
Le ministère de la Santé a appelé, dans un communiqué publié lundi 16 décembre 2024, à se faire vacciner contre la grippe, en particulier pour les personnes les plus vulnérables, notamment les personnes âgées et celles atteintes de maladies chroniques, en prévision du pic de la grippe prévu durant les deux premières semaines de janvier.
Dans ce cadre, le ministère a insisté sur l’importance de consulter un médecin avant d’utiliser des antibiotiques afin d’éviter la résistance bactérienne. Il a également recommandé de porter un masque dans les lieux bondés pour limiter les risques de contagion, ainsi que de se laver régulièrement les mains, de couvrir la bouche et le nez en cas de toux ou d’éternuement, de se reposer en cas d’infection, et de boire beaucoup de liquides pour renforcer l’immunité et favoriser la guérison.
Le ministère a précisé que, dans la majorité des cas, la grippe n’est pas grave et dure généralement de deux à trois jours, avec une fièvre parfois intense, mais qu’elle peut être soignée à domicile ou par une consultation chez le médecin de famille, au dispensaire ou à l’hôpital local.
Il a toutefois souligné qu’il est nécessaire de se rendre à l’hôpital uniquement dans les cas critiques, tels que des difficultés respiratoires, une dégradation des fonctions vitales ou l’aggravation de maladies chroniques comme les maladies cardiaques ou le diabète.
Enfin, le ministère a indiqué que des hôpitaux dédiés à ces cas sont disponibles afin d’assurer des soins optimaux aux patients qui en ont besoin, tout en réduisant la pression sur les autres structures hospitalières pour garantir une prise en charge efficace des cas critiques.
S.H
Si on faisait le calcul de ce que coûte une épidémie de grippe au pays, en absentéisme, notamment et en honoraires de médecins et listes de médicaments qu'ils prescrivent à tout va, on se rendrait sans doute compte qu'il faudrait mieux réviser le coût unitaire de ce vaccin à la baisse.
Nos statisticiens et analystes qui se soucient de notre économie nationale et des questions de santé publique pourraient, au lieu de s'en foutre complètement, diriger des études dans ce sens, ça aiderait énormément les "décideurs" de cette même santé publique de prendre les bonnes decisions, au bon moment.