
Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce vendredi 11 avril 2025, au Palais de Carthage, le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, pour discuter du projet de texte relatif à la définition de l’indemnité octroyée en cas de licenciement pour raisons économiques.
À cette occasion, d'après un communiqué présidentiel publié à 00h53, le chef de l’État a souligné l’importance d’inscrire ce projet dans une vision plus globale, rompant avec les anciennes législations et les précédents projets d’amendement. Il a insisté sur la nécessité de garantir les droits des travailleurs, qu’ils soient licenciés pour raisons économiques, techniques ou, comme c’est le cas dans plusieurs législations comparées, en raison de mutations technologiques.
Kaïs Saïed a réaffirmé l’engagement de l’État à poursuivre sa politique sociale, soulignant que la stabilité sociale constitue le socle fondamental d’un développement juste et équitable.
R.B.H

L'annonce du président Kaïs Saïed en faveur d'une réforme du régime d'indemnisation des licenciements économiques relève moins d'une vision structurée que d'un coup de communication politique. En pleine tourmente sociale, il cherche à projeter l'image rassurante de l'homme de la situation, du protecteur des plus faibles, du « bienfaiteur » prêt à défendre les droits des travailleurs. Mais au-delà des mots, une question demeure : en a-t-il réellement les moyens ?
Car réformer un système aussi complexe que celui de l'indemnisation ne se fait pas à coups de slogans ni de discours improvisés. Cela exige une vision économique claire, une stratégie concertée, et surtout, un dialogue honnête avec les acteurs concernés. Or, ce dialogue est aujourd'hui quasi inexistant. Les syndicats sont marginalisés, les corps intermédiaires ignorés, les partenaires sociaux relégués au silence. Pourtant, ce sont eux les garants de l'équilibre démocratique, les véritables régulateurs d'un '?tat de droit.
Le syndicalisme et les représentations sociales ne sont pas des obstacles, ce sont des contre-pouvoirs nécessaires. Les écarter revient à construire une réforme fragile, sans légitimité ni ancrage dans la réalité. Derrière l'effet d'annonce, la man'?uvre apparaît démagogique : faire croire à une protection accrue tout en évitant de s'attaquer aux causes profondes du chômage, de la précarité, du désinvestissement.
Si le président veut réellement agir pour le bien des travailleurs, qu'il commence par restaurer les mécanismes du dialogue social, par inclure les syndicats dans les décisions, et par construire une vision économique globale. Sans cela, ses promesses resteront ce qu'elles sont : des déclarations creuses, destinées à entretenir une image, non à résoudre les problèmes.
'? bon entendeur.
En fait, le licenciement économique consistait à fournir à l'employé licencié une somme d'argent , contre son chômage permanent et durable jusqu'à la retraite anticipée.
- En réalité, quel que soit le montant acquis, il va être dépensé en un minimum de temps, en attendant la mise à la retraite .
- L'employé licencié n'a pas le droit de travailler, MAIS,
- Nombreux et la majorité écrasante choisissent des chemins tortueux pour revenir à l'activité
- D'où, au lieu d'être remplacé par des jeunes-- en vrai chômage par manque de poste de travail et surtout diplômés --, ils en reviennent
- Ainsi, l'état n'arrive pas à réduire le taux de chômage-- par ce licenciement- et en plus les charges sociales subies par les caisses augmentent .
- TROP de pertes pour l'état et aucun intérêt pour les licenciés disciplinés qui appliquent scrupuleusement la loi .
Donc, cette augmentation de charges des caisses sociales , en contre partie de la non réduction de chômage par le licenciement en plus des indemnisations notables mais non rentables et non efficaces ne peuvent qu'engendrer la perte sèche pour le pays.
C'est un phénomène alors inutile et seules les restructurations bien étudiées pourraient représenter le refuge pour tout le monde aussi( caisses sociales, employés, situation sociale, l'état....)