
Charfeddine Kellil, avocat d’Afra Ben Azza, est revenu dans un post Facebook publié hier, 17 décembre 2015, sur la raison de l’arrestation de sa cliente. Il y dément, d’emblée, la version avancée par Walid Louguini, porte-parole du ministère de l’Intérieur.
Afra n’a pas été arrêtée pour avoir dénigré les forces de sécurité, affirme-t-il, mais parce qu’elle avait dénoncé sur les réseaux sociaux les abus et la sauvagerie d’une police qui prétend être « républicaine ». « La preuve c’est qu’Afra a été confrontée par des copies de ses publications sur le net, notamment celles qui concernent les dérapages de l’institution sécuritaire », a-t-il argué.
Me Kellil accuse le MI de se détourner de l’essentiel de sa mission, à savoir traquer les sites prônant le terrorisme et démanteler les cellules qui les chapotent, pour resserrer l’étau autour des jeunes. Il est, par ailleurs, revenu sur les conditions d’arrestation de la jeune femme. « Afra a été envoyée aux geôles où le confort total, les mœurs raffinées et les services de qualité », a-t-il ironisé.
L’avocat accuse également la police d’avoir délibérément trompé le ministère public en lui fournissant une version des faits inventée de toute pièce et « peaufinée grâce à leur expertise en matière de droits de l’Homme ».
E.Z.

Commentaires (11)
Commenterréctificatif
La honte
@salut Léon et @Amal
Salutation,en attendant tes excuses!
Bonjour Amal
Je suis heureux que vous appréciez l'humour(corrosif)!Vous avez raison le sujet est grave,mais surtout révoltant et démoralisant!Je lis souvent,moi aussi,les commentaires et j'apprécie les votres.
@ tounsia2
Absolument. ALors que la police s'occupe des terroristes, et appelent les parents des ados en révolte lorsque ceux-ci dépassent les bornes.
Et heu... était-elle vraiment libre de dire ce qu'elle voulait?
Le diable s'habille en Prada
Le passage au violon de cette fort belle tunisienne au regard ravageur, fait dire à tounsia2 qu'entre la belle et la bête, elle choisit la police !
Personnellement, étant plus proche de la bête que de la belle, j'ai mis en évidence l'absence dans ce pays d'une justice digne de son nom, non pas une justice aveugle, comme certaines sculptures tendent à nous le faire croire, mais une justice aux yeux ouvert sur le monde et sur notre actuelle société.
Sur ces propos, Dame Kairouan s'annonce -comme dans les jeux de poker- et précise que Ons Hattab est une femme de Kairouan, en précisant « n'est-ce pas ».
Je me dois de répondre à l'injonction et je plaide non coupable car s'il est vrai que j'ai parlé de « femmes de Kairouan » à propos de niqabées et si par imprudence j'ai évoqué leurs volcans en éruption, c'était un simple clin d'o e i l à James Joyes « Gens de Dublin »
Pour ce qui est des « sinines » j'en appelle à Jacques (Lacan bien sûr) pour mordre à pleines dents les pommes d'hiver !
Bien à vous ma chère Kairaoun
On refait le match !!!! 3 claques dans la gueule !!
Maintenant tout pseudo militant ... de plus affilié au CpR ... me fera chanter si mon projet ne lui revient pas ????
La Tunisie est prise en otage ... voilà tout par de pseudos cyber collabos ...
Pour transformer un local ... on doit maintenant avoir plusieurs autorisations ????? meme des pseudos militants ???? 3 claques dans la gueule pour lui remettre les idées en place ... et qu'elle s'occupe de ses études ... Hatem Chaieb
c'est mon avis et je le partage...
L'entre-deux, sans debut ni fin...
"Toute cette agitation camoufle l'essentiel, c'est à dire, l'impossibilité pour l'Etat et les gouvernants de trouve la juste voie de gouvernance." (Dixit Slaheddiine)
Voila qui est pertinemment bien resume, Slaheddiine!
On nous fatigue, mediatiquement et politiquement, avec autant de polemiques, faux debats, fausses peurs, et, de plus, fausses solutions miracles et communications opportunistes a la presidentielle!
Tout change mais rien ne change dans notre pays - et pour cette jeunesse - voues (jusqu'a maintenant) au sous-developpment durable et au chomage permanent.
Entre temps, nos gouvernants et nos representants a l'ARP se preparent aux souveraines festivites du Mouled, et on aura l'honorable droit aux photos des Ons Hattabs [une femme de Kairouan, n'est-ce pas] entrain de mettre les touches finales a leurs bols d'Assida.
Pourvu que ca dure, ou "Snine Deima", comme on dit tourjours entre Tunisiens!
PS. Juste pour un clin d'oeil lacanien entre langage et inconscient , "Snine" est le pluriel de "Sounna"...!
Attention danger !
Donc rien à voir avec les faits actuels.
Elle reconnaît avoir insulté la police.
Son avocat crie au loup : bon coup de pub.
Le président dit qu'à 17 ans c'est une gamine donc il faut la laisser faire.
Tout ça n'a ni queue ni tête !
La Loi c'est la Loi et TOUT LE MONDE DOIT ÊTRE LOGE A LA MÊME ENSEIGNE !
Sinon, c'est ouvrir une grande porte pour casser ceux qui nous protègent. Parce que quand on a besoin d'eux, on est content de les trouver !
Il ne faut pas l'oublier.
Donc attention danger à tout ce remue-ménage...
Quand la manipulation devient reine!
Tounsia2,
c'est réellement un sujet très délicat où la manipulation est évidente chez tous les protagonistes qu'il s'agisse de la police, de la justice ou de la personne incriminée.
La police au nom de la lutte contre le terrorisme, dépasse parfois les lignes rouges et il est pratiquement impossible de faire valoir les droits de la personne quand la police en abuse de ses prérogatives.
La justice -bonne mère- couvre autant qu'il est possible son bras armé qu'est la police.
Enfin la personne incriminée, qu'on nous présente par des images si esthétiques qu'on la prendrait pour un ange tombée du ciel, ange que la police aurait confondu avec un démon si beau qu'on tomberait dans le panneau.
Au milieu de cette avalanche, BCE y ajoute une couche, ou une louche de soupe de bon père de la nation et en particulier bon père de famille qui ne voudrait pas que cette belle demoiselle séjourne plus longtemps que nécessaire dans les géoles de l'Etat.
Nous sommes, chère tounsia2, en plein dans la manipulation et la politique du spectacle, où chacun tire la couverture vers lui sans se rendre compte que la vérité est bafouée par tous du simple citoyen au chef de l'Etat.
Toute cette agitation camoufle l'essentiel, c'est à dire, l'impossibilité pour l'Etat et les gouvernants de trouve la juste voie de gouvernance.

