
L’ancien président de la République, Moncef Marzouki a annoncé sur sa page Facebook, ce soir du mardi 19 mai 2015, qu’il a chargé, officiellement, un groupe d’avocats pour porter plainte à propos de la vidéo-montage diffusée par la chaîne Al Hiwar Ettounsi.
Moncef Marzouki a indiqué qu’il n’a jamais porté plainte contre un journaliste quand il était président de la République, « Un président droit de l’hommiste n’a pas le droit de trainer des journalistes en justice alors qu’on est, encore, en phase d’apprentissage de la démocratie. Cependant, il n’y a aucune crainte, actuellement, qu’on m’accuse d’abuser de mon pouvoir de président », a-t-il affirmé.
M. Marzouki a tenu à préciser que cette vidéo ne vise pas, uniquement, à salir son image dans le cadre de la campagne orchestrée dont il a été victime, mais aussi, à envenimer l’atmosphère politique générale et à induire les tunisiens en erreur.


AH l'erreur du casting que ennahdha a commis elle vous laisse aujourd'hui jouer dans la cour des grands , parait il que vous êtes rentré d'exil avec 200 euros dans les poches
Même après avoir quitté mes honorables fonctions de membre du Ministère de l'Intérieur suite à un coup d'état de la CIA dont l'écran de fumée a été la révolution d'un peuple aussi bas que stupide, je demeure un espion de Ben Ali dont les services secrets certes réduits en effectifs, sont en avance du reste du monde.
A mon bureau du Ministère de l'intérieur froid et humide l'hiver et dont le climatiseur était bruyant l'été à cause de quelques pales de ventilateur rendant l'âme et prêtes à se détacher, a fait place une demeure anciennement coloniale et dont les persiennes l'été sont constanemment fermées dans un souci de fraicheur et de discrétion.
C'est de ce repère qui en été conserve une atmosphère agréable même en pleine canicule, que mes articles sont écrits avant d'être envoyés à Londres ou ils subissent un renvoi vers Business News. C'est à ce repère aussi qu'arrivent des informations inédites souvent sous forme de sms codés en langue Arabe, ou de messages sur mon compte e-mail.
Apres quarante années à servir la Patrie et mise à part quelques collègues qui ont succombé à votre révolution de traitres, je conserve un réseau international riche en amis, ancien collaborateurs, espions et flics en tous genres, et diplomates à la retraite dont les nationalités varient entre celles Libyennes, Algériennes, ou Egyptiennes.
Mes connaissances et contacts s'échelonnent à travers le monde et nul pays n'est sans posséder en son territoire un allié qui se ferait un plaisir de m'héberger.
Même après quarante années de dur labeur et une fausse révolution à laquelle j'ai survécu, je suis plus que jamais un être dangereux par son intellect, sa culture générale, et cette connaissance infaillible de vous le peuple de va nu pieds et de clochards sans dignité.
Je vous connais comme si je vous avais fait. Je connais parfaitement vos reflexes, vos faiblesses, et votre manière de penser et d'agir de peuple sous-développé qui même après soixante années d'indépendance souffre d'une admiration morbide et coloniale des blancs d'Europe et d'Amérique.
Il existe depuis quelques jours à mon réveil et lorsque j'ouvre la porte craquelante et écaillée de ma vétuste demeure, une espèce de tiédeur associée à une torpeur qui m'est familière car elles annoncent en général le début d'un autre été Tunisien. Un été qui me remplit de nostalgie et qui évoque en moi mes années déjà lointaines au Ministère de l'Intérieur.
Mes étés a ce glorieux Ministère signifiaient des journées remplies de travail, des séances uniques aux horaires prolongés indéfiniment, et des dossiers empilés sur mon bureau jusqu'à former des monticules dissimulant ma silhouette courbée de fonctionnaire achevant quarante années de dur labeur.
Il m'est souvent arrivé l'été de rester absorbé par mon travail et de ne quitter mon bureau que très tard. Très souvent, les rayons de soleil qui traversaient la partie aux pales cassées du climatiseur de mon bureau me servaient d'horloge. Il s'agissait d'une fenêtre donnant sur le monde extérieur. L'affaiblissement de ces rayons de soleil me signifiait que l'après-midi touchait à sa fin et que l'on entrait dans la soirée. L'heure était venue pour moi de regagner ma demeure.
Les Tunisiens se retrouvent partout dans le monde et surtout dans les entreprises terroristes ou criminelles devenues légendaires dans leur cruauté et dans leur malfaisance.
Le Tunisien est un être qui s'adapte car il est par définition dépourvu de patriotisme. Le Tunisien est apatride même avec un pays décolonisé d'une France qu'il se retrouve aujourd'hui à vénérer de nouveau.
Trahir la Nation pour le Tunisien moyen est un moyen de subsistance de routine. La Tunisie ne s'en sortira jamais. Car cette mentalité antipatriotique se retrouve aujourd'hui à découvert puisque même les hommes gouvernant la Tunisie en sont dotés et l'exhibent sans aucune pudeur du Palais de Carthage au Premier Ministère.
L'élite Nationaliste qui gouvernait avec intégrité a été rétamée et remplacée par la pègre qui constitue la grande majorité des Tunisiens depuis le début du siècle.
Cette élite Nationaliste née au début du siècle après le traité honteux du Bardo, a été éliminée à la demande de la CIA et du Qatar et par des gouvernements successifs de traitres et de sous-fifres à la solde du monde sioniste. La Tunisie est donc colonisée ad aeternam.
Me voici de retour à Tunis discrètement après être passé par les Etats Unis et Londres.
Je survole les nouvelles amusé.
Des nouvelles que j'ai publié sur Business News il y a de cela des mois en exclusivité. Comme ce journal Londonien qui annonce que l'Arabie Saoudite a reçu des ogives nucléaires du Pakistan. Une nouvelle annoncée par mes «Alertes Rouges » il y a de cela des mois.
Ou encore, ce que j'ai surnommé l'opération « Overlord » du Maréchal Al Sissi annoncée par moi-même il y a deux semaines au moins sur Business News, mais dont le gouvernement Tunisien n'a pris connaissance que récemment.
La Tunisie est un pays à l'armée aveugle et sourde car ce pays colonisé par la CIA et le Qatar n'a plus de services secrets puisque ceux-ci ont été démantelés par les droit de l'hommistes. Alors notre pays se fonde sur les services secrets étrangers, ceux la même qui aujourd'hui colonisent la Tunisie.
Le nouveau Ministère de l'Intérieur Tunisien dépourvu de ses hauts cadres reçoit donc des informations du Qatar et de la CIA. Il s'agit d'un Ministère de l'Intérieur annexé par ces deux puissances militaires et financières. La police Tunisienne et ses forces spéciales ont comme répétiteurs et sponsors des agents de la CIA et des forces spéciales Américaines. Des hauts gradés de l'armée sont constamment en déplacement au Qatar dans le cadre d'une coopération douteuse. La Tunisie ne possède plus de souveraineté.
La police Tunisienne actuelle a les mêmes pouvoirs que celle du temps du protectorat quand elle dépendait des gendarmes Français et du Résident General.
La Tunisie ne possède même plus d'autonomie interne. Ses politiciens, son armée, sa police, et ses partis d'opposition sont les pantins de la CIA et du Qatar.