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Grève ouverte des étudiants à la Faculté des Sciences de Tunis
18/09/2017 | 14:03
2 min
Grève ouverte des étudiants à la Faculté des Sciences de Tunis
« Nous sommes en grève ouverte depuis le 13 septembre. Les cours sont à l’arrêt ! », a déclaré ce lundi 18 septembre 2017 à Business News, Seifallah Abdelli, étudiant et coordinateur des protestataires à la Faculté des Sciences de Tunis. 
 
M. Abdelli a ajouté que par cette grève générale qui dure depuis presque une semaine, des centaines d’étudiants demandent la possibilité de pouvoir soutenir leurs projets de fin d'étude pour accéder à leurs diplômes. « Beaucoup d’étudiants auraient dû soutenir leurs PFE en juin mais les encadreurs ont refusé. Ces derniers n’ont pas été payés par le ministère pour des services rendus en 2013 et 2014, ils refusent donc d'encadrer. Conséquence : des centaines d’étudiants sont bloqués et ne peuvent obtenir leurs diplômes pour accéder au marché du travail ».
 
Dans sa déclaration à Business News, il a expliqué que c’est le service de contrôle des dépenses qui dépend de l’autorité de la Présidence du gouvernement qui bloque le payement des encadreurs qui, à leur tour, ont pris les étudiants en otage.
« Dans d’autres Facultés les encadreurs ont été payés pour les services rendus mais pas ici ! » a-t-il révélé.
 
Face à la contestation, le ministère de l’Enseignement supérieur a fait part dans un communiqué ce lundi 18 septembre du fait que, lors d’une réunion tenue le 24 juillet 2017 avec la partie syndicale concernée, une solution au problème avait été trouvée et que cette situation est en passe d’être résolue. 
Le communiqué ministériel fait aussi part d’une autre réunion de travail qui s’est tenue le 8 septembre, au siège du département, pour traiter le problème car « jusque-là il n’y aurait pas de texte de loi qui régule le payement des heures supplémentaires pédagogiques de la Faculté des Sciences ». 
 
S.A
18/09/2017 | 14:03
2 min
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Commentaires (6)

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le déçu
| 19-09-2017 07:06
la prise en otage des étudiants par leurs enseignants pour un motif bassement mercantile ou pour faire pression pour tout autre motif est tout simplement scandaleux et indigne.Un enseignant digne ne doit jamais perdre de vue qu'il a un rôle messianique et éducatif à jouer auprès de tout jeune dont il détient l'avenir entre ses mains.Mais que reste_t-il de toutes ces régles de morale!!Cette période post révolutionnaire ne se caractérise que par l'exaspération de l'égoïsme,de l'individualise,de l'incivisme'et les violations de toutes sortes sous le regard bienveillant des autorités,des partis,des syndicats, de la société civile qui tous versent dans le populisme le plus destructeur du pays.A quant un sursaut patriotique salvateur!!!En sommes_ nous encore CAPABLES?il faudrait pour cela des hommesJEUNES de la trempe de la génération de l'indépendance jaloux de l'avenir des enfants du pays.

Fares
| 18-09-2017 23:40
Une photo de la FST:
https://goo.gl/images/qnc1UR

Enseigant FST
| 18-09-2017 19:50
L'une de mes étudiantes qui a soutenu, contre vents et marrés, son mémoire de PFE en juillet 2017, a perdu une opportunité de travail en Aout parce qu'elle n'a pas encore son diplôme en main; Pire encore, les étudiants bloqués au niveau du PFE, n'ont pas pu s'inscrire en Master et par conséquent, la première année Master à la FST est aussi bloquée et jusqu'à ce jour, au département de ma spécialité, aucune liste des étudiants retenus en M1 n'a été affichée !
Personnellement et en tant qu'enseignant, je ne cautionne pas l'attitude du syndicat des enseignants et des structures administratives de la FST qui ont sacrifié l'intérêt des étudiants au profit de leur intérêt personnels. Quels que soient les revendications, j'estime que nul n'a le droit de prendre en otage les étudiants qui ne sont pour rien dans ce bras de fer entre le ministère et le syndicat; Normalement, notre devoir en tant qu'enseignants nous dicte de protéger l'intérêt de nos étudiants , non pas se jour de leur avenir comme le font certains; Je ne connais aucun universitaire digne de ce nom qui a accepté le boycott des PFE et encore moins des gens qui cautionnent l'attitude indigne de respect de ces syndicats et de leurs complices!

Air
| 18-09-2017 18:01
Merci à BN de replacer le mot 'these' par 'projet de fin d'etudes'. Il s'agit de la soutenance où les etudiants presentent leurs travaux de stage et non d'une quelconque thèse.
Il est dit 'Il n'y a pas de texte de loi...'mais il ne dit pas que le Ministère a donné son accord ecrit aux paiement de ce type d'heures supplementaires, après proposition du conseil scientifique de la Faculté, et ceci depuis des années. Et que celles-etaient payées auparavant. Tout ça est de l'hypocrisie pour ne pas payer les heures supplementaires. Les enseignants universitaires ont de nombreuses taches administratives tres prenantes qui ne sont pas payees. A mon avis, c'est juste la goutte d'eau qui a fait deborder le vase.
Et ceux qui commentent à propos des salaires ou du nombre d'heure des enseignants universitaires ne sont que des ignorants. Un enseignants universitaire travaille toute l'année , toute la semaine. Contrairement aux autres enseignants, il est principalement chercheur. Et la plupart n'ont pas de vacances en été. Bien sûr, comme dans tous les métiers, il y a les profiteurs et paresseux. Mais ce n'est pas une généralité sinon comment un bachelier devient-il ingenieur ou medecin ? Tout seul ? Soyons serieux.
Chacun doit beneficier de ses pleins droits et paiements des heures supplémentaires, sinon, il faut le dire en avance pour que l'enseignant le fasse en connaissance de cause. Aucune profession n'est aussi peu respectée que celle-ci. Même pas par son propre Ministère.

Enseigant FST
| 18-09-2017 15:14
Le problème concerne les licences appliquées et la soutenance des mémoires de PFE et non la soutenance des thèses (diplômes troisième cycle). Depuis le mois de Juin, le syndicat des enseignants de la FST bloque la soutenance des PFE sous l'oeil bienveillant du doyen de la FST et des directeurs des départements qui ont tous la tête aux élections et qui ont besoin des syndicats pour être réélues; Le syndicat avance que c'est une affaire de sous mais ce n'est qu'un prétexte car les enseignants du supérieur qui touchent entre 2000 et 3000 dinars par mois n'ont pas besoin des 4 sous qui viennent de l'encadrement des PFE, le problème est plutôt politique et les syndicalistes veulent entre autres que les agrégés (qui n'ont pas de diplôme troisième cycle) aient le droit de se présenter aux élections du conseil scientifique; Étant donné que les élections à la FST commencent officiellement aujourd'hui avec le dépôt des candidatures pour l'élection du conseil de département, suivi de l'élection du chef de département, du conseil scientifique et du doyen, il faudra alors attendre la fin du processus électoral à la FST pour que les étudiants qui sont pris en otage depuis le mois de juin par le syndicat, les chefs de département et le doyen de la FST puissent soutenir leur PFE !

Immigré
| 18-09-2017 14:17
Merci BN de parler de notre institution en des termes aussi élogieux....Mais alors tant qu'à faire mettez la photo de la faculté des sciences et pas celle de droit.....