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Le PDG de la pharmacie centrale : Le marché des médicaments devrait se stabiliser d’ici la fin de cette semaine
31/07/2018 | 14:28
2 min
Le PDG de la pharmacie centrale : Le marché des médicaments devrait se stabiliser d’ici la fin de cette semaine

 « Le marché des médicaments devrait se stabiliser d’ici la fin de cette semaine » a indiqué, ce mardi 31 juillet 2018, le président directeur général de la Pharmacie centrale, Aymen Mekki sur Shems FM.

Le PDG de la pharmacie centrale a souligné que les efforts conjoints de la présidence du gouvernement et du ministère de la Santé ont fini par aboutir au réapprovisionnement en médicaments qui ont connu récemment des perturbations. « La pharmacie centrale a l’exclusivité de l’importation des médicaments étrangers mais en ce qui concerne les médicaments produits localement ils passent par un distributeur qui fournit les pharmacies. Donc quand nous parlons de stock disponible, ceci suppose que les patients doivent trouver les médicaments chez les pharmacies, dans le cas contraire cela veut dire qu’il y’a un problème au niveau du réseau de distribution. La contrebande en est un mais il y a aussi le gaspillage et la fuite de médicaments dans certains établissements de santé publique ainsi qu’un problème de liquidité entre les privés et les distributeurs. Nous œuvrons en ce moment, avec le syndicat des distributeurs de gros, l’ordre des pharmaciens et le syndicat des pharmaciens du privé, à diagnostiquer l’origine du problème » a-t-il poursuivi.

 

Aymen Mekki a précisé qu’une accumulation de facteurs a conduit aux perturbations dans le secteur des médicaments. Il a formellement démenti la liste des 200 médicaments non disponibles publiée par le syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie affirmant que des stocks de ces médicaments existent bel et bien à la pharmacie centrale. « Nous avons eu recours à un crédit pour combler 50% de nos dettes envers les laboratoires et parmi ces laboratoires certains ont pris en otage la santé des tunisiens. Cela nous a amenés à la réflexion sur un moyen de ne pas être dépendants d’un produit délivré par un seul laboratoire et de diversifier les partenaires étrangers ou encore la production locale » a-t-il conclu.

 

M.B.Z

31/07/2018 | 14:28
2 min
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Commentaires (9)

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Aida Laz
| 01-08-2018 16:47
Cette institution qu'est la Pharmacie Centrale est obsolète.
Elle a été créee dans un but noble dans la foulée de l'indépendance pour permettre aux citoyens aisés ou modestes d'avoir accès aux médicaments.
Aujourd'hui il en va autrement car la corruption bat son plein à tous les niveaux
Les éléments qui signalent les infractions sont sanctionnés ou limogés carrément.
Le ministre qui a essayé de mettre de l'ordre a été limogé manu militari.

Aîda Laz
| 01-08-2018 16:39
Le discours officiel n'est pas crédible.
Comment peut-on croire que les patients ont délibérément fait des réclamations pour des médicaments existant sur le marché?
Comment peut-on croire que le syndicat des pharmaciens signale des médicaments en rupture de stock alors que ces produits sont en vente dans leurs pharmacies
Comment peut-on croire que des médecins hospitaliers tirent la sonnette d'alarme pour certains produits vitaux pour les operations chirurgicales alors que le stock existe
C'est un discours pour couvrir l'incompétence d'un ministre dépassé par la fonction et qui a mieux à faire avec le démarrage de sa clinique privée.
Il faut espérer que ce problème soit réglé au mieux et surtout ne se reproduira plus.

adel
| 01-08-2018 13:04
'?'. mais pas aussi grossièrement.

Citoyen_H
| 01-08-2018 09:48
Entièrement d'accord avec vous.
Une simple lecture des bilans comptables de la pharmacie centrale, suffirait pour localiser la période du début du déclin de cette administration.

Auditionner les ministres de la santé et des finances, les directeurs en place durant la dite période, nous révélerait infiniment d'indices quant aux responsabilités.

Châtier durement les coupables, donnerait matière à réfléchir pour tous les responsables irresponsables en place.
Cela devrait s'appliquer à tous les ministères et à toutes les administrations.
"Il n'y a pas de feu, sans fumée".

Salutations.

rz
| 01-08-2018 08:56
Le problème n'est pas être pris en otage par les Laboratoires étranger mais être solvable et payer à temps ses acquisitions. Pourquoi ne pas se décharger de cette importation et laisser des privés (des Pharmaciens) s'en charger en tant que professionnels et en leur fixant les conditions d'importation par un cahier de charge et en se dotant par la même occasion d'un Laboratoire de contrôle moderne digne de ce nom, pour délivrer des AMM en bonne et du forme et cela n'est pas utopique car les spécialistes sont déjà là et n'attendent que le feu vert des autorités. Quant à la disponibilité du médicament aux patients, Mr le PDG accuse le secteur de distribution dans le privé et la mauvaise gestion dans les hôpitaux et la contre bande: actuellement 2000 à 3000 jeunes Pharmaciens sans emploi n'attendent que la libéralisation du secteur (Loi 73 et son Art.29) pour combler tous ces déficits structurels qui n'auront comme conséquence qu'une production de services efficaces et fini avec ce laisser-aller qui n'a que duré.

MFH
| 31-07-2018 17:24
Bien entendu, un exemple par rapport à ses faibles ressources.
Depuis l'indépendance, jamais au grand jamais, la santé n'a été aussi négligée et laissée pour compte comme aujourd'hui. Le Ministre, les directeurs d'hôpitaux, le PDG de la Pharmacie Centrale, sont tous responsables du pourrissement de situation et doivent obligatoirement répondre de leurs actes.

Imed
| 31-07-2018 17:06
Tout est de travers.....l eau,...le lait ...les medicaments et quoi encore... et que font nos honorables representants du peuples..? ils ne sont meme capables depuis plus de trois ans de pondre la loi instituant la cours constitutionnelle....ils jouent les prolongations......apres 2019.

Ali Baba au Rhum
| 31-07-2018 15:32
il continue de mentir !

Abou Walid
| 31-07-2018 14:42
Le conditionnel utilisé n'exclue pas une ou plusieurs autres éventualités, s'agissant d'une question vitale, je ne peux dire que croisons les doigts et attendons !