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Le ministre de la Justice à propos de l'affaire Maher Manaï : la politique de l'autruche !
06/08/2015 | 16:31
2 min
Le ministre de la Justice à propos de l'affaire Maher Manaï : la politique de l'autruche !

Le ministre de la Justice, Mohamed Salah Ben Aïssa, était l’invité de Chaker Besbes sur Shems FM le 6 août 2015. Entre autres sujets, il a évoqué l’affaire Maher Manaï.

 

Le ministre de la Justice a déclaré qu’il fallait avoir de nouveaux éléments confirmés pour pouvoir ouvrir de nouveau le procès du jeune Maher Manaï. Pour ce faire, le ministre a assuré avoir lu et relu le dossier et les décisions de la cour de cassation et n’y a trouvé rien à redire.

 

M. Ben Aïssa a déclaré qu’il ne fallait pas ouvrir de nouveau ce type de procès sur la base de « simples déclarations ». Il a ajouté que si cela était fait, non seulement ça toucherait à la justice mais « pourrait ébranler la confiance des justiciables en notre système ».


On rappellera que Maher Manaï est emprisonné depuis 2004 et qu’il avait été condamné initialement à la peine de mort avant de voir sa peine commuée en prison à vie. Lors de l’interrogatoire, la police a cassé la main du suspect pour pouvoir apposer son empreinte sur le document de ses aveux, selon l'enquête menée par le journaliste Samy Ghorbal et son équipe ainsi que selon les déclarations de son avocat Taïeb Bessadok.

 

Durant le procès, il n’a eu droit à aucun témoignage à décharge car ils ont été refusés par le juge sachant que certains de ces témoignages attestent de la présence de Maher Manaï ailleurs que sur les lieux du crime.

 

Par ailleurs, le meurtrier qui a commis l’assassinat dont était accusé Maher Manaï a avoué, à plusieurs reprises son crime. Des aveux qui ont été consignés par les autorités compétentes. L’ironie du sort a voulu que le vrai assassin soit emprisonné dans la même cellule que Maher Manaï. Aujourd’hui encore, le dossier n’a pas bougé et le ministre de la Justice ne trouve « aucun élément nouveau et confirmé » pour lever cette injustice et a peur pour la « confiance des justiciables ». Garderont-ils cette fameuse confiance en entendant et en lisant le récit de la catastrophe Maher Manaï ? On laissera au ministre le soin de répondre à cette interrogation…

 

Marouen Achouri 

 

06/08/2015 | 16:31
2 min
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Commentaires (10)

Commenter

fethia
| 07-08-2015 16:09
avec tout ce qui se passe au niveau de la magistrature ces jours-ci surtout en rapport avec les dossiers des présumés terroristes, je me demande s'il y a un seul tunisien qui garde confiance.

el khlifi mokhtar
| 07-08-2015 15:46
Ce journaliste n'est pas à la hauteur.Manque de professionnalisme et recherche de buzz.La situation est exceptionnelle et il n'en est pas conscient.

TAW TCHOUFOU
| 07-08-2015 15:26
Mr Ben Aîssa peut dire ce qu'il veut , mais les Tunisiens constatent une seule chose : il ne dirige pas son administration et son ministère est encore aux mains d'Ennahda !
Malgré les arrestations à la pelle pour rassurer le populo et la communauté internationale , toutes ces gesticulations médiatiques n'auront servis à rien : les juges relâchent en catimini et " à la pelle " également !
Dernier exemple , l'affaire du Bardo et les CPRistes qui montent au créneau pour élargir encore un peu plus de monde , et cela malgré l'avis contraire des enquêteurs !
Les magistrats nommés par la troika semble inamovibles et ont toujours le dernier mot....pourquoi ? Et pourquoi Nidaa semble " paralysé " par cette situation , que nombres de ses propres députés reconnaissent !
L'actuel ministre devrait avoir le courage de corriger les choses , de renommer des professionnels et d'arrêter de tergiverser ! Mr Bhiri , lui , n'a pas eu de ces états d'âmes , et tout le monde s'en souvient !

shut up
| 07-08-2015 08:16
admettez votre échec !

avouez votre impuissance !

dites-le que des juges corrompus et partisans sont indéboulonnable a cause de ghannouchi et Bce !

ayez un minimum de fierté au moins par rapport a votre famille !.. crachez la vérité et démissionnez !

Soyez un HOMME !

illopi
| 06-08-2015 23:34
Si ce cas etait presenté en Europe, le juge aurait été sanctionné par le conseil de la magistrature. Mais comme la Tunisie est une dictature, aucune responsabilité ou remise en question n'est due

JOHN WAYNE
| 06-08-2015 22:34
Que cache la visite secrète récente du général Syrien Ali Mamlouk, chef des services secrets de Bashar Al Assad, à Ryadh en Arabie Saoudite?
Et celle du Ministre des Affaires Etrangères Syrien Walid Moallem à Téhéran du 4 Aout 2015 ?
Vos chances de le savoir sont faibles, très faibles même car vous êtes un peuple dont les diplômes n'ont pu guère effacer ignorance et sous-développement tenace que vous avez gardé jalousement en vos esprits de bipèdes aux aisselles touffues et aigres, pendant six décennies d'une Tunisie glorieuse.
La Tunisie et son peuple n'existent plus car l'histoire a cette faculté prodigieuse d'écarter les traitres par un processus d'élimination aussi tranchant que la revue des copies soumises à la Sorbonne par des étudiants de première année.
Vous êtes un peuple qui se croyait au firmament de l'histoire mais qui se retrouve licencié et congédié par les pays dont les peuples sont courageux et dignes.
Désormais, votre opinion dans le monde compte pour beurre et votre révolution indispose même le plus tiers-mondistes.
Le monde civilisé admire Cecil le Lion, mort courageusement et dans la souffrance après avoir trainé une flèche en son corps meurtri pendant des jours.
La mort de Cecil le Lion est aussi courageuse et digne que celle de l'autre lion du monde Arabe. Son nom est Mouammar Kadhafi et sa mort pèsera lourd pendant longtemps sur la balance divine du destin que le tout puissant attribue aux peuples.
Comparez la mort de Cecil le Lion, de celle de Mouaamar Kadhafi, à vos morts qui passeront inaperçues dans une Tunisie plongé dans un protectorat Américano-Qatari dégoutant.
Cirer les bottes de John McCain, lécher les hémorroïdes de George Soros a grand coups de langue râpeuse, et masser le corps dodu et gras de Hillary Clinton en chantant des louanges à Allah, ne vous ont servi à rien. Les encouragements et l'admiration du monde sioniste se sont estompées et les prêts en dollars ne sont jamais arrivés aux caisses vides de la banque centrale.
Des caisses qui furent encore plus vides à l'instant où des liasses de devises étaient transférées de nuit au palais de Sidi Bou Saïd afin d'incriminer le général Ben Ali, ce Giap Tunisien que vous avez trahi.
Que vous soyez un peuple de lâches et de menteurs est le moins que l'on puisse écrire.
La visite de ces deux personnalités Syriennes me rappelle celle Pham Van Dông à Paris. Cet homme que j'admire autant qu'O Chi Minh, que Bourguiba, que Nasser, que Kadhafi, et que Ben Ali.
Lorsque les puissances coloniales reconnaissent leur défaites, elles savent aussi bien que les Tunisiens, retourner leur veste.
Une entente secrète serait en négociation entre Washington, Moscou, Téhéran, et Ryadh.
Celle-ci inclura un paysage géopolitique ou Bashar Al Assad serait reconnu comme Président légitime de la Syrie en échange de garanties de Téhéran concernant une non-agression de l'Arabie Saoudite.
Cette entente inclurait aussi un abandon de l'aide Iranienne aux Houthis et un retour au Yémen de l'ex Président pro-américain Abed Rabo Mansour Hadi.
Il faut dire que jamais comme auparavant, la CIA n'a fait preuve d'incompétence depuis la guerre du Vietnam quand elle croyait que la Chine allait envahir le Vietnam.
Les preuves se trouvent dans cette défaite cuisante à Aziz le 30 Juillet, de la 30eme division de l'armée Syrienne libre contre Al Nosra. Al Nosra qui équipée de véhicules tout terrain américains a littéralement écrasé l'armée Syrienne Libre dont le commandant Nadim Al Hassan revenait d'un entrainement de la CIA a Gaziantep en Turquie.
La guerre en Syrie est une guerre ingagnable ni pour la Turquie qui s'en sert de décor pour bombarder son ennemi juré le PKK, ni pour la CIA, ni pour aucune faction Syrienne qui combat Bashar Al Assad dont le courage et l'intelligence seront un jour cités au même titre que celles de Nasser dans l'affaire du Canal de Suez.
Même après le complot du printemps Arabe qui n'a touché que les peuples faibles et corrompus comme les Tunisiens, il existe des peuples Arabes dignes aux leaders incorruptibles.
L'ombre du Martyr Kadhafi plane sur ce conflit qui aura un jour un seul peuple de vaincus humilié par l'histoire et l'univers : les Tunisiens !

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.

Ridha_E
| 06-08-2015 21:21
Pourquoi les défenseurs des personnes impliquées dans le terrorisme et d'actes crapuleux ne bougent pas dans un tel cas ?
Où est Samira, Ben Amor et tous les autres ?

lyne
| 06-08-2015 20:11
Rien n'a changé mais on a comme prime saleté pauvreté terrorisme

Mansour Lahyani
| 06-08-2015 18:43
C'est dramatique, ubuesque, révoltant... Y aura-t-il assez de noms pour qualifier l'attitude de la "Justice" dans cette affaire ? Et celle des politiques, qui n'est pas plus brillante ?? BCE avait, me semble-t-il, promis de reprendre ce dossier : l'at-il oulié, perdu de vue, depuis qu'il est à Carthage ??

HatemC
| 06-08-2015 16:47
...Que font ses avocats ??? Pourquoi donc les avocats ne présentent pas des preuves pour rouvrir le dossier ????
C'est à eux de le faire ....
Ont-ils des preuves concordantes pour l'innocenter en dehors des aveux ?????
ADN ... témoins ... ???
Je ne comprendrai décidément jamais les avocats formés en Tunisie ....
Que des orateurs qui brassent de l'air ...
Manai ... CHANGE D'AVOCATS .... les actuels ne sont que des TIRE AU FLANC ... Il est trop facile de remettre un condamné en liberté sur les seuls aveux d'un autre condamné .... Calmons nous et laissons la justice faire son taf .. si au moins ses avocats s'inscrivent dans ce schéma ... Il est en taule à cause de ses avocats incompétents .... HC