Dans tous les procès impliquant des personnes en état de captivité, les menottes sont retirées à l’entrée de la salle d’audience et remises ensuite à la sortie après l’audition du prisonnier par le juge. Ce n’est pas une tradition ou une jurisprudence, c’est la loi qui prévoit cela, un prisonnier ne doit pas être présenté menotté devant le juge.
Jeudi 15 août 2024, il y a eu une grave entorse à cette loi devant une chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis. L’ancien ministre des droits de l’Homme, Mehdi Ben Gharbia, comparaissait devant la chambre pour une affaire douanière. Dès la fin de son interrogatoire, un policier s’est empressé de lui mettre les menottes alors qu’il était assis sur le banc des accusés et ce en pleine audience.
Alors que d’habitude, les menottes étaient mises devant ou par paires de prisonniers, le policier a mis les menottes derrière le dos de M. Ben Gharbia.
La scène, surréaliste, n’est pas passée inaperçue pour l’avocat de l’ancien ministre qui a immédiatement interpellé le juge sur ce qui se passe devant sa cour.
« Que voulez-vous que je fasse ? C’est parce qu’il s’appelle Mehdi Ben Gharbia qu’on doit le ménager ? », s'est exclamé le juge. « C’est justement parce qu’il s’appelle Mehdi Ben Gharbia qu’il endure ce traitement singulier et inédit », a répliqué l’avocat.
D’après l’avocat, ce traitement s’apparente à de la torture morale.
R.B.H
On croit vivre un cauchemar que l'on ne peut expliquer que d'une manière, à savoir la parole de la Reine de Saba dans le Coran concernant les Moulouk (ici les USA, UE, FMI, BM..) qui attaquent une Nation. En effet, il est cité qu'ils démettent ses "Grands" et placent ses plus vils au pouvoir. Un tel choix assure définitivement la déchéance de la cité attaquée (les raisons sont multiples et souvent inintelligibles).
Et c'est ce qui arriva en 2011. Et tout ce que l'on vit depuis, en est la conséquence. C'est en particulier dans un pays ainsi gouverné que vous verrez un policier outrepasser ses prérogatives et un juge répondre de la sorte.
Mais ne vous en faites pas, tout cela ne durera pas longtemps.
Léon, min joundi Tounis al Awfiya,
Résistant,
Verset 112 de la sourate des abeilles
Chez nous, c'est la loi de celui qui détient le pouvoir, du plus fort !
Le pouvoir change et j'ai espoir que TOUS les contrevenants répondront un jour de leurs méfaits.
J'espère surtout que tous ces policiers et juges ont la conscience tranquille et que leurs enfants sont fiers d'eux !