Le candidat potentiel à la présidentielle Imed Daïmi, après avoir annoncé avoir réuni les dix mille parrainages nécessaires, a dénoncé, dans une vidéo publiée samedi 3 août 2024 sur son compte Facebook, ce qu’il a considéré comme étant les restrictions, les tentatives d’exclusion et d’atteinte à la crédibilité et l’intégrité des prochaines élections.
« La réussite impressionnante sur le terrain de certains et l’engouement populaire sur les candidatures, ont alarmé des parties qui ont peur du changement, et qui font tout leur possible pour empêcher certaines candidatures et cela sur plusieurs fronts », a-t-il affirmé.
Ces contraintes concernent notamment le bulletin n°3 du casier judiciaire (communément appelé B3, ndlr), a-t-il indiqué. Ainsi, il a déposé trois demandes de B3, le 22 mai, le 6 juin et 14 juin 2024. Il a reçu un mail à la date du 19 juillet dernier, comme quoi une réponse lui a été envoyée par courrier express. Mais, jusqu’à cette date, rien ne lui est parvenu, a-t-il affirmé. Et de préciser qu’en examinant le parcours du courrier, il s'avère que ce dernier a été posté quatre jours après la date de l’email, il est allé en France, puis en Allemagne, puis en France avant de revenir en Tunisie, sous prétexte d’une erreur dans l’adresse.
M. Daïmi a soutenu que son équipe juridique n’a pas attendu le courrier, il est allé à l’administration en charge qui a demandé l'état de deux plaintes en référé déposées à son encontre. Les avocats ont passé une semaine pour fournir les documents demandés, malgré l’illégalité de la demande, a-t-il expliqué. Suite à quoi, ils ont été informés, mercredi 31 juillet 2024 que le dossier est complet, dans l’attente de la signature. Et on leur a demandé d’adresser une demande au ministre pour recevoir ce bulletin. Chose qui a été faite le même jour. Jeudi 1er juillet 2024, et aprés que des candidats à la présidentielle aient signé un communiqué commun qui dénonce les violations, un responsable de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a affirmé que la question du B3 a été réglée et que le ministère de l’Intérieur va commencer à convoquer les prétendants à la présidentielle pour leur donner leur B3. Or, ce qui s'est passé, vendredi 2 août 2024 vers la fin de l’horaire administratif, l’administration les a convoqués pour leur demander de compléter leurs dossiers avec une longue liste de documents, et qui n’ont aucun lien avec les documents habituels pour l’octroi du B3. Des documents qu’il faudra extraire d’autres administrations et délivrer en version originale auprès d’une tierce partie sécuritaire "inconnue", qui devrait recevoir le dossier, l’étudier, et le renvoyer au ministère pour prise de décision et cela avant la fin de travail lundi 4 août 2024.
En outre, Imed Daïmi a noté qu’il s’est rendu au consulat de Tunisie à Pantin (France) pour savoir où en est la demande du B3 déposée en juin 2024 et on lui a dit qu’elle sera prête dans deux semaines.
« Honte aux institutions de l’État de tomber aussi bas ! Mais l’Isie demeure la principale responsable de ce braquage fait à l’élection présidentielle. Car avec le B3, elle a remis la responsabilité de l’acceptation des candidatures à la présidentielle au ministère de l’Intérieur. Un grave précédent qui rappelle les jours noirs de la dictature au monde », a-t-il accusé. Et de préciser que jeudi 1er août, il a adressé un PV d’avertissement à l’Isie via un huissier de justice pour lui faire porter la responsabilité de la protection des droits constitutionnels de tous les prétendants à candidater pour la présidentielle et de trouver les solutions pour avoir elle-même les casiers judiciaires des prétendants.
Et d’affirmer : « Nous allons poursuivre tous ceux qui sont impliqués dans la manipulation de l’élection présidentielle ».
En outre, le prétendant à la présidentielle a indiqué, comme autre contrainte, qu’il est convoqué lundi matin 5 août prochain devant la brigade de lutte contre la criminalité d’El Gorjani dans une nouvelle affaire contre l’Observatoire Raqabah.
Notons qu’Imed Daïmi avait annoncé, le 18 juillet 2024, sa décision de se présenter à l'élection présidentielle.
I.N.
Maintenant en tant qu'islamiste et allié du tartour je ne voterais pas pour lui...le parti des 0 virgule..
Aux poubelles de l'histoire
PREMIERE CONDAMNATION:
ARTICLE DE B.N: Imed Daïmi condamné à huit mois de prison par contumace 05/11/2022 | 21:56
La sixième chambre pénale a prononcé, hier vendredi 4 octobre 2022, son verdict en première instance contre le président de l'Observatoire Raqabah et ancien chef de cabinet de la présidence de la République, Imed Daïmi.
Imed Daïmi, précise le journal Echaâb, a été condamné à huit mois de prison par contumace et à 2000 dinars d'amende.
DEUXIEME CONDAMNATION POUR UNE AUTRE AFFAIRE MAIS EN APPEL:
Imed Daimi condamné à six mois de prison
Par African Manager 1 février 2024
Radio Mosaïque FM a rapporté, jeudi 1er février, que la 15e Chambre criminelle auprès de la Cour d'appel a condamné l'ancien chef du cabinet de la présidence de la République Imed Daïmi à six mois de prison par contumace.
Daïmi était poursuivi sur fond d'une plainte pour « diffamation », déposée à son encontre par une société du transport public.
EN PLUS TU A UNE AUTRE AFFAIRE EN COURS pour laquelle tu est convoqué lundi matin 5 août prochain devant la brigade de lutte contre la criminalité d'El Gorjani dans une nouvelle affaire contre l'Observatoire Raqabah (et c'est de votre aveu, donc tu sera présent non).
Et B.N t 'a accueilli avec l'article : Fatma Mseddi appelle Leila Jaffel à ouvrir une enquête contre Imed Daïmi B.N 01/08/2024 | 11:48.
Ces 'candidats' en CARTON , plus ils se sentent poursuivis, menacés d'arrestations, interdits de candidature, plus ils multiplient les statuts et les vidéos, parfois menaçants et impolis. Et on l'a vu avec M.Z, N.C, O.H ,M.M et ça se confirme.
Il dit qu'il va revenir dans 48 heures . HA YERGAA THENI !!!!.
Ce Mr est une l'anguille comme les Nahdhaouis et les traîtres du peuple tunisien