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La formation professionnelle, bientôt obligatoire pour les 16-18 ans en arrêt scolaire
04/05/2017 | 16:18
1 min
La formation professionnelle, bientôt obligatoire pour les 16-18 ans en arrêt scolaire

A partir de l’année scolaire 2017-2018, ceux qui abandonnent leurs études et qui sont âgés entre 16 et 18, seront obligés de suivre une formation professionnelle. C’est ce qu’a annoncé, ce jeudi 4 mai 2017, le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Imed Hammami, lors d’une campagne de sensibilisation réalisée au profit des élèves du collège de la Cité Errafeha à Mnihla (gouvernorat de l’Ariana). L’objectif est de faciliter leur intégration dans le marché de l’emploi en leur proposant des formations dans multiples domaines professionnels.

 

Le ministère vise, à travers cette étape importante, à instaurer les bases de l’orientation volontaire en tant que choix vers la formation professionnelle d’ici 2020, en rappelant la création d’un bac pro dans 2 ans qui permettra à ceux qui suivent ce parcours de poursuivre leur études supérieures techniques et professionnelles dans les facultés.

M. Hammami a expliqué, dans ce cadre, que la capacité d’accueil de ceux qui ont suivi un cursus de formation professionnelle est actuellement de 50% et peut atteindre 80 à 100% dans certaines branches, notamment le médical, le paramédical, le bâtiment, les travaux publics, l’imprimerie, la mécanique et la maintenance.

 

A l’occasion de cette campagne, les perspectives professionnelles ont été présentées pour les secteurs disponibles via la formation professionnelle, dans les 137 centres de formation qui comptent plus de 350 spécialités, outre les bourses proposées et les diplômes à décrocher.

 

I.N

04/05/2017 | 16:18
1 min
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Commentaires (4)

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Blu
| 05-05-2017 11:04
En Suisse, pas moins de 70% des jeunes choisissent l'apprentissage plutôt que la filière académique. Tous les métiers s'apprennent ainsi, sauf exceptions (médecin, professeur d'université, avocat'). Et des passerelles existent entre les deux formules.

lario
| 05-05-2017 09:27
L'avenir de nos jeunes est tributaire d'une politique nationale bien étudiée et bien appuyée de la formation professionnelle, c'est la solution la plus adéquate pour faire face aux centaines de milliers de jeunes qui se trouvent en quéte d'embauche, on doit penser dés maintenant à diversifier et à multiplier les stages de recyclage, de spécialisation, de reconversion, les centres professionnels nous font énormément défaut, leurs équipements demandent d'mportants budgets, les formateurs de maintes spécialités nous manquent, la mission de mr hammami est ingrate mais si prometteuse

sss
| 04-05-2017 16:59
on ne peut pas être tous des médecins, ni tous des professeurs, ni tous des ingénieurs, il est souhaitable pour une société qu'il y est des artisans, des électriciens formés, des agriculteurs, etc...une formation professionnelle qui permettra à un jeune d'avoir son propre projet et d'être productif pouvoir avoir un crédit et avancer dans la société surtout s'il aura une bonne formation il réussira et la seule chose que je souhaite pour nos jeunes la réussite et qu'ils soient productifs au sein de leur pays avec une bonne éducation, l'amour pour son prochain et que l'on retrouve vraiment une bonne stabilité pour eux qu'ils auront un avenir prometteur ; enfin quel plaisir de lire une aussi belle décision.

patriote
| 04-05-2017 16:33
je vous félicite monsieur le ministre pour cette décision