L’ancien député et dirigeant d’Attayar, Hichem Ajbouni a considéré que le limogeage du chef du gouvernement n’était qu’un simple non-événement et qu’on n’avait pas à lui accorder plus d’importance qu’il ne faut.
Dans une publication Facebook du 8 août 2024, Hichem Ajbouni a indiqué que le seul responsable de l’échec et de la défaillance du système en place était le chef de l’État, Kaïs Saïed. Il a estimé que ce dernier était à la fois président de la République, chef du gouvernement, président du parlement, chef du ministère public, PDG de la Télévision et de la Radio nationale et président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections.
« Cinq ans à la tête du pays, dont trois avec un pouvoir absolu, il est temps de faire le point sur son bilan à tous les niveaux. Je pense qu'aucune personne saine d’esprit ne peut nier qu’il est faible et très négatif, indépendamment de ses intentions », a-t-il écrit.
Hichem Ajbouni a considéré que Kaïs Saïed avait réussi dans une seule et unique chose : porter atteinte à un acquis fondamental de la révolution tunisienne, à savoir la liberté d'expression, de la presse et des médias et la propagation d'un climat de peur et d'injustice. Le dirigeant d'Attayar a, aussi, accompagné sa publication de plusieurs hashtags appelant à la libération des détenus politiques et à opter pour le changement.
Pour rappel, le président de la République, Kaïs Saïed a décidé, hier 7 août 2024 de limoger le chef du gouvernement, Ahmed Hachani en poste depuis août 2023 et de le remplacer par le ministre des Affaires sociales, Kamel Maddouri.
S.G