
Le porte-parole de la Cour d'appel de Sousse, Hedi Khsib, a indiqué, dans une déclaration à l'agence Tap, mercredi 29 mai 2024, que la cour a transféré le dossier de l'affaire Instalingo au Tribunal de première instance de Sousse 1 pour qu'il soit examiné par la chambre criminelle, ajoutant qu'une date sera fixée pour le début des audiences publiques.
Le responsable judiciaire a précisé que la Cour d'appel a transféré le dossier de l'affaire qui lui a été soumis après que la Cour de cassation a rejeté, hier mardi, toutes les demandes de pourvoi présentées par le comité de défense des accusés contre la décision de la chambre des mises en accusation de la Cour d'appel de Sousse. Celle-ci avait ordonné, depuis le 20 juillet 2023, le transfert du dossier à la chambre criminelle du tribunal de Sousse 1, maintenant ainsi les charges retenues contre tous les accusés dans cette affaire.
Parmi les accusés figurent la journaliste Chadha Haj Mbarak, le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, et l'ancien porte-parole du ministère de l'Intérieur Mohamed Ali Aroui.
Les prévenus vont être jugés, notamment pour atteinte visant à modifier la structure de l'État, incitation des habitants à s'attaquer les uns les autres, provocation d'émeutes, de meurtres et de pillages sur le territoire tunisien et outrage au président de la République.
S.H

Alors, ou bien nous sommes de petits ingrats dont l'inconstance est connue, capables de nous laisser berner par le dernier tartarin venu pour le trahir sans hésitation et se jeter dans les bras du nouveau plaisantin à la mode; ou bien mieux, nous sommes un peuple voué à subir les affres des turbulences sans y consentir puisque nous en serions les auteurs inconscients...
Ce qui apparaît vraisemblable, c'est cet engouement pour les intrigues, les petits coups et les combines. Un art assez bien distribué dans les contrées de Mare Nostrum qu'il est dit que le Génie du monde y vit le jour.
Civilisations, cultures et religions y naquirent qui ont essaimé dans l'univers jusqu'à embrasser tout le monde connu.
Il faut le faire !
Alors, Instaligo, à côté de ces exploits, c'est à peine un conte....
Et en matière de conte, ils ne semblent pas avoir montré du talent.
Hésiode, Aristophane, par leurs récits enchantent l'intelligence bien avant de l'influencer, ou la réformer.
Nos fabulateurs ont fait de leur mieux, ils sont pris comme des rats, leurs amis en sont marris et nous autres pas même surpris d'assister à un tel manège.
On attend le retour de Hamadi Jbali.
Mais, au fait! Nous avons connu des ministres dont les CV étaient chargés au point de faire pâlir de jalousie les professeurs émérites.
Qu'il était bon, le temps de la révolution!.
C'est peut-être de cette séquence bénie que date cette passion des légendes cocasses, au point qu'on peut regarder l'affaire du "prophète tunisien" non comme une invention mais une résurgence de ces temps où tout ETAIT POSSIBLE.
Avec un faible pour le pire, surtout.
Idem pour les Guignols du Maghreb et autres émissions de télévision.
Tout cela pour favoriser BCE. On voyait que tout cela était téléguidé et financé.
Tellement flagrant que lorsque BCE est devenu président, ce parfum s'est évaporé, l'émission des Guignols du Maghreb a disparu du petit écran.
Intalingo a été le moyen de partis politiques qui voulaient utiliser la même recette que les soutiens de BCE en 2013-2014 en utilisant des entreprises comme écrans.

