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HAICA : la Télévision nationale fait de la propagande au profit du président de la République
06/10/2017 | 20:35
1 min
HAICA : la Télévision nationale fait de la propagande au profit du président de la République

 

La HAICA a relevé, dans un communiqué rendu public, aujourd’hui, vendredi 6 octobre 2017, des que le traitement médiatique à la chaîne nationale, dénote d’une exploitation politique de certains évènements.

 

Dans ce contexte, l’instance a pointé la couverture de la dernière visite à Sousse du président de la République au journal de 20h. Elle a considéré que le reportage, d’une durée de 4 minutes, avait un aspect « propagandiste », ne respectant pas les règles du journalisme.

« Le côté propagandiste primait sur la couverture, au point de devenir une sorte de publireportage, d’autant plus que l’accent a été mis sur la promotion de sociétés privées et de personnalités politiques, sans accorder plus que quelques secondes à la visites des deux établissements publics ».

 

D’autre part, la HAICA a indiqué qu’une autre erreur a été repérée au journal de 20h du 3 octobre 2017. En effet, la traduction d’un titre paru dans un journal étranger était erronée. « La présentatrice a indiqué que « Béji Caïd Essebsi a créé un autre printemps arabe », alors que la traduction exacte serait le prochain printemps arabe en Tunisie ».

L’instance a, également, souligné que l’article en question ne possédait aucune valeur journalistique, ce qui laisse supposer qu’il y a des tentatives sérieuses pour exploiter le service des informations au profit de l’institution de la présidence de la République. Ainsi, la HAICA a appelé le gouvernement à présenter des candidats compétents et indépendants pour diriger la Télévision nationale.

 

S.H

06/10/2017 | 20:35
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Commentaires (27)

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Bab ezzira
| 08-10-2017 21:13
Bonsoir chère amie
Je suis touché par votre message de solidarité .C'est vrai certaines blessures resteront ouvertes à jamais. Mais Hamdoullah comme on dit chez nous Dieu ferme une porte pour ouvrir une centaine

Bab ezzira
| 08-10-2017 21:06
J'adhère à plusieurs de vos idées mais pas toutes. Aujourd'hui il faut savoir pardonner pour l'intérêt de la TUNISIE.
J'ai raconté mon histoire non pas pour confirmer vos commentaires mais pour vous dire que j'en veux au ministre et non pas au Sahel tout entier.
Je vous étonnerai si je vous dis que beaucoup de Sahéliens ont connu l'injustice comme les expropriations mais bref CEST une ancienne histoire qu'on laisse aux historiens
Il faut retenir une seule chose :ON EST TUNISIEN ET LE BON ET MAUVAIS EXISTE PARTOUT

Forza
| 08-10-2017 15:07
J'ai moi aussi des amis de Sousse mais les bon comptes font les bon amis et il ne faut pas ignorer l'injustice flagrante entre les régions pour maintenir une harmonie hypocrite. L'administration tunisienne est totalement contrôlée par le Sahel avec ici et là quelques beldiyas ou sfaxiens. Avec une telle administration, nous n'allons pas arriver a une justice social, le tunisien pense en général avec la mentalité alakrabouna awla bilmaarouf. Ajoutez à ceci le but de l'UGTT de faire hériter les postes dans les administrations, les sociétés nationales, les banques etc. aux enfants des employés et vous obtenez pour l'éternité que les rouages de l'état restent entre les mains d'une seule région.
Je n'ai pas répondu a Oulouffi parce que lui est de bonne foi et il croit vraiment ce qu'il écrit mais les légumes produits a Monastir avec de l'eau de Nebhana peuvent être produits directement sur site a Kairouan et on peut même faire les économies de perte d'eau en la transportant des kilomètres et des kilomètres, de même pour les orangers du cap bons, on peut très bien avoir des orangeries au nord ouest.
De tous les pays du monde ce sont les régions riches qui font un transfert financier vers les régions pauvres sauf en Tunisie où on pratique le contraire (gniya ounhib lahdiya). La nouvelle constitution parle de la discrimination positive des régions de l'intérieur mais dans la pratique la discrimination positive de la côte et surtout de Sousse et Monastir continue.
Personnellement je n'ai pas souffert de l'administration mais ce n'est pas une question personnelle.

ourwa
| 08-10-2017 14:31
Seulement la télévision nationale? Et les journaux, y compris et surtout certains journaux en ligne, on semble les oublier? En Tunisie, c'est toujours la même chose; les discours ronflants, les intentions mensongères, la langue de bois inoxydable font office de méthodes de gouvernance, du vent dans les branches du saf-saf...et ce depuis le machin de 2010-20111 que certains continuent à appeler "révolution"...Et dire qu'on continue à parler de "démocratie" galopante, de droits de l'Homme "renforcés", de lutte acharnée contre la corruption, alors qu'en matière de démocratie, jamais celle-ci n'a été aussi foulée aux pieds qu'elle ne l'est actuellement, jamais l'homme tunisien n'a vu ses droits élémentaires bafoués, jamais la corruption ne s'est trouvée aussi florissante qu'actuellement. Et ce ne sont pas les gesticulations du premier ministre à ce propos, ni les applaudissements hypocrites de ses admirateurs qui vont y changer quelque chose. Combien d'intellectuels et de politiques, comme les leaders du FP, ont appelé à sévir contre la corruption d'abord à haut niveau, dans les institutions de l'Etat? Leur appel demeurent toujours lettre morte. Comme c'est bizarre!... Et comme c'est bizarre que les organes médiatiques officiels continuent, comme naguère, à élever au prince régnant du moment des mausolées splendides et à lui tresser des couronnes de laurier! Avec le soutien de médias dits "libres et indépendants", bien entendu...

Mesquina Tounes
| 08-10-2017 14:13
Des histoires comme celle que monsieur ou madame vient de raconter comptent par milliers, avant si ce n'est surtout depuis 2011. Je comprends parfaitement et je salue la sagesse de son auteur. Et combien ce pays a besoin, surtout aujourd'hui encore une fois, pour laisser ce pays repartir et retrouver sa place qu'elle avait parmi les pays arabes, malgré tout. Hélas, lorsque la politique s'interfère dans tout, elle devient comme un cancer qui commence par ronger les esprits, les conduites et, doucement, finit par formater prendre le dessus. Une histoire comme cela, y en a des milliers. Elles ont existé et elles continuerons à exister. Seulement voilà, pourquoi tout jeter sur une région, sur tout le monde comme si la politique suffisait pour tout expliquer ou pour régler les problèmes. Des problèmes comme cela, je peux vous raconter la mienne, même si elle n'a rien de singulière et je ne pleure pas mon passé. Dieu merci, je m'en suis sorti. Dieu merci, j'ai trouvé sur qui compter, des hommes et des femmes sans plus et qu'importe qu'ils soient d'ici ou là. A trois mois de la soutenance de ma thèse, trois mois seulement, je rentre dans mon pays, rongé par une nostalgie insupportable. Dieu seul sait ce que j'ai du sacrifier et endurer pour survivre et tenir le coup à l'étranger pour arriver à cet objectif, celui de toute une famille dont l'espoir était suspendu à ce seul avenir que présageait ce diplôme. Bloqué dans mon pays parce qu'on refusait de me donner ce carton vert, le sursis militaire. j'ai frappé à toutes les portes, y compris des hommes et femmes de premier rang, parmi lesquels un très proche de ma famille, connu pour sa compétence et pour sa disponibilité, lui qui n'était pas du sud s'y était installé tout simplement pour aider les autres. Le destin a voulu d'ailleurs qu'il soit décédé d'un accident de la route, alors qu'il était sur le chemin du retour vers le sud. Quant à moi, alors fraîchement endeuillé par ce malheur, je continuai à me battre et à courir les bureaux partout où on m'envoyait. Sans résultat. Inutile le sentiment de haine que tout cela a fait naître en moi l'espace de quelques jours, chez moi en Tunisie. On me fermait les portes sans scrupules. J'ai même senti parfois que, derrière tout cela, il y avait quelque chose derrière tout cela. J'ai prié, j'ai pleuré et j'ai gueulé pour que l'on me donne ce fichu papier. Certains me disaient à l'époque "vous" (et en me renvoyant à ma région) avez tout pour faire quelque chose d'autre. Comprenez par là, qu'ils s'en foutent de ce que je pourrai devenir. Bloqué de tous parts, j'ai pensé au suicide et j'ai pensé à fuir pour jamais mon pays, devenu mon cauchemar. Mais si j'ai pu réaliser malgré tout mon rêve, c'est parce que, à un moment donné, le bon Dieu finit par réagir et de nous envoyer quelqu'un de censé. C'est grâce à la sagesse d'un homme, un seul, un colonel que je ne connais pas et que je ne remercierai jamais, lui qui a fini par bien étudier mon cas et par me donner ce papier que je voyais bien plus précieux que le diplôme que je m'apprêtait à obtenir. Dois-je pour autant dire que c'est la faute d'un système, d'un président, de la politique ou autre chose. C'est trop facile pour tomber dans ce genre de lecture que l'on voit que chez nous. J'ai vécu longtemps en France et j'y retourne bien souvent. Maintenant que je suis arrivé à réaliser mon rêve. Ce que je souhaite à tout le monde. J'appartiens à une génération qui composée de jeunes de tous horizons, de milieux sociaux (mon père est un travailleur journalier qui nous inculquait l'amour du travail et de la patrie) qui faisaient la fierté de notre pays. Rien que de dire que j'étais Tunisien, on me classait parmi les étudiants de premier rang. Et pourtant, on ne m'a jamais donné un sous. Je n'ai jamais eu droit à une quelconque aide, si ce n'est une dont tout le monde doit être fier: le droit de m'instruire, de m'ouvrir l'esprit, de grandir comme soudé par un tissu social que l'on appelait "le Tunisien". Et tout cela grâce à qui ? A Bourguiba que j'aime de tout mon c'ur, malgré ce que l'on lui reprochait et que je comprends. Mais qui ne fait pas de bétises. Pourvu qu'elles cessent. Malheureusement, je n'en suis pas sûr et j'ai même l'impression que çà va de pire en pire et il n'y a qu'à voir la désertion de la masse grise qui n'en finit et qui est plus que jamais prisée. Au lieu de récolter les fruits de cet investissement dans le savoir que l'on doit à quelqu'un on continue à tout détruire par des lectures basées sur la haine et l'autodestruction. A tous ceux qui politisent tout pour jeter la responsabilité sur l'autre, je vous dis tout simplement vous êtes mû par un esprit malveillant pour ne pas dire plus. Arrêtez tout simplement vos conneries et laissez ce pays se redresser. Ce pays, autrefois vénéré par les siens et par les pays étrangers, aujourd'hui abandonné quand il n'est pas poussé vers une agonie dont tout le monde s'en sortira perdant. Au fait j'ai oublié de vous dire que je suis du Sahel, mais TUNISIEN avant, et que mon histoire s'est passée en 1989.

Zohra
| 08-10-2017 12:45
Bonjour cher Monsieur,

Votre histoire m'a trop touché malheureusement combien il y avait d'injustice et de déception, comme votre histoire j'en connais quelques unes en Tunisie. Il n'y a pas de plus terrible que de briser un espoir d'un jeune ou d'un enfant. "Hasbona allah wa niama alwwakil".
Malgré le temps passé, Certaines blessures ne guérissent jamais malheureusement.

Rabi maak

Sincères amitiés

Bab ezzira
| 08-10-2017 10:52
Le bon et le mauvais existe partout ESSAYEZ D'ETRE A LA HAUTEUR DE VOTRE PAYS
A el Ouafi Vous dites « il s'agit du régionalisme positives car tous les habitants de la Tunisie ont récolté les fruits que les Souahlyas ont planté et irriguée »
Je vais vous répondre par une histoire que j'ai malheureusement et douloureusement vécu :
C'était l'été 1986 je décrochais mon bac math-science alors que le taux de réussite de l'époque était de mois de 5 %.
J'étais un grand sportif bien bati 1m 90 pour 120 Kg qui jouais au club africain (section Rygby) et à l'équipe nationale Espoir au temps ou la Tunisie était bien classée au niveau mondial.
La Russie offrait à l'époque une formation doctorante pour 15 athlètes tunisiens : nourri logé blanchi COMME FUT Hamma, les anarchistes et les frerots de satan avec Bourguiba, et avec en sus des billets d'avions une bourse mensuelle de 350 DT (à l'époque c'était plus que le salaire d'un professeur)
On exigait des criteres TROP STRICTES comme un nouveau bac et une bonne moyenne, appartenir à l'élite sportif (equipe nationale) avoir une lettre de motivation du président de la fédération et du club autorisant le candidat à poursuivre ses études universitaires en Russie mais surtout passer un test physique à l'INEPS de Ksar Said.
J'AI PASSE TOUTES SES EPREUVES AVEC SUCCES ET J'ETAIS CLASSE DEUXIEMME SUR 120 CANDIDATS.
Les jours passaient et on ne m'appelait pas : Mon oncle qui connaissait le chauffeur du ministre de la jeunesse et du sport de l'époque me prit rendez-vous avec ce chauffeur qui m'informait TEXTO «Mon fils NE REVIENS PLUS cherche autre chose les 15 personnes sont déjà parti ils ont été tous choisi de SOUSSE par l'ancien ministre de l'époque et qui devenait ultérieurement PREMIER MINISTRE DE TUNISIE.
Vous ne comprendrez jamais la déception et l'injustice que j'ai ressenti au point que j'ai pleuré. Dans ma vie je n'ai jamais pleuré que deux fois :Le jour ou j'ai perdu ma mere et ce triste jours de l'etet 86.
Ma famille a trop donné à la patrie Tunisienne SANS CONTRE PARTI mon grand père était cité 3 fois dans les discours de Bourguiba ; il finançait le Zaim, et hébergeait feu Mathilde et son fils Bourguiba Junior dans notre maison ancestrale lorsqu'ils étaient persécuté par la France. CE JOUR LA J'AVAIS SENTI QUE J'ETAIS TRAHIS PAR MON PAYS . J'étais jeune et je me donnais à fond pour l'équipe national : Je versais mon sang et ma sueur pour la Tunisie et en contre parti elle me préférait 15 personnes pour de simples RAISONS REGIONALES,qui n'ont jamais rien donné à la Tunisie et n'ont jamais participé aux tests du concour.
NON, Je ne me plaindrai jamais à l'IVD de Sousou mais devant Dieu je ne pardonnerai jamais à ce ministre qui se cache actuellement derrière ABIR MOUSSI (que j'apprécie pourtant) pour un FUTUR REBELOTTE.
Pas de haine contre les Saheliens malgrés qu'ils ont beaucoup profité du systéme mais seulement de la haine contre tous les cons qui ont BOUSILLAIENT MA TUNISIE QU'ILS SOIT DU NORD DU SUD OU DU CENTRE.
************(auto-censure) j'ai les larmes aux yeux pour la troisièmement fois de ma vie. Sur ce, je vous quitte pour rejoindre mes belles blondes

EL OUAFFI
| 07-10-2017 21:24
La justice n'a pas vous empêcher de faire mieux que les Souahlyas ici il s'agit du régionalisme positives car tous les habitants de la Tunisie ont récolté les fruits que les Souahlyas ont planté et irriguée; pour mois les Souhaslyas sont au service de tous les citoyens sans exception ceux qui veillent sur la continuité de l'Etat avec leurs fonds leurs savoir faire leur diplomatie .

Forza
| 07-10-2017 18:31
Barra tawa safik lisidik chwaya. Fisaa on te nommera directeur de la farine de Sousse.

Forza
| 07-10-2017 18:27
C'est pourtant facile à comprendre.