
La nomination de Salwa Abassi en tant que nouvelle ministre de l’Éducation après le limogeage de Mohamed Ali Boughdiri a suscité un certain enthousiasme sur la toile.
Nombreux syndicalistes, sans doute motivés par la satisfaction de voir renvoyé Mohamed Ali Boughdiri, ont rappelé le différend qui a opposé les deux protagonistes de cette soirée du 1er avril.
Salwa Abassi avait, en effet, adressé une lettre ouverte au président de la République publiée sur sa page Facebook, pour alerter contre un dossier de corruption concernant la falsification de diplômes de baccalauréat.
Dans cette lettre, elle affirmait que l’affaire impliquerait un délégué régional soulignant avoir mis au courant le ministre de l'époque Mohamed Ali Boughdiri et son chef de cabinet de cette affaire avec tous les documents de preuves nécessaires, sauf qu’aucune mesure n’avait été prise à cet effet.
C’est donc en lanceuse d’alerte et pour avoir dénoncé ouvertement un dossier de corruption que la nouvelle ministre jouit à l’heure actuelle d’une relative sympathie. Sa nomination survient d'ailleurs en remplacement d'un ministre très impopulaire.
M.B.Z

Bref c'était un excellent ministre. Très probablement son départ remettra les syndicats de l'enseignement en selle ;: les grèves, rétention de notes, etc reprendront de plus belle. La dame Abbassi n'y pourra rien !!!!