Les services de la présidence du gouvernement avaient annoncé, le 15 novembre 2021, la nomination de Nasreddine Nsibi, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, en tant que porte-parole du gouvernement.
C’était à l’occasion de la première rencontre entre une délégation gouvernementale conduite par la cheffe du gouvernement Najla Bouden et le bureau exécutif de l’UGTT, sous la houlette de Noureddine Taboubi. Il est vrai qu’aucune annonce officielle n’est venue confirmer cette nomination, mais elle figurant néanmoins dans un communiqué officiel. Nasreddine Nsibi avait tenu, ce jour-là, une conférence de presse en compagnie du secrétaire général de la centrale syndicale. Depuis, plus rien ! Le porte-parole du gouvernement n’est plus apparu devant la presse depuis ce jour-là, alors que ce ne sont pas les dossiers qui manquent. Sous d’autres cieux, un porte-parole du gouvernement fait des apparitions médiatiques presque quotidiennes. Négociations avec le FMI, Loi de finances 2022, gestion gouvernementale du dossier des déchets à Sfax… Autant d’affaires sur lesquelles nous n’avons pas de réponse officielle.
Un autre ministre s’est distingué par son absence notamment lors de la réception du président palestinien, Mahmoud Abbas. Il s’agit du ministre des Affaires étrangères, Othman Jerandi. Selon la page officielle du ministère des Affaires étrangères, la dernière activité du ministre remonte au 4 décembre 2021. Il était en Algérie, à Oran, pour participer aux travaux du huitième sommet de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique. L’absence de Othman Jerandi était criarde dans une activité aussi classique que la réception d’une chef d’Etat étranger. Serait-ce une mise à l’écart faite sciemment par le président de la République et ses services ? Personne ne pourra répondre, officiellement, à une telle interrogation. Le pouvoir en Tunisie continue sa politique de mutisme total.
S.F
Alors vous pensez bien que deux crapules qui se rencontre, n'ont pas du tout envie de question embarrassantes !!!
C'est le retour de ces gens qu'on qualifiait allègrement, il n'y a guère, d'azlem malfaisants !