Une conférence de presse a été organisée, ce vendredi 2 février 2018 au siège de l'Agence de promotion de l'investissement extérieur (FIPA), par Tunisia Africa Business Council (TABC), pour présenter la première édition FITA 2018 "Financing Investment & Trade in Africa" qui se tiendra à Tunis les 6 et 7 février.
La conférence a été animée par le directeur général la FIPA, Khalil Laâbidi, du président de TABC Bassem Loukil et de son secrétaire général, Anis Jaziri.
Partant du constat que la réglementation de change et l’accès aux financements posent une forte problématique pour les opérateurs économiques tunisiens qui désirent exporter ou investir en Afrique, TABC a décidé de s’attaquer à ce sujet sensible, en réunissant opérateurs, dirigeants africains et institutions financières, notamment panafricaines.
Au menu, des plénières pour débattre des problématiques et proposer des solutions, des workshops pays et des rencontres BtoB, notamment entre une centaine d’opérateurs tunisiens ayant des projets qui attendent juste des financements avec des institutions financières et bailleurs de fonds qui veulent investir en Afrique et qui ont confiance dans les compétences tunisiennes et leur savoir-faire.
M. Loukil a souligné que les exportateurs tunisiens qui opèrent sur l’Afrique souffrent du manque de dessertes aériennes et maritimes mais surtout du manque de financement. «Notre réglementation empêche les sociétés d’aller vers l’Afrique et la situation des avoirs en devises de notre pays nous empêche de faire le lobbying et la pression nécessaire sur la BCT pour la changer. Mais il existe des solutions alternatives dont le financement d’institutions étrangères qui opèrent sur l’Afrique», a-t-il expliqué. Et d’ajouter : «On connait notre continent et nos frères africains ont confiance en nous !».
M. Jaziri a précisé qu’il y a déjà eu plus de 1.000 inscriptions à l’événement. Cette conférence regroupera, ainsi, 500 cadres et décideurs africains, plusieurs ministres d’Investissement, de Coopération internationale et de Commerce africains qui ont été conviés à cette première édition, ainsi que les patrons d’institutions financières panafricaines et internationales, des CEO et des experts. L’objectif étant de réfléchir ensemble sur les meilleurs moyens d’enrichir les dispositifs et techniques de financement à même de soutenir le développement attendu du commerce et de l’investissement intra-Africain.
I.N
