
Le ministère des Finances a rendu public un communiqué, mardi 4 mai 2021, assurant que les agents du contrôle des impôts, de la comptabilité publique et du recouvrement avaient entamé une grève générale ne respectant pas les procédures légales d’usage, notamment, dans le contexte sanitaire et économique difficile.
Le ministère a tenu à préciser que la prime de recouvrement et de contrôle des impôts était une prime annuelle accordée aux agents selon un décret gouvernemental. Toutefois et tenant compte des circonstances exceptionnelles liées à la crise épidémique, le montant minimum de la prime a été fixé à 85% du montant accordé l’année précédente.
Le ministère ajoute qu’une réunion de négociations a eu lieu avec la partie syndicale pour donner les explications nécessaires quant au calcul du montant de la prime, ce qui a été refusé par la partie syndicale.
Ainsi le ministère a réitéré son respect au droit à la grève, cependant il a mis en garde contre les répercussions de toute forme de protestation ne respectant pas les procédures légales, outre leur impact sur la mobilisation des ressources de l’Etat.
Le ministère a mis l’accent sur les efforts et les sacrifices de tous ses agents et les appelle à lever la grève illégale et à prendre en considération l’intérêt suprême de l’Etat.
Rappelons que les agents et cadres des directions générales des recettes de finances et bureaux de contrôle des impôts ont observé, jeudi 29 avril 2021, un sit-in de protestation de deux heures.
Les protestataires manifestaient leur colère contre le ministère des Finances qui, selon l’avis de grève, n’a pas respecté ses engagements sur les primes qui leur sont attribuées. Les agents revendiquaient,également, la publication du statut des agents du contrôle des impôts, de la comptabilité publique et du recouvrement dans le Jort.
S.H
Les grévistes abusent de leur droits de grève , car ils sont payés même en étant en grève ce qui est étonnant, même au pays des droits de l homme cet avantage n est pas de vigueur.
L Etat doit prendre ses responsabilité et assure une continuité de service.
Les contribuables doivent savoir que c est eux qui paient en grande partie le salaires de ces grévistes.
Honnêtement, je ne sais pas si les syndicats connaissent leur droits et si l Etat est en mesure d y répondre car c est manque à gagner auquel elle réagit pas