
Emmanuel Macron consacre sa visite en Égypte lundi et mardi à Gaza, avec un volet politique de soutien au plan arabe pour l'enclave palestinienne face aux ambitions contestées de Donald Trump et un volet humanitaire pour appeler à la levée du blocus de l'aide.
Le président français veut "marquer sa mobilisation" en faveur "d'un cessez-le-feu à Gaza" et répondre "à l'urgence", a expliqué l'Elysée.
Le retour de la guerre, avec la reprise le 18 mars des opérations militaires par Israël après deux mois de trêve, avait été qualifié de "retour en arrière dramatique" par M. Macron.
Dès son arrivée dimanche soir, il a eu une rencontre avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi dans le souk de la capitale égyptienne. Lundi matin, il doit le revoir pour un entretien plus formel, avant un sommet à trois auquel se joindra le roi Abdallah II de Jordanie.
Pour la diplomatie française, c'est une manière d'afficher sa solidarité avec deux pays voisins des territoires palestiniens ébranlés par le plan du président américain.
Au même moment, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, partisan de ce plan, sera reçu à la Maison Blanche.
Début février, juste après son retour au pouvoir, Donald Trump a suscité un tollé international en évoquant une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la "Riviera du Moyen-Orient".
Pour cela, ses 2,4 millions d'habitants pourraient être déplacés vers l'Egypte et la Jordanie, qui ont vivement rejeté cette option mais doivent composer avec la pression américaine.
"L'Égypte est au cœur de tous les efforts visant essentiellement à atteindre la désescalade ou un cessez-le-feu ou un arrêt complet des tirs entre Israël et le Hamas", relève Mohamed Marei, directeur de l'Observatoire égyptien, affilié au Centre égyptien de réflexion et d'études stratégiques.
Étape symbolique
Ce chercheur souligne que Le Caire a clairement "refusé" le plan Trump, considéré comme "une menace allant à l'encontre des intérêts égyptiens".
La France va aussi réaffirmer son "opposition aux déplacements forcés de populations" et exprimer son soutien au plan arabe conçu comme une réponse au plan Trump, a dit l'entourage d'Emmanuel Macron.
Cette initiative, préparée par l'Égypte, prévoit de reconstruire la bande de Gaza, détruite par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, sans déplacer les Gazaouis.
Paris estime toutefois qu'il faut "encore renforcer" ce plan, notamment sur "la sécurité" et la "gouvernance" de l'enclave palestinienne.
Les pays arabes prévoient un retour de l'Autorité palestinienne, au détriment du Hamas qui dirige le territoire depuis 2007.
Emmanuel Macron veut aussi évoquer avec ses homologues "la nécessaire définition d'une sortie de crise politique fondée sur la solution à deux États", israélien et palestinien, selon l'Élysée.
Il coprésidera en juin à l'ONU, avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, une conférence sur ce sujet. Ce rendez-vous pourrait, selon des sources diplomatiques, constituer le "moment opportun" que la France attend pour éventuellement reconnaître un Etat palestinien.
Mardi, le président français se rendra ensuite dans la ville égyptienne d'al-Arich, dans le nord de la péninsule du Sinaï, à 50 kilomètres du point de Rafah par lequel est censée passer l'aide humanitaire vers Gaza, à nouveau stoppée.
Lors de cette étape hautement symbolique, il appellera à "la réouverture des points de passage pour l'acheminement de fret humanitaire à Gaza" et "redira l'engagement de la France à poursuivre son soutien humanitaire vers les populations gazaouies", a fait savoir la présidence française.
Dans ce port méditerranéen qui sert de base arrière pour l'aide, il va rencontrer des personnels d'ONG françaises, des Nations unies, du Croissant-Rouge égyptien, mais aussi probablement des "bénéficiaires" palestiniens de l'action humanitaire, a-t-on détaillé de même source.
La quasi-totalité des Gazaouis ont été déplacés par les combats et vivent dans un territoire dévasté et assiégé.
Sur le plan bilatéral franco-égyptien, plusieurs accords économiques doivent être signés lundi dans les transports, la santé, les énergies renouvelables ou le domaine universitaire.
© Agence France-Presse
Quelle grande gueule il a !
Une tromperie systématique et une déformation de l'opinion publique, et la meilleure preuve en est l'explosion des armes françaises parmi des civils innocents et sans défense.
Macron dit s'opposer à l'expulsion et à l'annexion de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, mais la France et presque tous les médias français soutiennent le génocide, l'extermination et le meurtre d'enfants avec des avions, des chars et de l'artillerie. Dieu sait ce que font les oppresseurs.
Est-ce le bon moment pour faire des affaires ? Ce n'est rien d'autre qu'un signe de corruption et vise à faire taire le peuple égyptien et à l'empêcher de renverser Sissi.
Macron prêche à Benjamin Netanyahu pour qu'il fasse comme la France le fait toujours...
C'est à ce moment-là que vous vous sentez menacé, allongez-vous.
Macronus ne fait que se débarrasser de ce qui est superflu et dont la France n'a plus besoin.
Macron et Trump sont sionistes (Make Israel great again) et donc aussi « Etat profond ».
Les Pharaons sont connus pour leur cupidité et leur lâcheté et cela ne changera rien : lorsqu'ils entendent le mot Ba9chich, ils perdent la tête.
Le sionisme, c'est la nouvelle version d'un colonialisme racial et sauvage et c'est ce qui convient parfaitement à Trump dans la région, ne nous leurrons pas.
Et le hamas continue d'envoyer des roquettes sur Israël.