
La créatrice de contenu Fatma Bououn ne s’attendait sans doute pas à devenir la sensation des réseaux sociaux ce jeudi 19 décembre 2024.
Dans une vidéo publiée sur Instagram, elle met en avant la Tunisie et diffuse un message d’amour pour la nation, s’adressant particulièrement aux jeunes, nombreux à envisager de quitter le pays en raison du manque de perspectives.
Cependant, cette initiative a suscité des réactions mitigées. Si certains internautes l’accusent de présenter une vision idéalisée et déconnectée de la réalité tunisienne, d’autres, touchés par le message, ont salué l’émotion de sa capsule.
Sur les réseaux sociaux, la vidéo de Fatma Bououn a également été raillée pour sa naïveté, voire pour des raisons que les internautes n’ont pas toujours explicitées. Fidèles à leur habitude, de nombreux utilisateurs de la toile tunisienne se sont contentés de détourner le contenu de manière humoristique et parfois satirique, multipliant les moqueries.
M.B.Z
L'espace vital, ça vous parle
Au contraire, moi je me rattache à Bab Jédid, à Halfaouine et à Hammam-Lif, plus qu'à tout le restant de la Tunisie.
J'ai acheté un bel appartement à El-Menzah V. Je ne l'ai habité que trois mois seulement, sur 5 longues années. Je n'ai pas supporté ce mode de vie en imitation de "Goôr" et de "Agaâr", à la vie isolée en solitaire, que les "Nouzouh", l'imposent comme leur signe de "civilisation bédouine" à la capitale Tunis, en imitation à la vie des chiens en Europe. Ces nouveaux citadins du "Nouzouh", qui conduisaient leurs "ânes" au "Douwar", se transforment d'un coup, en des "Francisés" avec des voitures automobiles, avec leur "petit dèj", avec avec leur "à toute", avec leur "di-don", etc., parce qu'ils ont étudié et occupé un poste de travail, mieux que celui de leurs parents. Ils ne te disent même pas "bonjour". Ils sont tellement devenus hautains, qu'ils me rappellent l'hautaineté du "Cheikh El-Ouerguéliya" dans la Médina de Tunis. Celui qui répondait à "bonjour Sidi El-Cheikh" de ses sujets les Ouèrguéliya, par "esmaâtik" ou "je t'ai entendu", afin qu'il ne se rabaisse pas en leur répondant par le même "bonjour" qu'eux.
J'ai vendu l'appartement, pour rentrer chez moi à Hammam-Lif, ville populaire avec une sincérité humaine approfondie, qui trouve sa source dans son origine d'ancienne ville beylicale.
Donc, ce n'est pas juste ni lucide de dire: "je dois quitter la Tunisie" ou "je ne quitterai jamais la Tunisie". Il y va de circonstances individuelles et familiales pour chacun d'entre nous, qui requièrent une flexibilité en adéquation avec chaque cas humain parmi nous tous.
La Tunisie est merveilleuse, mais la souffrance ne peut être supportée par personne. Le choix appartient à chacun d'entre nous, suivant sa propre situation sociale, qu'on doit respecter et qu'on doit soutenir.
Allah yostir Tounes.
Moi en Europe: j'ai eu un master, un job, j'ai acheté un très jolie appartement et je gagne bien ma vie... je souffre peu ou pas du racisme et la vie est moins violente qu'en Tunisie.
Je ne parle que pour moi, mais ne généralisez pas svp.
ca me rappel des imbéciles à un péage en Tunisie qui parlait de moi pour je ne sais quelle raison ('c'est un videur de boite de nuit en France et ici il se la pête').
J'ai du leur rappeller qu'il y avait aussi des médecins, des ingénieurs, des financiers, des banquiers, des architectes, etc tunisiens vivant à l'étranger et que tous ne sont pas dealer de drogue ou videur de boite de nuit LOL