
La présidence du gouvernement a publié, durant l’aube du 4 juin 2022, un programme intitulé "Programme national des réformes". Ce document comporte une soixantaine de slides faisant un état des lieux, rappelant l’impact des crises provoquées par la propagation du Coronavirus et par le conflit russo-ukrainien et citant les principaux axes de réformes.
La présidence du gouvernement a affirmé dans le document que ce processus réformateur reposera sur les principes tels que la justice sociale, la transparence, la lutte contre la corruption, l’adoption d’une approche participative. Ainsi, la présidence du gouvernement a indiqué que plus de 400 hauts cadres ont été consultés en plus des partenaires sociaux.
Les axes des réformes sont :
- L’encouragement de l’entrepreneuriat et la consécration des règles de la concurrence loyale
- Le soutien à la résilience du secteur financier
- Le développement du rendement et de la compétence du secteur public
- Le renforcement de la numérisation
- La valorisation du capital humain
- Le soutien de l’inclusion sociale
- Le développement durable
Ces éléments, selon le programme permettront de réaliser les objectifs suivants :
- La réinstauration de la confiance et de l’investissement privé
- Le soutien de l’activité économique
- L’efficacité de l’administration et des entreprises étatiques au service du citoyen et de l’économie
- Le développement social
- Une économie capable de faire face aux crises
A noter que ce programme, selon la même source, représente l’une des étapes d’une approche globale portant sur la vision économique de la Tunisie 2035. Approche qui, selon Sadok Belaïd, président coordinateur de la commission nationale pour une nouvelle République, sera fixée suite aux réunions de cette structure et non-pas par le gouvernement. Ce dernier n’a d’ailleurs pas été convié à la première réunion du comité des affaires économiques et sociales.
Afin de consulter l'intégralité du programme cliquez ici.
S.G

Oui, aujourd'hui un lycéen en ferait autant, voire mieux, dans n'importe quel pays développé (pas en Tunisie malheureusement).
Qui, quoi, comment, quand? Rien n'est étayé, expliqué, attribué, chiffré ou daté, on entasse des titres pompeux, des banalités qui ne veulent rien dire.
Qui peut croire que le FMI va accorder le moindre crédit à un tel document.
Je ne sais plus s'il faut rire ou pleurer...
Le problème c'est l'infrastructure totale. Des boîtes de dérivation pleines. Des coupures intempestives. Des débits non respecté. Des câbles ADSL en aérien et non une structure enterré.
La digitalisation ou numérisation commence par ça .
Avec quel argent
Je parle même pas du reste du programme qui ne parle pas de l'économie en générale, de l'emploi des jeunes etc.
C'est vraiment triste de voir que les gens et en particulier l'utica ne voit pas que ce n'est pas avec un tel programme que les investisseurs vont revenir..
L'utica doit prendre position pour un programme réel et non pas un programme d'une carte de restaurant au Sejoumi.
Mais pourquoi des R'?FORMES, le pays va bien...
le développement de l'exclusion public durable de la résilence du secteur financier humain de la numérisation loyale ...

