Par Dhia Bousselmi*
Le président Kaïs Saïed a, sans doute, sifflé le 25 juillet la fin d’une récréation qui duré une décennie. Des formations politiques, ont essayé alors de surfer sur la vague en essayant une récupération de dernière minute. Mais ce qui est sûr, c’est que le nouveau paysage est réservé à ceux qui ont toujours soutenu le président dès sa campagne électorale. Un club fermé dont les détails et les objectifs restent ambigus.
Dès la nuit du 25 juillet, après les mesures exceptionnelles et radicales prises par le président Kaïs Saïed, des dirigeants politiques ont déclaré que l’acte était légitime et constitutionnel et que le système est arrivé à sa fin. Un système qui a tenu toutes ces années à cause des compromis de ces mêmes leaders et leurs partis qui, aujourd’hui, cherchent à trouver une place dans « la nouvelle Tunisie ». Le débat sur la position du président de la République pourrait durer des jours voire des mois. Mais comment en est-on arrivé à ce stade ?
Les partis ont été dépassés par le président, car, ce dernier avait le courage et la conviction que seul un geste radical pourrait remettre les pendules à l’heure.
Des formations politiques, ont bâti leurs campagnes électorales sur le combat contre la pauvreté, d’autres ont investi des milliards pour chercher une immunité en guise de camouflage pour leurs actes criminels. Les islamistes, quant à eux, ont véhiculé un double discours qui a été dévoilé le jour où Abdelkarim Harouni a parlé d’indemnisations pour les militants d’Ennahdha. On ne peut pas nier que les problèmes des partis politiques en Tunisie sont essentiellement l’absence de vision et l’opportunisme.
Pour le moment, le président de la République est le seul décideur. Quant aux partis, ils se contentent d’être des forces de proposition. Mais pour le moment, ils restent écartés sans aucune interaction avec le palais de Carthage. Attayar, Watad, Tahya Tounes et même Ennahdha – premier parti responsable de la crise politique avant le 25 juillet – essayent de se positionner comme des acteurs principaux et ne veulent pas avouer qu’ils sont dans la marge pour la première fois depuis dix ans.
Devant une scène politique atomisée, le président a pris un chemin différent loin des canaux classiques de la communication et du dialogue. Le débat sur la démocratie directe et le danger de l’absence des partis politique n’est – pour le moment – qu’une façade pour les partis pour discréditer indirectement Saïed. Car, durant des années, la cour constitutionnelle, était soumise à des manigances politiques, pourtant elle est l’un des piliers de la démocratie.
Un mois après les décisions présidentielles, les partis politiques ont reculé face à un président qui a gagné la confiance d’une bonne partie du peuple (91% des intentions de vote selon les derniers sondages). Ennahdha, acteur principal de la scène politique avant le 25 juillet, est l’exemple concret de ce changement.
Pour le moment, la majorité des partis n’ont qu’un seul slogan : « Le système est mort, vive le président ». Ils veulent s’adapter à la nouvelle situation et composer avec le président. Ce dernier semble méfiant vis-à-vis de ceux qu’il considère comme la cause principale des maux de la Tunisie depuis une décennie.
*Dhia Bousselmi : Journaliste, écrivain et traducteur
Personnellement je les maudis, ces pestiférés doivent être en taule et être jugés le plus rapidement possible.
Là je suis d'accord avec vous au sujet de la secte !
Où JE SUIS PLUS DU TOUT EN ACCORD, avec vous, lorsque vous vous permettez d'insulter le CORAN le LIVRE -SAINT
de merde et je m'abstiens de citer le reste ! Attention s'en prendre à votre interlocuteur PAS à ma Religion et celle du Président KAIS.
Si vous étiez en Tunisie, ce jour même vous seriez coffré et vous dormirai à Mornaguia ! (Manai)
N'oubliez pas le châtiment de DIEU qui ne va pas tarder de vous frapper ! ! ! !
Nous souhaitons un système sain, démocratique, au service des citoyens, au service de la patrie et la nation où chacun retrouve ses droits, ses obligations et sa dignité complètement dissocié du marchandage de la religion, de la corruption, des querelles fracticides, des manigances, des tromperies, des mensonges et des promesses non tenues.
Une justice forte, efficace et indépendante.
C'est cette démocratie convoitée par la majorité du peuple pour deffendre et sauvegarder les intérêts du peuple et non d'une personne.
Le vrai sujet est le peuple et le système et non le système et une personne quel que soit son importance et son statut.
Si vous, je m'adresse à cette élite de penseurs, d'écrivains, d'honnêtes politiques , de journalistes, de braves militants et de deffenseurs de droit, vous essayer de réfléchir à la question, oubliez pour un moment le président, pour proposer des solutions raisonnables, présenter un projet, construire l'avenir.
J'ai prié B.N à maintes reprises, depuis des mois à essayer de retenir cette idée, organiser des tables rondes de réflexion et de propositions en invitant des personnalités fiables ( votre carnet d'adresses est bien garni, je pense, Mr Bahloul ) , ça aurait pu beaucoup mieux aidé.
Vous étiez un peu passifs là dessus vous B.N , à part qqe articles mitigés, " la piste Abdelkafi " était l'unique piste ?
Je vous ai proposer de changer de style, le journalisme autrement, qui contribue à l'élaboration d'idées porteuses de solutions.
Nous étions malheureusement un peu trop occupés à commenter les évènements, les déclarations de politiques en totale faiite.
Les médias aussi n'ont apporté que désolation, avec la même rangaine, inviter un ou des politiques pour nous les gonfler avec des discours et des bagarres à déplorer. Et ça a duré des mois et des années, nous assistons à un spectacle désolent sans pouvoir parvenir à faire changer justement ce système pourri.
Je me retourne vers vous Mr Bousselmi pour le même appel, essayer d'exercer votre talon pour nous proposer un bon plat résistant pour proposer des alternatives, critiquer c'est bien, c'est nécessaire mais creuser des pistes c'est plus constructif.
Des pratiques héritées des deux précédentes dictatures, qui tenaient fermement d'une main de fer sous prétexte, peuple non apte aux multipartismes.
Sept décennies passèrent, même après la fuite de Ben Ali, le processus perdure malgré un changement de régime constitutionnel, rien n'a pu dévier ce système d'un iota.
L'avènement du parti islamiste au pouvoir avec des satellites avec une certaine alliance de circonstance, la mauvaise gestion du pays où les tiraillements sont devenus quotidiens, agaçant plus un ! Le grain de sable grippal, et qui emporta le malade (système).
Le réflexe patriotique du président qui congédia le chef du gouvernement et les représentants du peuple.
Une prise en main tant attendue.
Un système est mort vivement qu'on remette les pendules à l'heure, et Mr Kais Saied prend en charge cette lourde tache pour assainir le pays.
Nous lui souhaitons réussite, et que le miséricordieux lui vienne en aide, et que toutes ces femmes et hommes patriotes '?uvrent pour remettre notre pays sur le droit chemin où chaque tunisien trouvera quiétude et respect, une justice indépendante, tous pour un ID'?AL la réussite de notre pays. (Manai)
L'article De Dhia Bousselmi résume honnêtement la situation Dans Le pays. Oui la majorité des tunisiens ont vomis les système actuel des partis et surtout Le cirque De l'ARP.
. Le parti invisible de K.Said c'est la masse des jeunes qui n'ont pas voté en 2014 et 2019 ( plus de 5O %). Disons que c'est des jeunes qui se sont organisés régionalement et en Catimini via les réseaux sociaux, et ce pour ne pas être infiltré par les mangeurs de partis (Ennahdha). La surprise était générale pour toute la scène politique qui s'est retrouvée marginalisée le 26 juillet.
Le nettoyage de la vie politique passe inéluctablement par celui de la justice, par les contrebandiers, bref par l'élimination de la corruption. Croyez moi, il faudra 6 à 7 mois pour le faire. Soyez tous patients, mon collègue universitaire Ne deviendra jamais un dictateur....C'est un Messi au service de son pays.
Ne nous a pas informé sur quel exploits extraordinaires base t'il sa panégyrique à faire couper les meilleurs des appétits !
On ne construit pas sur du vent ya si El Berrah, on construit sur des valeurs ou sur des hommes et femmes qui incarnent ses valeurs.
Journaluste slash ecrivain slash traducteur !
Takhla3 s3id mene b3id ! Tu peux ajouter slash meddah slash berrah.
Wa Allahu Ya3lèm !
dirigeants ou opportunistes sans vergogne ?
..."un président qui a gagné la confiance d'une bonne partie du peuple (91% des intentions de vote selon les derniers sondages)."
sources?
un peuple qui a fait une revolution contre un dictateur, le voici qui approuve un nouveau dictateur !!!
je ne sais où t'as étudié le joiurnalisme, mais c'est RISIBLE.
Il parle de choses comme si elles étaient des évidences. Par exemple, les « partis » qui « se contentent d'être des forces de proposition » ! Etes-vous sûr que ce sont des partis politiques !
Allez étudier les partis et revenez. Vous nous parlez de « forces de proposition », formule que vous avez trouvée quelque part, mais dites-nous quelles sont les propositions que ces partis nous ont faites.
Vous parlez de système, mais de quel système s'agit-il !
Vous êtes pour le moins ridicule et pire opportuniste.
Cela s'appelle le changement dans la continuité.
Encore une propagande qui n'as pas lieu d'être, vu que cette source ne vaut pas grand chose.
Les sondages en Tunisie sont biaisés.
Chacun tire la couverture de son côté.
Mais votre discours ne fait que mettre en évidence une prise de pouvoir illégitime et totale pour régner comme un roi. Votre article est d'un populisme affligeant.
10 ans ce n'est rien dans une démocratie aussi jeune. Il faut juste éduquer le peuple a être plus honnête car parmi eux il y aura des leaders...
Et tant que le peuple est aussi corrompu que ses élus il n'y a pas d'espoir.
Mais l'éclatement de la démocratie n'est dû qu'à KS et ceux en date du 24 août. Vous pouvez accuser qui vous voulez mais ce qui importe c'est la décision prise.
Le populisme mène directement à la dictature.