
L'Union générale des étudiants de Tunisie (Uget) a dénoncé le retour de la présence d'agents de police au sein des universités. Elle a qualifié cela d'atteinte aux droits syndicaux et de tentative de soumission du mouvement estudiantin.
Dans un communiqué publié le 25 avril 2025, l'Uget a évoqué un retour à d'anciennes pratiques basées sur la peur et l'intimidation. Elle a affirmé que des policiers avaient pris en filature des participants à un mouvement de protestation pacifique organisé le 24 avril 2025.
Selon le syndicat, une quinzaine de policiers en civil ont encerclé les locaux de l'Uget afin de surveiller la marche ayant ce lieu comme point de départ. Ils ont suivi les manifestants tout au long de la marche, avant d'agresser verbalement et physiquement certains d'entre eux.
Le lendemain, 25 avril 2025, des policiers en civil se sont introduits dans plusieurs établissements universitaires et ont pris d'assaut des locaux de l'Uget pour collecter des informations personnelles sur ses affiliés ainsi que des renseignements sur ses activités.
Le bureau exécutif de l'Uget a :
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Condamné toute forme de violence et d'ingérence policière dans l'espace universitaire, qualifiant cela de politiques répressives visant à soumettre le mouvement estudiantin et le syndicat.
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Dénoncé les atteintes policières contre ses activités, et qualifié le contrôle exercé sur ses locaux de tentative d'atteinte à son indépendance et aux droits syndicaux.
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Mis en garde contre la normalisation de la présence policière dans l'espace universitaire, affirmant que celui-ci doit demeurer un lieu de libre expression et d'indépendance.
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Annoncé sa détermination à mener toutes formes de militantisme, à l'intérieur comme à l'extérieur des universités, pour défendre la dignité de ses affiliés, leurs droits et les libertés publiques.
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Salué les efforts fournis par les étudiants pour garantir la réussite de ses activités.
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Lancé un appel à toutes les forces progressistes et révolutionnaires afin de se tenir ensemble et debout face à ces politiques répressives, et pour défendre les libertés et les acquis de la Tunisie.
S.G
Ce ne serait pas une de ces variantes......alternative.
De quelle obédience, et pour qui et avec qui elle roule?


