26 candidats. C’était le nombre de personnes qui avaient été retenues à la course à Carthage en 2019. Pour le scrutin 2024, les jeux ne sont pas encore faits, mais certains candidats ont déjà déclaré, bien assez tôt, leur intention de participer à la course. D’autres, en revanche, font campagne sans pour autant se dire officiellement candidats.
« La présidentielle aura lieu à la date fixée », avait déclaré le président de la République en février. Autrement dit, vers octobre 2024, selon l’instance supérieure indépendante pour les élections (Isie). Pour l’instant, l’actuel locataire de Carthage, et favori des sondages, n’a pas encore ouvertement annoncé son intention de briguer un deuxième mandat.
Kaïs Saïed
S’il détient actuellement les clés du palais de Carthage, il détient aussi celles du pays. Surnommé « le maitre des horloges » Kaïs Saïed est le seul aujourd’hui à fixer les règles de la course. Une course à laquelle il sera, très probablement, lui aussi candidat.
Élu en 2019, grâce à un large plébiscite, Kaïs Saïed reste aujourd’hui en tête des sondages d’opinion. Ses scores sont cependant loin de frôler les 73% avec lesquels il a été élu au second tour en 2019. Pour l’heure, le président continue à maitriser les règles du jeu et réussit encore à susciter une certaine sympathie populaire à travers ses discours populistes et anti-corruption.
Son programme est fait de slogans et de valeurs qu’il défend au détriment d’une certaine efficacité et efficience. En 2019, il avait bien déclaré qu’il ne présentait point de programme et qu’il se contentera de « honorer la volonté du peuple ».
Si Kaïs Saïed souhaite visiblement prendre tout son temps, un autre a également choisi de le faire, faisant languir médias et adversaires.
Mondher Zenaidi
Mondher Zenaidi, ancien ministre (Commerce, Tourisme et Santé) de Ben Ali et candidat malheureux au scrutin de 2014, semble vraisemblablement vouloir concurrencer l’actuel président. S’il n’a pas encore officiellement annoncé sa candidature, il affirme cependant « avoir des choses à offrir à son pays ». L’ancien ministre préfère pour l’instant jouer la carte de la discrétion en distillant les annonces subtiles et entre les lignes.
Mais le semi-candidat va encore plus loin en présentant sa vision pour la Tunisie à venir et même une ébauche de programme. Un programme en cinq points dans lequel il aborde une opération de sauvetage du pays.
Si, tout comme Kaïs Saïed, Mondher Zenaidi garde le mystère sur sa candidature, d’autres candidats en revanche n’ont pas perdu de temps pour se dire officiellement faisant partie de la course.
Nizar Chaari
Nizar Chaari a été le premier à se dire candidat à la présidentielle. Depuis 2022, le président du mouvement New Carthage a annoncé sa candidature à la présidence de la République affirmant qu’il quittait toute activité au sein de la société civile pour se consacrer à son ancienne-nouvelle ambition.
En 2019, rappelez-vous, il avait annoncé sa candidature avant de se retirer au dernier jour du dépôt, se désistant en signe d’appui à Kaïs Saïed. Il avait, depuis, été surnommé « l’ombre de Kaïs Saïed ».
Abir Moussi
La figure destoutienne et candidate malheureuse au scrutin de 2019 n’a jamais caché ses chances de briguer un mandat à Carthage. Abir Moussi a toujours été très claire quant à sa volonté de se déclarer candidate à la présidentielle de 2024. Bien avant que les dates du scrutin ne soient confirmées par l’Isie. En octobre 2023, quelques jours à peine après avoir exprimé son intérêt pour Carthage, Abir Moussi se fait arrêter arbitrairement par les forces de l’ordre. Son parti (le Parti destourien libre) continue de la soutenir et affirme qu’elle reste son unique candidate à la présidentielle.
Abir Moussi, une des principales figures de l’opposition, fait aujourd’hui face à trois mandats de dépôt et est emprisonnée depuis maintenant plus de six mois.
Olfa Hamdi
La présidente du parti la Troisième République, Olfa Hamdi fait aussi partie des premiers à annoncer sa candidature à la présidentielle. Sure d’elle, Mme Hamdi a fait son annonce en novembre 2023, se présentant comme « une alternative face aux échecs essuyés par la politique du président actuel, Kaïs Saïed » et « assurant qu’elle est capable de répondre aux attentes des Tunisiens et de leur offrir un avenir meilleur ».
Ancienne PDG de Tunisair, Olfa Hamdi a d’ailleurs présenté une proposition de noms pour le gouvernement qui devrait gérer la période à venir.
La candidature d’Olfa Hamdi présente cependant un défi de taille : celui de son âge. Le scrutin étant prévu avant la fin de l’année en cours, Olfa Hamdi devra avoir au moins 40 ans afin d’être en mesure de déposer sa candidature auprès de l’Iise. Nâtive de 1988, la jeune femme aura seulement 36 ans en juillet. Or, la constitution de 2022 dispose dans son article 89 que « le candidat ou la candidate doit être, au jour du dépôt de sa candidature, âgé(e) de quarante ans au moins et jouir de ses droits civils et politiques ». Un article qui barre donc la route à Olfa Hamdi. Cependant, la loi électorale, elle, dit tout autre chose, donnant comme 35 ans l’âge minimal de dépôt de candidature.
Issam Chebbi
Autre candidat en prison, Issam Chebbi a été proposé à la présidentielle par son parti Al Joumhouri. Le secrétaire général d’Al Joumhouri et ancien député est en effet détenu depuis février 2023 dans le cadre de l’affaire de complot contre la sûreté de l’État. Le bureau politique de son parti a tout de même décidé, en mars 2024, de le proposer comme candidat.
Lotfi Mraihi
Candidat malheureux au scrutin de 2019, Lotfi Mraihi, secrétaire général de l’Union populaire républicaine (UPR), a annoncé sa candidature via une vidéo publiée le 2 avril sur sa page Facebook.
Lotfi Mraihi a tenu le président Saïed pour responsable de « la dégradation de la vie politique, économique et sociale, ainsi que du recul des droits et des libertés acquises lors de la révolution ». Il l’a également appelé à annuler les décrets et les lois qu’il avait mis en place pour s’octroyer une immunité.
Il s’agit du deuxième essai du médecin pneumologue Lotfi Mraihi de devenir président. En 2019, sous la bannière de l’UPR, il n’avait réussi à collecter que 6,5% des voix au premier tour.
Dhaker Lahidheb
Dhaker Lahidheb, médecin cardiologue et ancien dirigeant à Attayar, avait annoncé sa candidature le 7 avril courant. Une candidature qu’il avait cependant conditionnée par « l’existence d’un candidat incarnant sa vision et ses idées ». La vision de Dhaker Lahidheb se rapprocherait de celle de son ancien parti Attayar, à savoir un intérêt particulier à la lutte contre la corruption. Le candidat n’a cependant pas encore annoncé de programme.
Najwa Miled
La plus récente candidate jusqu’à l’heure de la rédaction de cet article est celle de la comédienne et chroniqueuse Najwa Miled. L'actrice a a annoncé sur le plateau de la chaîne Tunisna sa candidature à l’élection présidentielle, assurant qu’elle assume son choix jusqu’au bout, peu importe le résultat.
Une décision « mûrement réfléchie » selon elle et « prise à la suite de la dégradation de la situation dans le pays, notamment, le blocage du projet de loi criminalisant la normalisation, et la prolifération de la spéculation et du monopole ».
Pour l’instant, si la liste des candidats s’allonge doucement mais sûrement, les règles du jeu ne sont pas encore définies. Plusieurs interrogations subsistent autour de ce scrutin auxquelles le seul à pouvoir répondre sera Kaïs Saïed, à la fois juge et partie…
Synda Tajine
e election octobre novembre 2024
PS K comme K2Ryme
PPS par défaut, je vais boycotter ces élections, avec tout ce manque de transparence de la part du régime, des conflits d'intérêts qui n'augurent rien de bon....on ne connaît même pas la date des élections, qui doivent se tenir au plus tard au mois d'octobre 2024, c'est la date de fin de bail de ks (entre nous son bail n'est plus valide depuis le 26 juillet 2021, ce qui ne l'a pas empêché d'écrire une constitution tout seul, quel foutoir. Vivement la fin du cauchemar said.
Je demande à toutes les s'?urs et à tous les frères de me soutenir.
J'instaurerai la charia comme unique destour, et permettrai la polygamie.
Je remettrai la peine de mort pour les violeurs de mineurs, les trafiquants de drogue, les braqueurs avec violence ainsi bien entendu les criminels de sang.
Votez pour moi, vous ne le regretterez pas.
Je vote pour elle.
Pour le reste, c'est un bon signe de voir des candidats '?' au moins la démocratie n'est pas morte
Olfa Hamdi une tete bien faite et "pleine" qui fait son show à l'américaine. Je doute fort qu'elle va nous sortir de la situation actuelle.
Je suis tout à fait d'accord. Il faut voter pour un Président valable, qui va sauver la Tunisie de tous les points de vu.
mais pour le reste ...
BRAVO CHAMPION(S) !
GROW UP !!
Les autres c'est un ramassis de azlems, d'opportunités qui ont pactisé avec le diable ou de clowns.
Tous ces candidats feront le bonheur de l"occupant actuel de Carthage qui l'emportera haut la main.
Comme dit le proverbe tunisien : " sépares tu gagne" ferrek tassod.
Je reproduis ci-dessous un post publié
Sur ma page FB, il y a trois semaines passées
Invitant le lecteur à écouter
Une chanson, toujours d'actualité
L'estaque intitulée [7] :
Une chanson sur la liberté
Le rassemblement et l'unité
Pour que la victoire soit assurée
Plus que jamais d'actualité
Dans tous les pays et les contrées
Où la dictature s'est installée
Où la patrie se trouve en danger
Une chanson sur la liberté
Que je ne cesse de fredonner
'? la veille d'un grand échéancier
Pour l'automne prochain, planifié
Reste à trouver la personnalité
Qui pourrait conduire à cette unité
Une chanson à faire écouter
'? toute personne éprise de liberté
Et combattant pour y arriver
Frissons garantis, c'est assuré
EXTRAIT de :
***
Face a KS il faut un economiste un vrai pas ceux intervieuv2 ou un financier un vrai et sans doute un qui a reussi a l etranger qui ne trompe pas dans leur corruption et qui n as faim d argent .
et la c est sur KS aura du soucis a se faire face a un homme competent en eco finance
Qui les a pouss2 a se presenter sachant qu ils ont autant de competence en economie que KS a savoir aucune .