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Le putsch de l’Utica n’a pas contaminé les autres patronats
04/04/2024 | 11:39
5 min
Le putsch de l’Utica n’a pas contaminé les autres patronats

 

Alors que l’Utica aurait dû organiser son congrès électif depuis quinze mois et se maintient grâce à une soumission totale au régime, les organisations patronales Conect et Iace continuent à respecter leurs affiliés et leur mission.

 

« Le mandat de Majoul est le pire de l’histoire de la Tunisie ». C’est en ces termes que Taoufik Laâribi a qualifié ce qui se passe à la tête de la centrale patronale Utica. Les propos du membre du bureau exécutif remontent à avril 2023, interviewé alors par Mourad Zeghidi sur IFM, et demeurent valables aujourd’hui. Rien n’a changé un an après. Samir Majoul, président de la centrale, est encore en poste et refuse d’organiser des élections à l’issue desquelles il céderait un siège qu’il aurait dû quitter en janvier 2023. Il s’agit là d’un putsch en bonne et due forme, pas trop différent de celui de Kaïs Saïed. À défaut d’être à la page en mode vestimentaire, M. Majoul suit religieusement la mode politique du moment, celle de violer impunément la constitution, les lois et les règlements intérieurs.

Peu importe qu’il salisse l’image d’une organisation patronale mythique, corécipiendaire en 2015, du Prix Nobel de la Paix, peu importe qu’il donne la pire image qui soit du patronat, peu importe les pressions internes et externes, l’essentiel est qu’il se maintienne au poste.

Incontestablement, pourtant, l’Utica a besoin de sang neuf pour défendre des entreprises et des chefs d’entreprises qui se sont trouvés, malgré eux, ciblés par le régime de Kaïs Saïed.

Ouvertement opposé aux nantis, ce dernier voit d’un mauvais œil ceux qui se sont enrichis ou s’enrichissent « sur le dos du pauvre peuple ». Régulièrement, il stigmatise une profession et l’accuse des pires maux. Tantôt c’est des spéculateurs, tantôt c’est des corrompus. Commerçants, industriels, médias, boulangers, maraichers… ils ont tous été la cible, à un moment ou un autre, du président de la République. Plusieurs, parmi eux, ont mis la clé sous la porte à cause de décisions arbitraires et irréfléchies prises par le pouvoir exécutif. Plusieurs corporations ont fait l’objet de contrôles fiscaux zélés par ailleurs.

 

Mais là où le pouvoir exécutif a fait le plus de mal, c’est en plaçant en détention, sans procès, des chefs d’entreprise des plus renommés, juste parce qu’ils ont refusé de signer un accord de conciliation avec l’État qui les accuse de s’être enrichis indûment et d’avoir dérobé l’argent du peuple. Ils ont beau rejeter ces accusations, ils ont beau présenter les preuves de leur innocence, ils sont restés inaudibles derrière les barreaux. Pire, il y a même ceux qui ont été disculpés par le juge d’instruction chargé de leur dossier et qui sont restés en prison, bien au-delà des délais légaux de détention. En dépit de la présomption d’innocence et en dépit de la légèreté des accusations et de l’absence de preuves formelles, le régime putschiste est resté droit dans ses bottes, puisant son énergie dévastatrice dans le populisme ambiant qui stigmatise et diabolise impunément les chefs d’entreprises.

Qu’a fait Samir Majoul pour défendre ses pairs incontestablement innocents puisqu’il n’y a eu aucun procès ? Rien, absolument rien. Les chefs d’entreprises incarcérés appartiennent à tous les secteurs, sont originaires de toutes les régions, il y a ceux qui sont totalement apolitiques et ceux qui sont bien politisés, il y a ceux qui dirigent des PME et ceux qui dirigent de grands groupes, mais peu importe à quelle catégorie ils appartiennent, ils sont totalement ignorés par l’organisation chargée de les défendre en premier. Le président de l’Utica est esclave d’un proverbe tunisien célèbre par son égoïsme affligeant : « épargne ma tête et frappe ! ».

En s’abstenant de défendre ses pairs et en refusant de quitter un siège d’où il aurait dû déguerpir depuis quinze mois, Samir Majoul viole allègrement sa mission première.

 

Ce qui arrive avec l’Utica n’a heureusement pas contaminé deux autres organisations patronales comparables, la Conect et l’IACE.

La première a organisé en novembre dernier son congrès électif et a à sa tête un nouveau président, Aslan Berjeb qui remplace le fondateur de l’organisation Tarak Cherif. Assurément, ce dernier sort par la grande porte. Il aurait pu rester à la tête de cette organisation qu’il a lui-même créée, mais il a préféré l’intérêt collectif durable à l’intérêt personnel éphémère.

Certes, la Conect n’est pas aux premiers rangs de ceux qui protestent contre le pouvoir exécutif et sa politique dévastatrice, mais elle agit en coulisses et se démarque largement de l’Utica. Quoi qu’on dise d’elle, elle a respecté le jeu démocratique et ses délais légaux sur le plan intérieur et ne joue pas la carpette sur le plan extérieur.  

 

Idem pour l’IACE qui a organisé son congrès électif en mars dernier et élu à sa tête Amine Ben Ayed pour trois ans. M. Ben Ayed remplace Taïeb Bayahi dont les deux mandats ont été caractérisés par une léthargie totale, une grande inefficacité et beaucoup de népotisme.

Contrairement à l’Utica et la Conect qui sont des organisations patronales proprement dites, l’IACE se présente comme un think tank international dont la mission est de promouvoir l'entreprise tunisienne et aider à améliorer l'environnement des affaires. Concrètement, et au vu des chiffres de l’inflation, des fuites des cerveaux, des entreprises qui ont fait faillite et des innombrables problèmes dont elles souffrent, notamment depuis le putsch du 25 juillet 2021, l’IACE n’a pas du tout rempli sa mission durant les deux mandats de M. Bayahi entre 2018 et 2024. Peut-il être considéré comme le pire président de l’IACE ? Ses pairs et l’Histoire le jugeront. Le fait est que ses performances sont à des années lumières de Chakib Nouira et plusieurs de ses prédécesseurs qui invitaient les plus grands de ce monde à leurs Journées de l’entreprise organisées chaque fin d’année.

Comme M. Majoul, M. Bayahi a joué la carpette face au régime de Kaïs Saïed et n’a pas défendu ses pairs, à la différence qu’il n’a pas fait de putsch comme lui. À la fin de son mandat, il a passé dignement le relai et cela est de bon augure. L’Utica est infestée, certes, mais elle n’a pas contaminé les autres.

Comme Aslan Berjeb, Amine Ben Ayed saura, sans aucun doute, donner un souffle nouveau à l’IACE et lui rendre son brio d’antan. Une chose est sûre, c’est qu’il ne risque pas trop de faire pire que son prédécesseur.

 

Raouf Ben Hédi

04/04/2024 | 11:39
5 min
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Commentaires
moha
@Gardons, oui le Nobelprize.org désigne par Quartet quatre organisations tunisiennes et non pas quatre personnes tunisiennes!
a posté le 09-04-2024 à 06:27
Oui, le Nobelprize.org désigne par Quartet quatre organisations tunisiennes et non pas quatre personnes: "The National Dialogue Quartet has comprised four key organizations in Tunisian civil society: the Tunisian General Labour Union (UGTT, Union Générale Tunisienne du Travail), the Tunisian Confederation of Industry, Trade and Handicrafts (UTICA, Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat), the Tunisian Human Rights League (LTDH, La Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l'Homme), and the Tunisian Order of Lawyers (Ordre National des Avocats de Tunisie). These organizations represent different sectors and values in Tunisian society: working life and welfare, principles of the rule of law and human rights. "


J'espère que le gouvernement tunisien ouvre une enquête afin d'éclairer toute cette confusion.

Moi aussi, je doute que "Mr. Abassi, Madame Bouchamaoui, Mr. Ben Moussa, et Mr. Mahfoudh, ont reçu par erreur l'argent du Prix Nobel dédié aux organisations qu'ils ont représentées .

Bonne journée

'Gardons un minimum d'honnêteté!
Mr. Majoul a fait un très bon travail!
a posté le 07-04-2024 à 11:00
Mr. Majoul a fait un très bon travail et a refusé de refaire les fautes de Madame Ouided Bouchamaoui de la dernière décennie. En effet, L'Etat tunisien ne peut plus s'endetter encore plus afin d'offrir gratuitement l'Argent de l'endettement à notre oligarchie entrepreneuse, à nos PME et nos pauvres. --> Il ne faut pas refaire les conneries socio-économique de la dernière décennie-2011-2022.

je m'explique:
- La plus grande faute du gouvernement de Mr. Essid au temps de notre ex-troïka est d'avoir injecté directement/indirectement des milliards d'euros (l'Argent de l'endettement) dans un système bancaire oligarque et en faillite . Mr. Essid s'attendait qu'en injectant l'argent de l'endettement dans notre système bancaire, cet argent allait circuler et créer de la richesse pour la Tunisie et tous les Tunisien et aboutir ainsi à une croissance économique de 4% à 7%", mais à sa grande surprise notre système bancaire était/est une jarre sans fond et l'argent injecté n'a jamais circulé. Voir le lien :
www.businessnews.com.tn/oxford-business-
group-presente-le-programme-de-reforme-du-systeme-
bancaire-tunisien,520,66109,3

- Depuis 2011 "nos" entreprises privées et les soi-disant PME exigent et obtiennent des baisses d'impôts et des dépenses publiques et privent ainsi l'Etat tunisien des moyens financiers de jouer son rôle d'entrepreneur dans des secteurs économiques indispensables pour la Tunisie où personne n'ose investir (infrastructure, logistique, etc.), elles assèchent ainsi les moyens de la source d'investissement de l'Etat tunisien sans pour autant apporter de remèdes à notre économie.

- Notre ex-Premier Ministre, Mr. Essid (au juste c'était Mr. Chedly Ayari), a fait baisser le taux directeur de 5% à 3.5% afin de motiver nos entrepreneurs à investir, mais rien de cela! --> Même un taux directeur négatif (ce qui est du non-sens, mais à limite faisable) ne pourrait pas motiver nos hommes d'affaires affairistes à investir.

Je me rappelle que Mr. Chedly Ayari a dit dans une interview: "j'ai tout fait afin de motiver nos acteurs économiques à investir mais en vain" --> je vais chercher le lien de cet interview sur business news tn

-->
Il faut se libérer de cette idée absurde de l'entrepreneur tunisien créateur qui serait le personnage central de notre développement socio-économique, qui prendrait des risques pour créer de nouveaux produits et emplois et ne demandant qu'un peu de capital-risque et d'être libéré des charges fiscales. C'était la faute de Mr. Elyes Fakhfak, notre ex-Ministre des finances.

-->

Il faut comprendre que sur les cendres d'une entreprise en faillite pousserait une autre... Même l'Allemagne n'injecte pas de l'argent gratuitement dans des PME en faillite ou qui risquent déjà la faillite. Les aides publiques en faveur des entreprises en difficulté, se font en Allemagne en fonction des impôt payés durant les dernières années. Les PME qui ont payé très peu d'impôt ou rien, reçoivent aussi très peu ou aucune aide publique qui devrait être aussi remboursée. Un Ami allemand à une petite PME de logiciel, il a reçu 20000 euros de l'Etat allemand comme aide publique durant la pandémie et pas plus car il n'a jamais payé plus que 20000 euros d'impôt annuellement durant les années d'avant la pandémie. Puis, il a dû rembourser les 20000 euros après la pandémie. --> L'Etat allemand n'offre pas l'argent du contribuable gratuitement aux PME... Il prête l'argent à ceux qui seraient capables de faire le remboursement.

La Tunisie socio-économique a échoué durant la dernière décennie car on a suivit les consignes du FMI et de la banque mondiale à l'aveuglette...

l'Etat tunisien ne devrait pas s'endetter de nouveau auprès de la banque mondiale ou du FMI et distribuer l'argent de l'endettement gratuitement et sans retour sur notre oligarchie entrepreneuse. Non, l'Etat tunisien devrait investir plutôt en logistique et en infrastructure.

Fazi: @Mr. Majoul , Bravo de n'avoir pas refait les fautes de vos prédécesseurs qui ont trop eu sans aucun rendement positif en retour pour la Tunisie et tous les Tunisiens'?'

Bonne journée

'Gardons un minimum d'honnêteté!
Mr. Majoul a fait un très bon travail!
a posté le 07-04-2024 à 10:58
Mr. Majoul a fait un très bon travail,

je m'explique: enTunisie, le taux effectif de l'impôt sur les sociétés ne dépasse pas les 10% sous l'effet des avantages fiscaux, alors que certains de nos entrepreneurs dénoncent régulièrement les taux d'imposition appliqués en Tunisie, supposés selon eux être trop élevés, et même confiscatoire'?' ils s'appuient sur des taux nominaux qui n'enseignent absolument rien sur la réalité des taux effectifs...

C'est un fait que le taux nominal moyen de l'impôt sur les revenus des sociétés est de seulement 15% en Tunisie alors qu'il dépasse dans la majorité des pays les 25%, par exemple en Algérie le taux nominal est de 26%. --> et de ces 15% nos entreprises ne payent effectivement au maximum que 10%
-->
Les taux d'imposition effectifs relativement très faibles payés par les entreprises à l'administration fiscale de notre pays devraient être une incitation à l'investissent or que fait la majorité de nos entreprises? Oui, la majorité de nos entreprises accorde la presque totalité du gain net en tant que dividende, il y a même des entreprises/banques tunisiennes qui s'endettent en devises étrangères afin d'accorder un dividende, puis une grande partie de ces gains nets quitte la Tunisie sous forme de devises étrangères au nom du rapatriement des Bénéfices (au profit des actionnaires étrangers.) Je pourrais donner une longue liste des entreprises en question, il suffit de comparer le gain net et la somme cumulative des dividendes. --> Ainsi, il ne reste absolument rien pour l'investissement. Par contre BMW, le constructeur allemand d'automobile, fait un gain net de 10 euros par action, il distribue un dividende de 3 euros et investit 7 euros! Les entreprises allemandes investissent plus que 50% du gain net, ce qui n'est pas le cas de beaucoup d'entreprises tunisiennes!

Vous comprenez maintenant, où réside le mal de l'économie tunisienne? L'?tat tunisien minimise ses recettes fiscales afin d'encourager l'investissent privé (ce qui fait un sens dans la majorité des pays). Et que font nos entreprises privées? Elles font XXXXX (auto-censure) --> L'Etat tunisien renonce ainsi à une bonne partie de ses recettes fiscales afin d'inciter nos entreprises à investir, par contre ces derniers se partagent ces cadeaux fiscaux sous forme de dividende dont une bonne partie quitte la Tunisie au nom de rapatriement des bénéfices des partenaires étrangers --> Non, l'Etat Tunisien ne devrait pas refaire les mêmes conneries de la dernière décennie....

D'autre part, voilà que le FMI et la banque Mondiale nous incitent à injecter l'argent du prochain endettement extérieur dans une jarre sans fond, c.à.d. dans nos PME et dans les entreprises de notre oligarchie et petite/grande bourgeoisie. Et ceci non pas par méchanceté, mais par ignorance de la mentalité de l'entrepreneuriat en Tunisie'?'

@Au gouvernement tunisien, tenez s.v.p. bon et investir l'argent plutôt en infrastructure et en logistique. Il faudrait faire comprendre au FMI et à la banque mondiale que leurs théories socio-économiques ne sont pas à 100% compatibles avec la mentalité de la majorité de nos entrepreneurs'?'
'Gardons un minimum d'honnêteté!
Je cite: "une organisation patronale mythique, corécipiendaire en 2015, du Prix Nobel de la Paix"
a posté le 07-04-2024 à 10:55
Business News TN écrit dans l'article ci-dessus: "une organisation patronale [ l'Utica ] mythique, corécipiendaire en 2015, du Prix Nobel de la Paix"
-->
oui, Business News TN a bien formulé que le prix Nobel de la paix à été accordé à quatre organisations Tunisienne et non pas à Mr. Houcine Abbassi de l'UGTT, à Madame Wided Bouchamaoui de l'Utica, à Mr. Abdessattar Ben Moussa de la LTDH et à Mr. Fadhel Mahfoudh de l'Ordre des avocats.
-->
En effet, je ne trouve les noms de ces derniers sur aucun document officiel de Nobelprize.org

Je cite :
The Norwegian Nobel Committee has decided that the Nobel Peace Prize for 2015 is to be awarded to the Tunisian National Dialogue Quartet for its decisive contribution to the building of a pluralistic democracy in Tunisia in the wake of the Jasmine Revolution of 2011. The Quartet was formed in the summer of 2013 when the democratization process was in danger of collapsing as a result of political assassinations and widespread social unrest. It established an alternative, peaceful political process at a time when the country was on the brink of civil war. It was thus instrumental in enabling Tunisia, in the space of a few years, to establish a constitutional system of government guaranteeing fundamental rights for the entire population, irrespective of gender, political conviction or religious belief.
The National Dialogue Quartet has comprised four key organizations in Tunisian civil society: the Tunisian General Labour Union (UGTT, Union Générale Tunisienne du Travail), the Tunisian Confederation of Industry, Trade and Handicrafts (UTICA, Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat), the Tunisian Human Rights League (LTDH, La Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l'Homme), and the Tunisian Order of Lawyers (Ordre National des Avocats de Tunisie). These organizations represent different sectors and values in Tunisian society: working life and welfare, principles of the rule of law and human rights.
voir le lien web ***
-->
On ne trouve aucune mention de Abassi, Bouchamaoui, Ben Moussa, ou Mahfoudh sur les documents officiels de Nobelprize.org --> de ce fait la prime (l'argent) du Prix Nobel de la paix de 2015 devrait être donné à L'UGTT, à L'UTICA, à LTDH et à l'Ordre National des Avocats en tant qu'organisation et non pas à des personnes qui étaient par hasard au bon lieu et au bon moment...


Madame Bouchamaoui a même promis de remettre sa part de la prime du Prix Nobel à l'Etat Tunisien, mais jusqu'à maintenant rien ne prouve qu'elle a tenu ses promesses.

@Gouvernement Tunisien, prière de vérifier si vraiment le Prix Nobel de al Paix à été accordé à des personnes ou à des Institutions tunisiennes, en effet je ne trouve aucune mention de Abassi, Bouchamaoui, Ben Moussa, ou Mahfoudh sur les documents officiels de Nobelprize.org


@Mr. Abassi, 'adame Bouchamaoui, Mr. Ben Moussa, et Mr. Mahfoudh, vérifiez s.v.p., si vous n'avez pas reçu le Prix Nobel dédié aux organisations que vous avez représenté par erreur.
Gardons un minimum d'honnêteté!
Je prie le gouvernement tunisien de nous informer qui a reçu quoi (en fin de compte, on ne comprend plus rien)!
a posté le à 13:46
Je propose de revoir l'article de Business News TN du 09/10/2015 "Wided Bouchamaoui : l'UTICA fera don de sa part du Prix Nobel à la Tunisie"

-->
Je cite l'article de Business News TN du 09/10/2015: "Wided Bouchamaoui, présidente de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA), une des composantes du Quartet du Dialogue national, lauréat du Prix Nobel de la paix 2015, a indiqué que l'organisation patronale fera don de la valeur de sa part du Prix à la Tunisie."

voir le lien web:
https://www.businessnews.com.tn/Wided-Bouchamaoui--
lE28099UTICA-fera-don-de-sa-part-du-Prix-Nobel-
C3A0-la-Tunisie,520,59486,3

-->
Il y a trop de confusion et de camouflage concernant le prix Nobel de la paix 2015 qui a été dédié à des institutions tunisiennes et non pas à des personnes.
-->
Je prie le gouvernement tunisien de nous informer qui a reçu quoi. En effet même Madame Bouchamaoui nous dit dans l'Article de Business News TN du 09/10/2015: "l'UTICA fera don de sa part du Prix Nobel à la Tunisie"
-->
Madame Bouchamaoui avoue implicitement que c'est l'UTICA qui a eu parmi d'autres organisations tunisiennes le Prix Nobel de la paix, et non pas elle en tant que personne représentante de l'UTICA.

Il est très important de clarifier cette confusion de "qui a reçu quoi"...

Bonne journée