
Le taux de chômage s'est établi à 16 % au cours du troisième trimestre 2024, soit le même taux qu'au deuxième trimestre 2024, mais avec une augmentation du nombre de chômeurs.
Le nombre de chômeurs est estimé à 667.200 individus au troisième trimestre 2024 (contre 661.700 au deuxième trimestre), sur un total de la population active estimée à près de 4,18 millions de personnes occupées (contre 4,15 millions au deuxième trimestre), selon les chiffres publiés par l'Institut national de la statistique (INS).
Selon le genre, le taux de chômage diminue à 13,3 % pour les hommes (contre 13,6 % au deuxième trimestre 2024) et augmente pour les femmes, atteignant 22,1 % au troisième trimestre 2024 (contre 21,3 % au trimestre précédent). Cependant, la population des occupés reste inégalement répartie entre les sexes : 2,51 millions d'hommes contre plus d'un million de femmes, soit respectivement 71,5 % et 28,5 % de la population active occupée.
Au troisième trimestre 2024, 40,5 % des personnes actives âgées de 15 à 24 ans étaient au chômage, contre 41 % au deuxième trimestre 2024. Ce taux est de 39 % pour les hommes et de 43,3 % pour les femmes de cette tranche d'âge au troisième trimestre 2024.
Le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur diminue légèrement pour atteindre 25 % au troisième trimestre 2024, contre 23 % au deuxième trimestre 2024, avec des disparités entre hommes (17 %) et femmes (31,6 %).
I.N (D’après communiqué)

- Certes, La mission fondamentale de l'université ce n'est pas uniquement de former des futurs employés mais plutôt des esprits, de créer et de diffuser la culture, une culture plurielle pas simplement sur les champs des métiers les plus pourvoyeurs d'emplois et les plus lucratifs. Oui, mais il faut aussi trouver du travail après tant d'années de sacrifice...
-->
le problème est évident, les étudiants Tunisiens de certaines filières (même scientifiques) et leurs familles n'ont jamais pris connaissance des statistiques du marché de travail tunisien.
--> l'appareil éducatif tunisien génère une surproduction d'intellectuels de plus en plus déconsidérés économiquement et socialement.
--> Certes, nous avons un manque dans nos collèges de prof. de mathématiques, de sciences physiques, de chimie, etc. Par contre nous n'avons assez d'argent afin de les faire travailler tous en tant qu'enseignant. Et ceux qui auraient un poste d'enseignant ne gagneraient pas plus qu'un plombier:) alors pourquoi sacrifier sa jeunesse pour des études universitaires pour un salaire de plombier --> c'est une pertes de temps et d'argent...
--pareil pour la filière droit-économie-gestion, nous en avons trop de ces diplômés et on ne sait plus quoi en faire.
- beaucoup de paysans de mon village Tazarka, trouvent que le retour sur investissement pour les études supérieures est non rentable. Certains trouvent même que le retour sur investissement pour l'école secondaire (collège) est non rentable aussi: Trop de sacrifices pour aboutir en fin de compte au chômage. Et de ce fait, ils laissent leurs enfants travailler la terre que de les envoyer au collège: c'est un problème d'optimisation et ils ont probablement raison de le faire.
bonne soirée
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique / -économique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.

