
Plusieurs slogans ont été scandés, jeudi 30 mars 2023 devant le ministère de la Justice, au Boulevard Bab Bnet, lors du rassemblement de protestation appelant à la libération des « détenus politiques », arrêtés dans le cadre de l’affaire de complot contre la sûreté de l’État organisé, qui a débuté à dix heures du matin.
Parmi les slogans chantonnés par les participants à cette manifestation, organisée par les partis Attayar, le parti des Travailleurs, Al Qotb, Al Joumhouri et Ettakatol : « Nous tenons à la liberté des personnes arrêtées », « Liberté pour l’opposition tunisienne », « Ni peur, ni terreur, la rue est la propriété du peuple », « Liberté, pas de justice avec des directives », « Le système est un échec, de Kaïs au gouvernement », « Liberté, l’État policier est fini ».
L’événement a rassemblée plusieurs figures de l’opposition tunisienne, notamment les membres du Front de Salut.
À cette occasion, le secrétaire général du parti des Travailleurs, Hamma Hammami, a martelé : « Nous sommes venus dire non à ces arrestations, non à ces attaques fascistes. Le système putschiste est en train détruire les acquis démocratiques, après avoir porté atteinte à toutes les instances représentatives, de contrôle, (…), il est passé à la vitesse supérieure en interpellant l’opposition de tout bord, chose que nous refusons et contre laquelle nous allons nous dresser ».
Et d’ajouter : « Nous pensons que seule une mobilisation populaire permettra de renverser ce pouvoir putschiste »
Pour sa part, le secrétaire général d'Attayar, Nabil Hajji, a affirmé : « Aujourd’hui, après plus d’un mois depuis l’arrestation de nombreux détenus politiques, on s’attend à une autre vague d’arrestations dans les prochains jours touchant des politiciens. Il est clair que l’autorité ne va pas s’arrêter à son premier message, ayant constaté que l’opposition n’a pas eu peur comme elle s’y attendait. C’est pour cela qu’elle va passer à de nouvelles vagues de répression pour faire taire toutes les voix appelant à une vraie démocratie et à la liberté dans ce pays ».
Pour lui, en s’accaparant tous les pouvoirs, l’autorité actuelle est en train de suivre la voie de l’ancien président de la République Zine Abidine Ben Ali, sauf que ce dernier avait à son capital des réussites économiques.
I.N
Comme quoi, il n'est plus besoin de chercher plus loin.
Que son éminence, Excellence digne ambassadeur de l'Empire nous explique la différence entre les appels de Trump, pourquoi il est poursuivi, et les appels former un gouvernement provisoire.
Il va falloir être dialectique.
Le juge d'instruction dispose de quatorze mois pour se prononcer sur le caractère probant ou non des preuves confortant l'accusation de complot.
Sans doute va-t-il dès lors prendre son temps comme c'est probable.
Article 70 du code pénal:
La proposition (et je répéte la proposition) faite de former un complot, pour arriver à l'un des attentats contre la sûreté intérieure de l'Etat prévus aux articles 63, 64, 65 et 72, est punie du bannissement pendant dix ans et d'un emprisonnement de deux ans ou de la première de ces peines seulement.
Le coupable peut être interdit de tout ou partie des droits mentionnés à l'article 5.