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Mandat de dépôt contre Slimane Ourak
26/12/2017 | 14:58 , mis à jour à 17:17
1 min
Mandat de dépôt contre Slimane Ourak

 

L’affaire impliquant Slimane Ourak, ancien directeur général de la Douane et ancien ministre du Commerce, a été reportée, ce mardi 26 décembre 2017, à une date ultérieure.

 

Condamné par contumace, début novembre 2017, par le Tribunal de première instance de Tunis à 24 ans de prison ferme, Slimane Ourak s’est opposé à ce jugement, assurant qu’il n’a pas reçu de convocation et qu’il n’était donc pas en état de fuite lors de la première sentence, celle-ci a été de ce fait annulée. L’examen de l’affaire est donc reporté et elle sera probablement classée.

 

Mise à jour 17h15 :

Vu que le verdict a été prononcé, en première instance, avec exécution immédiate, le parquet a estimé qu'il fallait arrêter l'accusé jusqu'à l'examen de l'affaire. Et ce, bien qu'il ait accepté l'opposition dans sa forme. Un mandat de dépôt a donc été émis contre lui.

 

Slimane Ourak est accusé de falsification de données, trafic d’influence et abus de pouvoir. Il avait été emprisonné de janvier 2011 jusqu’à février 2014 dans le cadre de cette affaire, alors que les délais de détention ne doivent en aucun cas dépasser 14 mois légaux.

 

M.G

26/12/2017 | 14:58 , mis à jour à 17:17
1 min
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Commentaires (3)

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Daly
| 27-12-2017 10:34
Les corrompus sont tellement défendus qu'on va un jour nous dire tout va bien, il n'y a pas de corruption comme à l'ère de zaba.
Les raisons qui ont amené à la révolution n'ont pas disparus. On joue avec le feu là.

Léon
| 27-12-2017 06:34
Dans la Tunisie "démocratique" (sic!), voilà que l'on condamne à 25 ans de prison pour "trafic d'influence". Quelle peine donnerait-on alors dans le cas de crime ou de tir à la chevrotine?
Pour le logicien que je suis, il est des choses qui parlent d'eux-mêmes. Cette condamnation parle d'elle-même. Aussi bien que les aller-retour du présentateur El Wafi en prison.
Il n'y a qu'une certitude: Les raisons que l'i-on vous avance ne sont certainement pas les bonnes.
Il y a deux conclusions possibles et bien simples. Comme toujours dans la Tunisie "confuse" qui a accouché de la révolution, on doit toujours distinguer les cas où la personne a travaillé en secret pour la révolution (c'est à dire trahi son pays) du cas ou au contraire, il saurait des choses compromettantes pour les merdolutionnaires qui ont trahi le pays ou d'ailleurs sur leurs manipulateurs qui vous gouvernent aujourd'hui dans la Tunisie occupée.
- Dans le premier cas, cela voudrait dire que le pays garde encore quelques décisions souveraines. Ce qui m'étonne vraiment, mais demeure toutefois possible (un bon matheux n'écarte jamais un cas).
- Dans le second cas, cela voudrait dire que que l'on essaie de le faire taire ou de l'intimider. En cette période où la nostalgie du peuple de la trahison collective a atteint son apogée, ceci est bien possible.
Je vous le dis et le redis; ceux qui ont fait votre merdolution et vous ont soumis à jamais, n'ont qu'une hantise: Que Ben Ali parle au peuple. Cela ébranlera bien des capitales; aussi bien arabes qu'occidentales. Cela aura l'effet d'une bombe atomique sur certains inconditionnels de la mise à mort systématique de tout pays arabe ayant des velléités de progrès. Alors on vous vend de la démocratie (comme si l'on vivait l'enfer en Tunisie) et on achète votre silence. De la même manière que lorsque l'on avait acheté vos universitaires (ces intellectuels du FCR et des investissements financiers) en augmentant leurs salaires juste après la merdolution. Ils les avaient surestimés. Ils les avaient pris pour des gens réfléchis; tellement leurs diplômes étaient pompeux. Ce ne sont en réalités que les "techniciens" de la connaissance.
Tunisiens, sachez quelque chose: On ne vous raconte rien et vous êtes complètement à côté de la plaque.
Le jour où vos prétendus élus qui dirigent par procuration, vous diront la vérité au lieu d'écouter les directives de leurs maîtres, le pays redémarrera. Car chacun comprendra qu'il a été berné et saura ce qui lui reste à faire; à savoir travailler.
Mais c'est exactement ce que ne veulent pas ceux qui vous ont manipulé. Manipulé par votre bêtise, vos haines et vos rancoeurs (en particulier régionalistes).

Dire la vérité au peuple: La condition sine qua non pour que la Tunisie redémarre. Certes dans la douleur, mais redémarre quand même. L'espoir fait vivre.
Mais ceux qui avaient trahi hier, seront-ils capables de vous dire la vérité aujourd'hui? Ils risquent d'avoir des comptes à rendre! Ils ne le feront donc pas. D'ailleurs la connaissent-ils vraiment la vérité.
Mon peuple fait mal à voir. Mon pays encore plus.

LÉON, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant Souverainiste.

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

DHEJ
| 26-12-2017 20:59
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