
Ailleurs, l’idée même d’une remise en cause de l’indépendance de la banque centrale ne traverserait même pas l’esprit de toute personne ayant une connaissance rudimentaire des rouages de l’économie. Chez nous, elle fait son petit bonhomme de chemin sans crier gare. Une proposition de loi est en cours de gestation à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) visant à amender les statuts de la Banque centrale de Tunisie (BCT) dans ce sens. Et pas plus loin que la semaine dernière, le chef de l’État semblait clairement soutenir cette initiative. Le laïus tenu lors d’une visite inopinée au siège de la BCT au sujet entre autres de l’autonomie et l’indépendance de la Banque centrale versait dans ce sens. Et curieusement, cela n’a suscité aucune ou très peu de réactions dans la communauté des économistes. Pas le moindre des débats pour éclairer l’opinion publique sur les tenants et aboutissants d’une telle démarche, si elle venait à être adoptée.
Si aujourd’hui la BCT jouit d’une indépendance totale dans l’accomplissement de ses missions et particulièrement celle visant la stabilité du niveau général des prix, elle le doit à son ex-gouverneur, Chedly Ayari qui a bataillé ferme pour que cette indépendance soit inscrite dans les statuts de l’institut d’émission. Ce choix serait d’ailleurs né de l’expérience vécue par Chedly Ayari à la tête de la banque. Probablement des pressions de l’exécutif de l’époque dans la conduite de sa politique monétaire et implicitement sa politique de change. Quand bien même, Chedly Ayari dû-t-il fournir des gages montrant que cette indépendance n’entravait nullement le principe d’harmonisation des politiques budgétaire et monétaire. Sous sa direction, le volume global de refinancement a atteint parfois 16 milliards de dinars en 2018 alors qu’il dépassait à peine 4,5 milliards de dinars en 2014. Cela a fait repartir l’inflation de plus belle et détérioré irrémédiablement le taux de change.
C’est en toute indépendance que Marouane El Abassi, succédant à Chedly Ayari, a effectué un virage total à la politique monétaire, resserrant autant que faire se peut la politique monétaire de l’institut d’émission par des hausses successives du taux directeur de la BCT et une réduction du volume global de refinancement ramenant celui-là à un niveau de 8-7 milliards de dinars. C’est en toute indépendance qu’aujourd’hui la BCT affiche un volume global de refinancement de 14 milliards de dinars – il a atteint les 16,5 milliards au cours du mois d’avril 2023 – mais en le faisant payer au prix fort avec un TMM de 8%. La stabilité financière du pays impose de répondre aux besoins de liquidité de l’État. Toutefois, il faudra en payer le prix par un taux d’intérêt conséquent afin que l’autorité monétaire demeure en phase avec son objectif de lutte contre l’inflation. Etant entendu que, tout cela doit exclusivement passer par le marché monétaire.
Or c’est cette dernière contrainte que cherche à contourner le pouvoir en place. Autrement dit permettre à l’exécutif d’imposer à la banque centrale de lui prêter directement de l’argent.
Compte tenu de la situation actuelle des finances publiques, une telle perspective laisse craindre le risque d’une création monétaire sans contrepartie. Autrement dit, on utilisera la planche à billet.
Certes, cela résoudra les besoins de liquidités de l’État pour financer son budget. En revanche, cela n’évitera pas d’attiser dangereusement l’inflation et de plonger davantage le pays dans la pauvreté, la misère et la pénurie.
Croyant de la sorte guérir le pays de la crise qui le secoue depuis 2013, l’exécutif actuel risque de l’y enfoncer encore plus. Et l’incertitude d’en survivre plus grandissante encore. C’est au demeurant la raison fondamentale qui tend à considérer l’indépendance de la BCT comme une ligne rouge.




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Et ainsi, on se trouve dans une boucle (loop/répétition) infinie: excès de créances douteuses pour les raisons que j'ai cités ci-dessus, et leur extinction/anéantissement réalisé(e) par une injection d'argent frais (planche à billets ) de notre banque centrale, ou par recapitalisation en injectant de l'argent public ou encore une mise en sommeil'?'
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La preuve de tout cela, c'est le fait que nous avons actuellement un total national autour de 13 milliards de TND de créances douteuses dont approximativement 53% du coté des banques privées et de 47% de ceux des banques publiques. --> voir le lien web ***
@Mr. ben Achour, vous écirvez: "Si aujourd'hui la BCT jouit d'une indépendance totale dans l'accomplissement de ses missions et particulièrement celle visant la stabilité du niveau général des prix, elle le doit à son ex-gouverneur, Chedly Ayari qui a bataillé ferme pour que cette indépendance soit inscrite dans les statuts de l'institut d'émission."
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- je vous rappelle Mr. Ben Achour, que l'interdiction à la BCT de prêter directement l'Etat faisait partie de l'accord conclu entre le Fonds monétaire international (FMI) et le gouvernement de Mr. Youssef Chehed au temps de la gouvernance de Chedly Ayari --> ce qui a permis aux banques tunisiennes, devenues intermédiaires entre l'Etat et la BCT, de s'enrichir (mêmes les partenaires étrangers de nos banques tunisiennes ont énormément profité de cette connerie sans précédent)...
- L'Etat tunisien du temps de Mr. Chedly Ayari a pris un emprunt intérieur à un taux de 8% auprès de ces mêmes banques qu'il a auparavant recapitalisé avec l'argent du contribuable / de l'endettement. --> avec la complicité ou du moins le silence de notre BCT et de ses gouverneurs et la bénédiction du FMI. -> Voilà, comme si je vous offre 10 milliards d'euros et deux semaines après je sollicite un emprunt auprès de votre personne à un taux de 8% :)
voir le lien web ***
- Et que ce n'est pas fini --> ce même Etat tunisien du temps de Mr. Chedly Ayari a accordé un emprunt à un taux de 2% à notre système bancaire (oligarque) . --> Et maintenant, retenez votre souffle: et une semaine après ce même Etat tunisien du temps de Mr. Chedly Ayari va rechercher l'argent qu'il a emprunté à notre système bancaire à un taux de 2% , cette-fois-ci à un taux de 8% (à cause de l'interdiction à notre BCT de prêter directement l'Etat tunisien) --> tout cela avec la complicité ou du moins le silence de notre BCT et de ses gouverneurs et la bénédiction du FMI. voir le lien web ***
- au temps de la dictature, l'oligarchie tunisienne a eu des crédits hors des conditions du marché de quelques Milliards de TND qu'elle n'a jamais remboursés. ' --> tout cela avec la complicité ou du moins le silence de notre BCT et de ses gouverneurs...
-- je cite l'Article de Business News TN (daté du 28/07/2016 à 15:46) :
a) "[...] Frédéric Oudéa a tenu à saluer la Banque Centrale Tunisienne avec à sa tête son gouverneur, Chedly Ayari, pour l'ouverture du marché des capitaux que celui-ci a rendu possible. " -->
On voudrait savoir comment Mr. , Chedly Ayari a pu permettre l'ouverture du marché de nos capitaux (exportation entre autre l'argent de l'endettement). En effet, ce n'est pas au gouverneur de notre banque centrale de prendre une pareille décision. --> et on nous parle de "carnet de route d'un artisan de la Tunisie au XXème siècle" --> hhhh
b) "Etaient ainsi présents, outre l'hôte des lieux, Foued Mbazâa, ancien président de la République, Wided Bouchamaoui présidente de la centrale patronale UTICA, Houcine Abassi, SG de la Centrale syndicale UGTT, et pas moins de trois ministres, à savoir Yassine Brahim, ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale, Slim Chaker ministre des Finances, Selma Elloumi Rekik, ministre du Tourisme, ainsi que Ridha Chalghoum, ministre-conseiller auprès du président de la République." --> l'UGTT qui se fait complice, fait la fête et se met en extase
Certes, Il y a assez de capitaux en Tunisie. Mais, ces capitaux circulent très peu ou pas. L'argent n'est pas en train de jouer son rôle en Tunisie. En effet, si seulement le 1/7ème des capitaux gelés dans nos banques circulent seulement 20 fois par an (en loop/boucle dans différents projets socio-économiques) , ceci créerait une richesse sans limite pour la Tunisie et tous les Tunisiens. L'argent n'a de qualité que si elle circule. Par contre, nos capitaux n'osent pas circuler...
bonne soirée
Ministère de finance
Ministère de commerce
Sont t'il indépendant du ratio Du BC
Un ratio économique se change leur effet sur la totalité du système économique
Si vous été libre de vendre un produit par le prix que vous le fixé vous choisi le ratio librement de prix le plus rentable pour vous
Mais le consommateur va évaluer cet ratio librement et décide il peut mettre votre produit en stock invendus ?
Votre indépendance a une mesure pour vous pour fonctionne votre liberté vers le bon chemin
C'est à dire l'envirenoment ne vous accorde pas une independence totale sur la base de travail (le but de BC et .ministères C est le plan d investissement qui regroupe le même ratio tous mesuré leur ratio en parralele au ratio d investissement
Bon on va vous donne l'indépendance mais tu va négocie le résultat avec les autre obligatoirement
Un plan de coopération va dérige l'independence vers un resultat planifier
Si on fait comme ça .voilà le résultat estime
Si on change comme ça voilà le résultat estime
Le problème d'inflation et endettement et financement doit trouve un plan soit chacun indépendant au non indépendant ? Tu va participe et coopère le maximum a un travail collectif et chacun peut défendre a ces point de vu le meilleurs solution prévu sera négocie
Le sujet est sur la table a tous
Quoi faire ? et qui peut faire ?
Pas de flou au plan d'investissement ? Obligation !
Je pose une question et je demande la réponse et qui ne répond pas justement ne comprend jamais que signifie lindependence
Dans une economie endette et blocage dinvestissement (cad caisse faible ) comment une seule banque gagnant (vous dite il gagnant par le crédit accordé à l'état ) mais même sans ces crédit il gagnant aussi ? Faite le calculé
L occident font augmente le taux pour profite de plus or inflation
Leur plan d investissement demande ça il voire un but ?
Mais en réalité on commis une grande faute économique je pense qu'il ne comprendre pas l'economie
La faute de souris d'un odeur de fromage
La politique monétaire est une base d investissement si non aucun demande à se négocier avec le BC
Mercie
Le candidat qui a obtenu le plus de votes dans les primaires pour la Présidence en Argentine propose l'élimination de la banque centrale.
Vu la similarité du système économique en Argentine et en Tunisie (domination de l'état dans l'économie, domination des syndicats, bureaucratie, dépendance du FMI...) on devrait observer l'expérience de ce pays avec l'élimination de la banque centrale.
La BCT a aggravé les problèmes économiques, la dette et le coût de la dette avec des mesures inutiles comme la dévaluation du Dinar et le maintien d'un taux d'intérêt trop élevé pour plus d'une décennie. Comme les autres banques centrale son combat contre l'inflation est superflu. L'inflation en Tunisie comme en Europe est provoquée par des facteurs externes hors du contrôle des banques centrales comme l'augmentation du prix de l'énergie provoquée par la réduction de production de 1 million de barils par l'Arabie Saoudite et la guerre Russie-Ukraine, les problèmes de logistiques, le COVID, l'augmentation du prix de l'alimentation provoquée par la guerre.
La BCT sert les intérêts des banques avant celles du pays.
Les taux d'intérêt directeur en Tunisie est au moins 5 point plus élevé que nécessaire (8% au lien de 3% comme au Maroc).
Le taux d'intérêt au Maroc avec une économie similaire a celle de la Tunisie était moins élevé que celui de la Tunisie durant plus d'une décennie.
Les banques obtiennent des intérêt plus élevé, pour chaque 1000 dinars qu'elles prêtent au gouvernement elle reçoivent au moins 50 dinars en plus. Sur une dette interne 40 milliards de dinars ces banques obtiennent plus deux milliards de plus.
Sous la pression du FMI la BCT a dévalué le dinar de 0,73 (TND vs USD) en 2011 a 0,32 en 2023, la dette externe de plus de 43 milliards de dollars est seulement 59 milliards de dinars (valeur 2011) mais elle est de 134 milliards après la dévaluation. Cette dévaluation avait pour objectif d'augmenter les exportations mais les exportations n'ont pas augmentes et les importations sont devenues plus chères ce qui aggrave l'inflation en dinars (des mesures contradictoires). Les exportations tunisiennes comme les phosphates ou l'huile d'olives n'ont pas besoin de dévaluation pour évoluer, ce sont des commodités très demandées par le marche international.
La dévaluation a aggravé les problèmes d'inflation puisque la Tunisie importe la majorité de sa nourriture et 100% de son blé, l'aliment de base.
ainsi la BCT doit trouver une solution avec l'Etat parce qu'elle est bien impliquée, il vaut mieux agir qu'attendre et subir les conséquences.
Merci
Et ce sera le Liban.
l economie du pays, font des benefices parasitaires en empruntant presque uniquement leur argent a
l etat, ignorent les petites entreprises, imposent des conditions draconnienes au petits clients et favorisent les groupes economiques de leur proprietaires.
L independance totale de la Banque Centrale des banques rentieres n a fait qu enrichir les familles bancaires avec l argent des pauvres et autres contribuables.. Il faut rectifier cela, et au representants du peuple de le faire, quoique disent certains economistes surtout que l economie n est pas une science exacte.

