
Une série d’émeutes a éclaté dans plusieurs régions du pays après la mort accidentelle d’un jeune chômeur qui avait menacé de se suicider en escaladant un poteau d’électricité à Kasserine.
Kasserine : A Kasserine, les affrontements avec la police ont commencé dimanche 17 janvier quand un groupe de jeunes avait attaqué le siège du gouvernorat et brulé des pneus sur la voie publique. Mardi, 19 janvier, la violence monte d’un cran dans la ville. Les affrontements reprennent de nouveau. Les manifestants jettent des pierres et la police riposte par des tirs de gaz lacrymogène. Suite à cela, le ministère de l’Intérieur annonce le couvre-feu dans le gouvernorat de Kasserine. Mercredi 20 janvier, c’est encore une journée agitée. Après un calme prudent, les manifestants forcent la porte extérieure du siège du gouvernorat et pénètre dans la cour intérieure de l’établissement. L’Armée nationale était sur les lieux pour les empêcher de s’introduire dans les locaux. 23 personnes ont été blessées, 20 civils et trois militaires et policiers, selon un bilan, arrêté hier, du directeur régional de la Santé à Kasserine.
Les affrontements ont repris de plus belle dans l’après-midi du 20 janvier quand des manifestants ont jeté des pierres sur les forces de l’ordre qui ripostent par des tirs de gaz lacrymogènes.
Thala et Feriana : La violence s’étend, mardi soir, à Thala et Feriana, deux délégations de Kasserine. Des affrontements sporadiques sont enregistrés dans la soirée du 19 janvier.
Béjà : Plusieurs travailleurs occasionnels sont allés, hier, 19 janvier 2016, au siège du gouvernorat à Béjà pour demander la régularisation de leur situation.
El Fahs (Zaghouan) : Des citoyens sont sortis, ce mercredi 20 janvier, manifester dans les rues d’El Fahs, réclamant du « travail » et du « développement », selon nos confrères d’Express Fm. Ils ont mis le feu dans des pneus et barré la route menant aux gouvernorats du Nord-Ouest. Ils ont exigé de voir le gouverneur sans quoi ils continueraient à occuper la voie publique.
Siliana : Environ une trentaine de travailleurs occasionnels se sont rassemblés ce mercredi 20 janvier 2016 devant le siège du gouvernorat demandant de rencontrer le gouverneur. Les protestataires réclament de meilleures conditions salariales.
Tunis : Quelques manifestations pacifiques de soutien ont eu lieu, hier et aujourd’hui, dans l’avenue Habib Bourguiba à Tunis. Certains manifestants sont entrés dans le siège du gouvernorat de Tunis à la rue de Rome.
E.Z.
Crédit photo : Nessma
Commentaires (27)
Commenterau sujet du travail
ntc | 21-01-2016 15:17
Les Assistés..
vous êtes tous une bande de paresseux
***=bon a rien =paresseux
Formation néant: enseignement néant.
Voilà ce que veulent les jeunes tunisiens, imiter tout ceux qui se sont enrichis, donc comme précisé avec les magouilles. Et tout le monde vous dira, aucun ne peut contredire de l'Est à l'ouest, du nord au sud, qu'ils ne veulent par travailler mais trinquer et de permettre le luxe ;
Mettez-vous à un instant dans n'importe quel endroit de la capitale ou même un autre et analysez leur comportement, ainsi que la façon de parler et de penser, puis dites si on a tort ou raison ?
Et puis tout en tenant compte les incitations de naghdha qui ne cesse de provoquer ses habituels sabotages ; Bon ! Il ne faut pas oublier que ce qui se passe en cette période, est très crucial pour eux.
Par ailleurs, comment veut cet invité donner du travail par un cadeau (pour s'acheter une terre agricole lorsque à l'époque, il fallait travailler et économiser pendant des siècles), et ce à plusieurs présumés chômeurs, mais qui ne veulent jamais apprendre un métier d'autant qu'ils ont vu que d'autres se sont enrichis en un clin d''il par des interventions douteuses ou des magouilles de décence. A ce miment-là, d'après cet invité, il faut toute la superficie de l'Afrique et encore si cela suffit, pour accorder soi-disant du travail, non mais son idée (avec plusieurs) c'est de massacrer l'Etat tunisien.
Ce qu'il faut, alors que maintenant plusieurs commodités de transport (de groupe ou individuels propriétés des organismes même pour un jardin d'enfants) et d'équipements technologiques perfectionnés existent, il faut que des institutions interalliées par les domaines agricoles, informatiques, administratifs, comptabilités et autres relations humaines, soient édifiées pour imaginer plusieurs emplois, et le pays soit développé. Et non pas offrir la richesse à un individu sans contrepartie, sauf quoi il massacrerait le pays ou se fait tuer ; d'abord cette question de suicide (très bannie par l'Islam et devenue comme une plaisanterie) dépend de l'instruction, de l'enseignement et de la culture.
Et on ne peut en vouloir aux membres (ou députés) de l'ANC car la majorité (comme nahdha) est culturellement très limitée.
Tout le monde attend les solutions qu'on ne voit pas venir!.
Qu'ils se magnent un peu et qu'ils agissent en adultes responsables et non en bandits; ils brûlent, ils brûlent ils n'ont appris à faire que cela on dirait; ils vont tout brûler et une fois ils ont tout transformer en cendre, ils vont se retrouver super-chômeur avec tout le monde.C'est satisfaisant comme résultat!
D'un autre côté notre cher gov n'a toujours pas un plan de développement clair pour chaque région pour les 5 années à venir; par ce que s'il avait un programme clair, tout un chacun saura quand et quoi s'attendre de ce gouvernement . Hélas les 4 Partis au pouvoir ont abandonné le Gov à son propre sort et ils se sont mis à vaquer dans leur mic mac, d'où la division des uns et la sortie des griffes des autres, au même moment les affaires des citoyens sont dans l'oubliette.
l'histoire se repete pour ceux qui l'ignorent
hhhhh
l'etranger dites donc vous revez de la tunisie vous
seriez vous des nostalgiques qui revent d'un retour en tunisie
mon ami a part venir en touriste ou en mission de travail ya aucun autre moyen
que les manifestants scinceres se retirent pour devisager les terro infiltres
si ces des intrus genre terroristes et trafiqua,nts de drogues infltries de toutes evidence
eh j'appelle les demandeur d'emplois d'arreter leur manifestation et de se retirer chez eux pour devisager ces malfaiteurs

