
L’ancien ministre de l’Education, Hatem Ben Salem a été l’invité de Hamza Balloumi, ce dimanche 1er mai 2022, sur les ondes de Mosaïque FM pour revenir sur la situation politique et économique dans le pays.
Hatem Ben Salem a appelé à une réforme fiscale révolutionnaire, soulignant que le système actuel a été mis en place depuis les années 50 et qu’il n’a pas été mis à jour. Il a considéré que ce système avait contribué à la prolifération de la corruption, notant que la fiscalité est au cœur de la crise économique en Tunisie.
L’ancien ministre a souligné l’importance de rompre avec la corruption et de rétablir la confiance entre le citoyen et l’Etat. Il a, également, préconisé l’inclusion de l’économie parallèle dans le circuit légal, rappelant la nécessité d’accorder une opportunité aux jeunes pour qu’ils travaillent et investissent à travers l’annulation des autorisations et les entraves de la bureaucratie outre l’impératif de digitaliser toutes les administrations tunisiennes.
Revenant sur la situation politique, Hatem Ben Salem s’est dit surpris de la réaction de certains partis ayant gouverné avant le 25-juillet par rapport aux décisions de Kaïs Saïed, rappelant que ces mêmes partis avaient annulé les institutions les ayant précédé, dissous le Parlement et la Constitution.
Cependant, il a considéré que la problématique réside dans le fait que les institutions ne possèdent aucune légitimité à cause de la personnification des nominations même indépendamment de la compétence des personnes désignées aux différents postes.
Hatem Ben Salem a indiqué que les Tunisiens n’adhèrent plus à la politique tenant compte de leur expérience négative, soulignant que la dernière décennie était une décennie noire et que les principal perdant est le peuple, mais surtout les jeunes.
S.H
