Le directeur de l’Institut Pasteur de Tunisie et président de la commission de vaccination, Hechmi Louzir, a annoncé, vendredi 4 juin 2021, que la Tunisie recevrait d’ici au mois de septembre un total de trois millions de doses du vaccin anti-Covid Pfizer, lit-on dans un communiqué de la Kasbah.
S’exprimant lors de la conférence de presse tenue à la présidence du gouvernement sur les nouvelles mesures anti-Covid, il a précisé que la Tunisie bénéficierait de 460.000 doses du vaccin russe Sputnik V et 300.000 doses du vaccin chinois Sinovac d’ici à la fin du mois de juin, en plus d’ 1,7 millions de doses du vaccin américain Johnson & Johnson d’ici à la fin du mois d’août, dont 200.000 en juillet.
Le responsable a, ainsi, confirmé l’annonce faite fin avril par le ministre de la Santé, Faouzi Mehdi. Celui-ci a, rappelons-le, indiqué, alors, que la Tunisie serait submergée de vaccins au mois de juin.
Pour ce qui des quantités de vaccin que la Tunisie devrait recevoir dans le cadre du programme Covax, Hechmi Louzir a précisé que sur les 4,3 millions de doses dont le pays devrait bénéficier, il n’a reçu de 600.000. Les doses de vaccin AstraZeneca que la Tunisie a reçues ont toutes été épuisées, selon ses dires.
Intervenue lors du même point de presse, la porte-parole du ministère de la Santé, Nissaf Ben Alaya, a, de son côté, réitéré que la situation épidémiologique en Tunisie était grave qualifiant le niveau d’alerte de haut dans 21 gouvernorats et de très élevé dans certaines délégations.
Elle a souligné, par ailleurs, qu’en dépit de la baisse du taux de mortalité, le nombre de décès restait quand même élevé.
Rappelant les mesures préventives, notamment l’intensification des dépistages aléatoires dans les postes-frontières, Nissaf Ben Alaya a expliqué qu’aucune contamination locale au variant sud-africain du Coronavirus n’avait été détectée et que celles enregistrées étaient toutes importées.
Elle a ajouté que la majorité des cas Coronavirus en Tunisie était porteuse du variant britannique, avant de nier la détection de cas porteurs du variant indien ou brésilien.
N.J.
