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Faten Kallel : 65% des jeunes veulent travailler dans la fonction publique
26/01/2017 | 10:46
2 min
Faten Kallel : 65% des jeunes veulent travailler dans la fonction publique

 

La secrétaire d’Etat à la Jeunesse, Faten Kallel, était l’invitée de la matinale de Hatem Ben Amara sur les ondes de la Radio Nationale ce jeudi 26 janvier 2017 pour indiquer que la jeunesse tunisienne est attirée par le secteur public et qu’elle est marginalisée par l’Etat dans la vie au quotidien.

 

A propos de l’ambition d’emploi des jeunes, la secrétaire d’Etat a déclaré « 65% des jeunes veulent travailler dans la Fonction publique cela veut dire que sur 3700 jeunes 2000 veulent être fonctionnaires. Le secteur privé est perçu comme risqué au niveau de la stabilité de l’emploi d’où la volonté de s’orienter vers le public malgré la saturation de ce secteur. Les parents y sont pour beaucoup dans cette orientation ».Faten Kallel a ajouté que les politiques en place auront beau stimuler l’initiative privée, si les mentalités et les modèles culturels n’évoluent pas, le secteur privé continuera à être délaissé par les jeunes.

 

Concernant les résultats du Congrès national sur la Jeunesse, Faten Kallel a indiqué qu’il en est ressorti que l’éducation et l’enseignement d’abord puis l’employabilité, sont les préoccupations des jeunes. Elle a ajouté que dans la vie quotidienne, les jeunes pensent que le pouvoir central ne fait aucun effort au niveau des loisirs, des transports, et de santé d’où la fracture avec l’Etat.

 

La secrétaire d’Etat a par ailleurs annoncé que le projet actuel du ministère concerne l’intégration et la socialisation de ces jeunes, puis leur autonomisation sur le marché du travail. Elle a également évoqué l’existence d’un conflit générationnel qui est en partie dû au renouvellement perpétuel des nouvelles technologies, regrettant par ailleurs que : « l’Etat marginalise la jeunesse dans ses pratiques au quotidien ».

 

« A partir de 16, 17 ans, le jeune doit commencer à penser à son projet d’avenir, sans que l’Etat et la famille n’interviennent dans l’élaboration de ce choix ou en lui en imposant un », a assuré Faten Kallel. Enfin, la secrétaire d’Etat a annoncé qu’une convention a été signée avec le ministère du Développement, de l’Investissement, et la Coopération internationale et avec le ministère de l’Environnement et des Affaires locales pour mieux intégrer les jeunes dans ces 2 secteurs.

 

K.H

 

26/01/2017 | 10:46
2 min
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Commentaires (29)

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Famous Corona
| 29-01-2017 23:16
Cette tendance dévoile la mentalité du jeune tunisien qui fuit le dur labeur même bien payé au profit de "fare niente" pour salaire microscopique ! Tendance grave et inquiétante qui ne présage rien de bon pour l'avenir du pays !!PAUVRE TUNISIE ....

Letranger
| 29-01-2017 11:37
T'as raison, c'est une fois de plus "la faute des autres"...

Dr. Jamel Tazarki
| 27-01-2017 11:05
de devenir prof. de biologie et d'éviter le priver pour la simple raison que dans la fonction publique une femme est mieux respectée que dans le privé. Ma nièce n'a pas trouvé de travail dans la fonction publique, après avoir terminé ses études! Elle n'avait pas d'autres choix que d'aller travailler dans le privé. Tout a bien fonctionné la première semaine et à partir de la deuxième son chef (son supérieur) l'envoyait au milieu de la journée au café d'en face pour lui chercher des cappuccinos. Elle a accepté une fois d'aller chercher des cappuccinos pour son chef et ses amis mais le jour d'après il (son chef) a reçu le café en plein visage: c'est le tempérament des jeunes filles de mon village Tazarka! D'ailleurs, son chef a eu de la chance qu'il n'a pas reçu un coup de râteau ou de pioche que ma nièce maitrise l'utilisation à force de travailler sur la plantation de son père!


===> Dans le privé, le travailleur en Tunisie est assimilé à une force de travail; il est souvent traité comme une chose, comme un simple instrument de travail. Il est ainsi étranger au travail. Le capitalisme Tunisien génère une grande misère ouvrière, non seulement matérielle mais aussi psychique! En Tunisie, la bourgeoisie entrepreneuse et l'oligarchie ont dévitalisé le travail de tout sens de relations humaines, en Tunisie.

Jamel Tazarki

Jean-Jacques Goldman - Tournent les violons:

https://www.youtube.com/watch?v=-eR6v2zcy4c

amarfati
| 27-01-2017 07:20
c'est normal dans un pays dominé par le bakchich ezt la corruption

Frédéric CEFAI
| 27-01-2017 06:29
Madame La Ministre,

Voila encore une inversion de la cause et des effets.

Vous stigmatiser les jeunes pour leur manque d'ambition, mais madame si le marché du travail et le marché tout court était plus dynamique, les jeunes voudraient certainement s'y engager.

Mais pour cela il faudrait moins de paperasserie, un véritable accès aux prêts et un Etat qui garantisse une stabilité sociale, indispensable au développement des affaires.

Mais c'est loin d'être le cas.

Donc les jeunes, désespérés et influencés par leurs parents inquiets, se jettent dans la course à la sécurité financière, donc se ruent vers la fonction publique.

Et la faute de ce manque d'ambition, incombe au gouvernement dont vous faites partie, Madame La Ministre.

himar
| 26-01-2017 23:05
les jeunes préfèrent les emplois public car c'est ce qu'on leur enseigne pendant des années. Allez voir les programmes scolaires, c'est quoi les métiers qu'on glorifie : c'est les enseignants en premiers lieu, puis ceux qui sont au services de l'état.

Jihene
| 26-01-2017 21:11
C'est grâce à nos miséreux fonctionnaires que l'économie ne s'est pas complètement effondrée :retenue à la source consommation et redistribution du salaire auprès du boulanger ,du marchand de légumes du taxiste et j'en passe. Le problème ne réside pas dans la masse salariale pour payer les fonctionnaires car l'argent est équitablement redistribué. L'État doit trouver une autre solution aller le chercher là où il se trouve chez ceux que l 'imposition n'à pas touché médecins,chirurgiens de libre pratique ,avocats et autres contrebandiers qui se sont bien engraissés ces dernières années.Alors les politiques, arrêtez de nous polluer les oreilles avec vos discours populistes et vos mesurettes. Commencez d 'abord par augmenter l âge du départ à la retraite tous les pays avancés l'ont déjà mis en pratique ce sera déjà un premier palier pour passer à une autre étape celle de la réduction du nombre de fonctionnaires.

La cause du peuple
| 26-01-2017 20:45
FONCTION PULIQUE PUR LES NULS
suite au Abeda Lebriki sur MFM 86 % LES RECRUTEMENTS au F-P sont des benefices strategiques lie' au ENNAHDA et les MRAZIGUES
et HABIB ESSID gagner les voix d'ennahda en 2016 a son dernier jour ait recrute' les DG des CNAM -CNSS-CNPR-STEG tous les 180 agents de la meme region- sud-est -MEDNINE -GABES des partisants d'ENNAHDA voir voir les pereuves -sur le champs ya bougelb -

Forza
| 26-01-2017 19:58
J'ail lu aujourd'hui dans un article que l'objectif de l'état est de ramener le nombre d'employés a 450000 a l'horizon 2020 c.à.d. une réduction de 200000 empois par rapport a aujourd'hui et pour commencer un programme de départ volontiers pour 50000. L'état veut proposer des packages attractifs pour les volontaires mais vu cette mentalité chez les vieux comme chez les jeunes, je ne pense pas que Briki va avoir beaucoup de succès avec son programme. Article à lire sous ce lien:
http://www.dailymail.co.uk/wires/reuters/article-4160338/Tunisia-aims-cut-50-000-public-sector-jobs-starting-year.html

Maher
| 26-01-2017 19:23
La fonction publique parlons en ! Si vous voulez terminer vos vie jours dans la déchéance matérielle et physique intégrez un ministère et vous verrez messieurs les jeunes! Des salaires de misère et je sais de quoi mon père ayant travaillé plus de trois décennies n'à toujours pas de véhicule pour se déplacer à peine un petit logement faute de salairesdécents.Alors si vous voulez terminer vos vieux jours en guenilles et complètement édentés il ne vos reste plus les jeunots qu'a postuler à la fonction publique avec zéro indemnités de départ.