JW : Je suis un orphelin de Bourguiba et un flic de Ben Ali. Ce qui veut dire que j'ai contribué avec mes collègues a l'édification d'une Nation qui fonctionnait sans avoir de pétrole. Nous avons battu les islamistes qui étaient financés par des puissances nucléaires sans avoir 800 bases militaires dans le monde comme les Etats Unis. La fusillade de St-Denis m'a toute de suite évoqué mes voyages en Algérie dans le cadre de mon travail et lorsque nous partagions avec mes collègues Algériens des vidéos dans lesquelles des membres des forces spéciales Algériennes attaquaient des repères du GIA. Des repères dans lesquels étaient retranchés les guerriers les plus farouches de ce mouvement composé de Djihadistes ayant fait l'Afghanistan et ou très souvent tous les occupants étaient massacrés sans qu'il n'y ait de survivant. La France est un pays qui est éprouvé par une année riche en attaques terroristes sur son terrain. Il s'agit d'un pays qui perd ses moyens.
Q-2 : Expliquez-vous :
JW : Il n'y a jamais eu de femme kamikaze mais une femme qui a tenté de se rendre pour être ensuite abattue par précaution et parce que les forces du RAID faisaient face à un feu nourri de terroristes armés de Kalachnikov. Cette femme a été abattue par précaution et parce que les forces du RAID agissent moins professionnellement car ils sont choqués et traumatisés par le massacre du Bataclan.