Pourquoi chercher des coupables au dela des frontières?
l'attentat est 100% tunisien et on ne résoudra pas nos problèmes en les reniant!!
Dans une interview accordée à CNN lundi 29 juin 2015, le chef du gouvernement tunisien, Habib Essid, a été interrogé concernant l’état d’esprit de Seifeddine Rezgui.
L’auteur du massacre aurait été radicalisé via les réseaux sociaux et au sein d’organisations auquel il appartenait. Il était très proche d’une mosquée, et s’y rendait fréquemment, ce qui lui a permis de développer cette « pensée terroriste », selon le chef du gouvernement.
Habib Essid a ajouté que les nombreux conflits dans la région, en Irak, en Syrie et surtout en Libye n’étaient pas sans conséquences sur la Tunisie. Il est urgent de trouver, tous ensemble, une solution à ces conflits, notamment parce que la Tunisie partage 520 km de frontières avec la Libye et que de l’autre côté, il n’y a pas un Etat, mais un groupe, une organisation terroriste. A tout moment, quelque chose de grave peut se produire. Des Tunisiens s’y rendent, puis en reviennent avec un état d’esprit extrémiste.
A la possible éventualité que ce fut le cas du terroriste, le chef du gouvernement a révélé que ce dernier possédait un passeport depuis 2013, dont il ne s’est pas servi pour sortir du territoire. Pourtant, cela n’empêche en rien de penser qu’il aurait pu se rendre en Libye par des moyens illégaux.
Quant à la possibilité d’un retour au régime policier de l’ère Ben Ali, Habib Essid répond que depuis 2011 toutes les décisions qui ont été prises, et qui seront prises, respecteront la loi et la Constitution.
Il conclut cette rencontre en expliquant que le tourisme est un secteur important. Et que ce qui s’est passé vendredi 26 juin 2015 à Sousse est un coup très dur pour ce secteur.
C.Z.B.
Dans une interview accordée à CNN lundi 29 juin 2015, le chef du gouvernement tunisien, Habib Essid, a été interrogé concernant l’état d’esprit de Seifeddine Rezgui.
L’auteur du massacre aurait été radicalisé via les réseaux sociaux et au sein d’organisations auquel il appartenait. Il était très proche d’une mosquée, et s’y rendait fréquemment, ce qui lui a permis de développer cette « pensée terroriste », selon le chef du gouvernement.
Habib Essid a ajouté que les nombreux conflits dans la région, en Irak, en Syrie et surtout en Libye n’étaient pas sans conséquences sur la Tunisie. Il est urgent de trouver, tous ensemble, une solution à ces conflits, notamment parce que la Tunisie partage 520 km de frontières avec la Libye et que de l’autre côté, il n’y a pas un Etat, mais un groupe, une organisation terroriste. A tout moment, quelque chose de grave peut se produire. Des Tunisiens s’y rendent, puis en reviennent avec un état d’esprit extrémiste.
A la possible éventualité que ce fut le cas du terroriste, le chef du gouvernement a révélé que ce dernier possédait un passeport depuis 2013, dont il ne s’est pas servi pour sortir du territoire. Pourtant, cela n’empêche en rien de penser qu’il aurait pu se rendre en Libye par des moyens illégaux.
Quant à la possibilité d’un retour au régime policier de l’ère Ben Ali, Habib Essid répond que depuis 2011 toutes les décisions qui ont été prises, et qui seront prises, respecteront la loi et la Constitution.
Il conclut cette rencontre en expliquant que le tourisme est un secteur important. Et que ce qui s’est passé vendredi 26 juin 2015 à Sousse est un coup très dur pour ce secteur.
C.Z.B.