Le message d’une actrice-influenceuse-starlette des réseaux a beaucoup fait réagir aujourd’hui. Nous ne pouvions passer outre. Si on l’accuse d’emblée de vouloir faire parler d’elle – buzz ou pas – la dame est courageuse. Il faut l’être pour oser aborder ce genre de sujet qui fâche, dans ce pays où les choses simples de la vie sont souvent martyrisées et teintées de honte.
Au-delà du buzz et indépendemment du sérieux de cette annonce, la jeune dame soulève un sujet d’une importance capitale qui mérite que l’on s’y intéresse sérieusement. Celui des mères célibataires et du sort réservé à leur progéniture.
Nul ne peut l’ignorer, nous sommes un pays faussement conservateur, hypocritement religieux et horriblement moralisateur. Tout ce qui sort du dogme préalablement établi, poli et imposé comme norme sociale est malvenu. Oui, nous refusons de reconnaitre les enfants nés hors mariage car nous refusons d’assumer le fruit du sexe pratiqué hors mariage. Pourtant, Dieu sait que nombreux sont ceux à le pratiquer.
Mais laissons Dieu en dehors de ça. La religion, si on veut la mêler à toutes les batailles, n’a aucune place à jouer ici. Il s’agit de pures normes sociales et de cadre juridique désuet et tellement oppressant.
En Tunisie, la loi ne reconnait pas les enfants nés en dehors du cadre du mariage. Aucun texte spécifique ne règlemente le statut de mère célibataire, permettant aux enfants nés « en dehors du cadre légal » de jouir des mêmes droits que les autres enfants reconnus par la loi.
Un joug intenable qui oblige les mères célibataires à vivre en marge des schémas socioculturels et légaux de la société tunisienne, les mettant face à de nombreuses difficultés. Difficultés qui font que parfois – ou même souvent – elles se retrouvent face au choix cornélien d’abandonner leurs enfants. Enfants abandonnés à la famille ou à des structures d’accueil, parfois même dans des cas plus extrêmes, nouveau-nés assassinés par leur génitrice car « non acceptés » par une société dans laquelle ils n’auront aucune place. La mère - victime à son tour - préfère donc tuer son enfant afin de le protéger et de se protéger elle-même du monde.
La bataille de ces jeunes enfants qui n’ont rien demandé au monde commence dès la naissance. Mais la « bataille des bâtards » est une lutte incomprise et peu glorieuse car ils partent déjà avec un handicap de taille. Au lieu de penser à ces enfants qui sont privés de tout, alors qu’ils n’ont rien demandé, on préfère se focaliser sur ce que les parents ont fait avant leur mariage. Une vie sexuelle, souvent peu assumée, et dont ils devront avoir honte vis-à-vis d’une société qui ne cessera de le leur faire rappeler.
Cette honte est perceptible dans le message même posté aujourd’hui par la jeune actrice. Si elle essaye de sensibiliser, elle n’a pas hésité à s’excuser. S’excuser car elle estime « avoir fauté », espérant que d’autres « ne commettront plus cette faute après elle ». S’excuser aussi car « elle a attendu qu’un homme l’épouse, comme il a promis de le faire, mais qu’il a failli à sa promesse ». Un message, certes courageux, mais qui porte en lui seul tout le point des stigmates auxquels on ne pense même pas.
Oui car, en effet, l’alcool, l’homosexualité et les relations sexuelles et les enfants nés hors-mariage représentent « les manifestations les plus criardes d’une société pervertie et au bord du déclin ». C’est ce que nombreux pensent du moins.
La peur que la société abrite désormais, et sans que cela ne dérange personne, des « bâtards » (enfants nés hors mariage), des « pervers sexuels » (homosexuels), « des femmes sans vertu » (femmes ne vivant pas sous le joug d’un mari-père-frère, est une phobie collective partagée par de très nombreuses personnes. Peur aussi de ceux qui appellent à instaurer des libertés individuelles considérées, aujourd’hui encore, de l’ordre du tabou. Les tabous ont la vie dure et les lois consacrant des libertés pourtant élémentaires font face à un chemin long et tortueux.
Oui car, ce n’est jamais le bon moment. Le bon moment pour instaurer l’égalité de l’héritage, protéger les parents célibataires, garantir les libertés sexuelles, celles de religion et de croyance. Tout ceci est loin d’être une priorité. Pourquoi devrions-nous en parler alors que le pays fait face à une pandémie, qu'il souffre d’une crise économique alarmante, que le chômage fait des ravages et que les politiques s’entretuent ? Tout ceci attendra, inutile de remuer le couteau dans la plaie.
Il n’y a qu’à espérer que l’histoire personnelle d’une jeune actrice - future mère célibataire sur le point de donner la vie - fasse un peu réfléchir et relance un tant soit peu le débat. On n’est jamais trop optimiste…
Merci pour votre retour amical.
Croyez bien que je ne juge pas, chacun est maître chez lui. Mais les cas que j'ai rencontrés font mal, mal. Des jeunes femmes gaies, heureuses de vivre soudain plongées dans le malheur. Le dernier cas que j'ai eu à connaître remonte à 2015, une jeune fille dans ce cas que ma femme avait trouvée, effondrée, dans les toilettes publiques de Bab Saadhoun. Il était 3h du matin lorsque ma femme était revenue avec elle à notre hôtel. Elle avait 19 ans, enceinte, elle avait été jetée par toute sa famille, sans 1 dinar.
On lui a pris une chambre à l'hôtel, ma femme et elle ont parlé durant 2 jours... On lui a "offert" la visite chez le médecin, puis l'avortement. Un téléphone aussi, puis on l'a inscrite dans une école privée, et nous avons remplacé sa famille durant 2 ans.
Je la revois encore devant moi, triste image d'une jeune fille déjà trop femme, ravagée. Mouch normal!
Il faut prendre en charge ces cas terribles, vous en êtes d'accord et cela me réjouit.
Bonne journée à vous!
Je partage largement votre constat et je l'appuie, quoique le problème, sur le plan des chiffres, est bien plus important que vous ne le signalez. Le sujet est certes universel, mais son traitement varie cependant d'un pays à l'autre et selon les ensembles géographiques ou culturels. Chez nous, puisque c'est ce qui nous intéresse en priorité, la façon même d'aborder la question reste toujours essentiellement soumise aux influences religieuses, morales, traditionnelles et sociétales. En tout état de cause, Il y a un déni certain du phénomène et un refus d'acceptation de cette douloureuse réalité.
"Ce rejet va de pair avec une criminalisation de la mère, assimilée à une prostituée, puisqu'elle a pratiqué une sexualité en dehors du cadre légal du mariage." (Sofia Azaîz- Femmes de Tunisie)
L'absence de structures d'accueil, d'écoute et de soutien psychologique et matériel, en dehors d'un nombre réduit d'organes officiels (notamment pour recueillir les enfants) et de quelques associations, les poussent parfois, comme vous l'avez noté, à des solutions extrêmes, l'IVG, l'abandon du bébé ou même l'infanticide. De plus, le cadre juridique actuel ne reconnaît à l'enfant ni à sa mère aucun des droits concédés aux parents mariés et à la progéniture légale.
Il y a tellement à dire sur cette question dans notre société, ainsi que sur la détresse morale et matérielle des femmes qui se retrouvent dans cette situation par le fait de promesses non tenues ou de relations non consenties.
Nous sommes donc bien d'accord sur le constat et ses conséquences dramatiques pour les victimes. Mes propos ne concernaient que l'actrice (courageuse et méritante) héroïne du clip de sensibilisation, qui n'est pas plus enceinte que ça et qui s'est fait un ventre pour les besoins de la cause ... et du tournage. Beaucoup ont pensé qu'elle faisait partie de celles qu'il fallait plaindre, ou blâmer c'est selon, ce qui tendrait à démontrer que sa prestation était particulièrement réussie !
Bonne journée.
Ma démarche se veut constructive et dénuée de tout intérêt, site n'est celui que je porte au peuple Tunisien dont je suis moi-même issu et auquel j'aimerai lui rendre sa fierté et son honneur. Cordialement.
Merci pour les précisions .
Cela fera toujours un enfant sans papa de moins . C'est déjà beaucoup .
Je suis tombé dans le panneau . Mais je ne regrette pas ce que j'ai écrit et encore moins l'échange que j'ai eu avec vous et quelques autres .
Vous êtes une manière de cercle amical , une sorte de seconde famille .
Je vous souhaite une bien agréable journée .
Sensibilisation ou pas, peu importe, les abandons de femmes enceintes sont très nombreux. Je n'ai pas vécu longtemps en Tunisie, 5 ans à mi temps, mais j' ai connu une bonne dizaine de cas semblables.
Le schéma est toujours le même: la jeune femme est séduite, on lui promet le mariage, elle se donne et il se barre.
Alors d'abord la victime se met dans le déni: elle refuse la réalité, fait un test de grossesse, puis deux...Et elle se cache, ne dit rien à personne, surtout pas à la famille dont "l'honneur" se trouverait piétiné par l'"infamie".
Celles font la famille l'apprend sont effectivement jetées, laissées à la rue sans aucune ressource. Elles se cachent, changent de ville, s'habillent de façon à cacher le ventre qui grossit.
Le temps passe, le délai pour avorter est dépassé, de toutes façons elles n'ont pas les 300 à 600 dinars demandés pour être avortées dans une sordide officine... la chute sociale est sans fond.
C'est ainsi que ma femme a reçu la confidence de celles que je connais.
L'une d'elles s'est suicidée, les autres ont, grâce à ma femme, soit avorté proprement soit suivi des formations et se sont mises à travailler, à faire face avec un courage inouï.
Alors, clip de sensibilisation ou révélation publique, peu importe, cette actrice Aicha fait acte de bravoure en disant la VERITE.
Bien évidemment la Bataille des bâtards en fait ne finit jamais. Ils subissent le blâme et le rejet toute leur vie de cette même société qui les a mis au monde. Ils peuvent se refaire ailleurs sans problème. Heureusement. dans l" imaginaire populaire Bâtard = mauvais garçon mais pas la dissonance " illégale " et discriminatoire en Tunisie
Mais, si cela les blesse terriblement . c' est les tors et travers de cette société qui les à fait naître qu' il faut blâmer et corriger au plus vite..
Mais ça c est une autre question!
Donc avec tout le respect aux Bâtards dont j' en suis un et fier, jouer de la dérision et de la parodie de ce peuple faussement conservateur, hypocritement religieux et hautement moralisateur est une vraie jouissance orgasmique que de le dire et expurger comme le fait si bien notre Chère journaliste..
le peuple est schizophrénique ( ce qu ' on savait depuis longtemps)
Contradictions conservatisme - pré -libéralisme sexuel?
Contradictions piété outrageusement affichée et criée à fond les décibels pour une religion non maîtrisée immuable dans ses fondements et la vie réelle vécue de mixité hommes femmes et l ' accession de celles ci à l' autonomie complète..
Dieu ne fait que compliquer les choses.. Mettons le de côté. Car la problématique de ce cas est à grande partie societal . évolution du statut social et du pouvoir de la femme oblige.
Le problème est que le législateur tarde à légiférer pour normaliser la situation des enfant hors mariage et leurs apporter, en tous points les mes droits, garanties et privilèges ainsi que protections, recours et sanctions aux parents responsables!
Résumé. Législation Tunisienne rétrograde non adaptée gangrènée de conservatisme religieux + émancipation sociale et pouvoir de la femme = cocktail schizophrénique taboos# modernité
Qui rejette ce qui a été établi comme normes et coutumes ( dans ce cas ci fallacieuses, discriminatoires et insultantes) ..
Les enfants " bâtards " revanchard retournent leur schizophrénie revanchard à la société qui les a fait naître et la boucle schizophrénique est bouclée.
Salutations bâtardes ;
Je viens à l'instant de m'apercevoir que vous m'avez adressé un fort gentil coucou dans l'un de vos commentaires (par ailleurs pertinent et instructif). Il me plaît de vous retourner un salut tout aussi amical.
Pouvez vous me délivrer d'un doute : tous ceux qui ont présenté des commentaires, ici ou sur l'autre article, savent-ils que l'info sur la supposée grossesse de cette dame, c'était du pipo, un clip de sensibilisation en quelque sorte, et que l'actrice voulait "apporter son aide à un orphelinat' et attirer l'attention sur "la cause des mères célibataires" ? Je n'en suis pas si sûr lorsque je lis des phrases du genre : "Cette actrice doit assumer ses actes, il s'agit d'un problème personnel' ou bien "le fait qu'Aicha vive cette lâcheté masculine", ou encore ceux qui lui souhaitent un bon accouchement et qui fustigent la bassesse du séducteur.
Aïcha Attia est coutumière de ce genre de soutien puisque la vidéo publiée nous apprend qu'elle s'était déjà faite une tête de femme atteinte du cancer pour exprimer sa solidarité avec ces malades.
Naturellement, le sujet est d'une grande actualité, beaucoup de lacunes dans son traitement, persistent encore, et des drames accompagnent souvent ces situations. Les victimes sont d'abord les femmes elles mêmes, mais surtout, comme vous l'avez signalé, les enfants venus au monde dans un contexte de réprobation, de rejet et de non reconnaissance sociale. "Ould Hram" est l'équivalent de l'adjectif "bâtard" si infâmant et avec lequel un être humain devra vivre toute sa vie !
Bien à vous.
Portez vous bien
Ce bouquet ajouté aux contradictions et mensonges du Coran, m'ont convaincu de rejeter l'islam dans la "fosse septique' de l'histoire de l'humanité !
Joke
C notre STaj. Nationale
Prenez soin de vous et de la famille cher DHEJ
Merci pour votre retour .
En réponse , j'ai envie de vous dire " l'humanité est faite de plus de morts que de vivants " , au sens où nous n'en sommes où nous en sommes et ne sommes ce que nous sommes que grâce à ceux qui nous ont précédés . Nous ne voyons si loin que parce que nous sommes juchés sur les épaules de nos parents . E. de La Boétie , mais je peux me tromper .
Je me prends pour un correcteur - sans malveillance , voire avec tendresse pour certains -, mais quand je me relis , je me rends compte que je mérite une bonne correction .
Je vous souhaite une bonne fin de journée à vous et à tous ceux qui contribuent à élever le débat .
Bien à vous .
MAKE love and not HAVE SEX!
Et ignoble qui rejette l'enfant né de cette relation!
Ils sont DIVINEMENT nos frères!
Merci d'avoir de tendres pensées pour vos aînés.
Amitiés cher Ami
Moi, je fête le 11/11/2k20 avec une tendre pensée à nos anciens vétérans qui ont combattu pour la liberté de qui ?
Ceci dit, je l'ai bien entendu prononcé pour désigner des enfants nés hors mariage. Quelle horreur!
Mais j'aime ce titre, en trois mots Synda dit tout son mépris envers les hommes coupables de cette lâcheté...
Et " l'amour tarde à Dijon " . Tout comme pour certaines Tunisiennes , hélas !
Bien à vous .
" nés dans le pêcher " !
Ah , non monsieur , sauf votre respect , les bébés naissent dans les roses pour les filles et dans les choux pour les garçons . C'est péché que de ne pas le savoir . Livrés en mode Colissimo - neuf mois quand même - par des cigognes porteuses d'heureuses de bonnes nouvelles .
Même en cloque , le pêcher ne donne rien d'autre que des pêches .
Merci de me fournir involontairement , smartphone rebelle aidant , l'occasion d'aborder un sujet grave avec un brin d'humour et autodérision .
Pour le reste , je vous rejoins totalement votre propos . A la citation de Camus " mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde " j'ajouterai , si vous permettez l'addendum d' '?ric Fottorino , " ne pas les nommer du tout , c'est nier notre humanité ".
Dans cette affaire , nous ne sommes pas dignes du monde animal . Il suffit d'observer l'affection avec laquelle certaines bêtes entourent et protègent leurs petits .
Nous sommes , au mieux , comparables à des coucous squatters . Drôles d'oiseaux gargarisés de vieilles antiennes .
Je profite de leur présence sur ce fil pour saluer @ abouali et @ DIEHK .
Bien à vous .
Il est des pays où un accouchement sous x engendre des traumatismes chez les parturientes et leurs enfants .
Il est des pays où ce langage de la honte " bâtards " n'a plus cours depuis des décennies , où même les qualificatifs pourtant neutres et nullement stigmatisants d'enfant légitime et enfant naturel est
définitivement banni au profit d'enfant issu de mariage ou hors mariage , où lesdits enfants bénéficient des mêmes droits et ont les mêmes obligations : garde , soins , éducation et succession .
Je ne sache pas que les structures familiales et sociales de ces pays à la politique de la famille volontariste et affirmée soient parties à vau l'eau .
Il est des pays où " bâtard " n'est plus qu'une insulte dans la bouche d'une racaille de toutes provenances . Il est des pays où l'adoption est grandement facilitée pour permettre à ces enfants de trouver des parents aimants et un environnement familial favorable et permettre à des couples de combler leur manque d'enfant . Tout le monde y trouvant son compte , enfants parents et société .
En ce pays même l'adoption est stigmatyisée et mal vue . Nous continuons obstinément à pousser les mères dans les bras des faiseuses d'anges et à fabriquer de futurs délinquants , psycho-sociopathes
qui nous rendront la monnaie de notre pièce .
Bien fait pour nos gueules !
@ Mme Tajine ,merci pour votre chronique qui lève le voile sur un mal fait par des mâles indignes pères putatifs qui prennent la poudre d'escampette une fois leur leur forfait accompli . Un de plus qui ronge un corps social par ailleurs bien grippé .
@ Mme Attia , vous n'avez pas que des détracteurs .
Bravo pour votre courage et votre coming out .
Vous n'avez rien à regretter et vous avez encore moins à vous excuser . Votre corps est le vôtre .
Je joins ma voix à beaucoup d'autres et vous suhaite une bonne grossesse . Vous serez une bonne et aimante maman .
Car ce n'est pas la loi qui menace l'enfant né hors lien du mariage, aucune loi n'interdit de concevoir hors lien du mariage et aucune loi ne condamne a mort l'enfant né hors lien du mariage.
Donc la république n'a rien avoir avec ça.
Ceux qui menacent l'enfant né hors lien du mariage sont tout d'abord ces parents eux même, car comme vous le dites dans votre article, l'enfant peut être abandonné par sa mère, ou tué, par la mère ou le père ou les deux.
Ici la loi elle doit intervenir contre les géniteurs avant toute chose, en criminalisant le fait d'abandonner son gamin, bien sur le fait de le tuer est déja un crime vis a vis de la loi.
La loi doit aussi criminaliser l'abandon d'enfant de la part du géniteur masculin, le père doit prendre ses respensabilité, soit d'accépter d'élever l'enfant et de le prendre en charge directement, soit de lui procurer une pension, une garantie quelconque materiel ou ressources financières a disposition jusqu'a sa majorité.
Ici donc l'état et la loi doivent être garant de la protection de l'enfant conçu hors lien du mariage en le protégeant tout d'abord contre toute possibilité de crime contre lui venant de ses géniteurs et en lui procurant une sécurité materielle et/ou financière en obligeant le père a fournir une pension ou autre apport qui permet a l'enfant de vivre ou survivre, d'étudier, de grandir comme un citoyen normal. Donc sous une autre forme d'obliger le géniteur masculin a prendre ses responsabilités en mains.
Pour terminer, la vindicte sociale contre les mères célibataires est déja criminalisé par la loi car la mère célibataire n'est qu'un citoyen, qui dispose des mêmes droits que d'autres, la mère célibataire ne tombe pas sous une forme d'annulation de sa citoyenneté donc de ses droits. La loi protège la mère célibataire sous le cadre de son identité de citoyen.
Cependant vis a vis de la sphère privé familiale, de l'hostilité de la famille vis a vis de la mère célibataire et de son enfant, la loi peut garantir la criminalisation de cette hostilité dans le cas où la mère célibataire n'a nulle part où aller, donc d'offrir une protection au sein même du noyau privé !
Mais ça se sent les affaires et les prérogatives du ministère de la femme et des enfants, qui aurait du proposer une ingérence de protection de la loi de la mère célibataire contre les membres de sa famille.
On se demande donc a quoi sert ce ministère et a quoi il passe leurs temps, surement a ne rien foutre, et ceci vous auriez dû le mentionner dans votre article et pointer donc le manquement de se ministère qui ne fou absoluement rien.
Et tant pis pour les mères si elles risquent leur vie auprès des faiseuses d'anges .
A-t-on idée de ce qu'est la vie d'un enfant dans un désert sentimental , une déshérence affective ?
Le mot bâtard comporte en effet une connotation négative, qui renvoie à une notion d'impureté en même temps que de culpabilité, et d'illégitimité. On dit d'un chien qu'il est bâtard quand son pedigree est suspect, ou ne comporte pas de référence à une race connue. De même, ce terme est hélas utilisé comme insulte suprême que l'on adresse à un adversaire pour le rabaisser. En effet, il peut dans ce cas prendre le sens d'une personne vile, coupable d'actions contraires à la morale.
Dans certaines sociétés, il prend même une signification raciale, quand il sert à désigner des groupes ethniques particuliers, tels les bâtards de Rhénanie de la première guerre mondiale. ou des enfants issus de métissage, par exemple.
Outre le fait d'être privé de la présence d'un père, l'enfant désigné sous cette appellation devra ainsi toute sa vie traîner l'abomination de la "bâtardise" et supporter le regard méprisant et accusateur de la société. Un fardeau bien lourd à supporter !
Mme Tajine, que l'on ne peut blâmer pour son manque de délicatesse, aurait certainement dû faire plus attention aux mots et penser à leur impact possible. Certains, pour atténuer cet effet, auraient employé le terme "enfant naturel", ou "enfant d'une famille monoparentale" probablement plus appropriés et mieux acceptés par ceux qui seraient dans cette situation ou par leurs géniteurs. Dans tous les cas, ce n'est pas de la pudibonderie que d'éviter de blesser les autres par des expressions qui ravivent affliction et chagrin !
Je vis en France depuis une cinquantaine d'années, bientôt septuagénaire, je suis né de père inconnu . Dans ma vie, c'est quelque chose qui m'a toujours hanté.
Vous madame, vous avez de la chance, vous êtes née d'un père et d'une mère connus. Mais, apparemment, vous ne pouvez imaginer ce que les gens de ma catégorie sociale peuvent endurer à longueur de journées.
SVP madame, évitez d'utiliser des termes blessants. A la place de « bâtard » vous auriez dû employer des termes plus subtiles pour mettre en lumière (!) le thème de votre article.
Résumons-nous : '?vitez la simplification linguistique mais est-ce trop vous demander ?
Qu'est ce qui choque? Aicha ou ces hommes lâches et ignobles, qui ne voudront même plus ces femmes qui leur auront donné leur confiance, leur amour en même temps que leur corps et, suprême cadeau: leur plaisir, au motif qu'elles ne seront plus vierges! Pauvres femmes, leur vie est brisée. Et eux se vantent de leurs exploits au café en les traitant de p....
Je ne comprends pas. J'avais 18 ans, mes parents avaient compris que mon amoureuse et moi avions des gros câlins, et ils m'ont dit très solennellement: "fais attention, tu as autant de responsabilité qu'elle, et si elle tombe enceinte tu ne pourras pas l'ignorer".
Et le fait qu'Aicha vive cette lâcheté masculine, souligne encore plus l'ignominie de la conclusion de cet autre article, qui l'accuse d'avoir voulu créer le buzz et d'avoir "manqué de génie". Conclusion dégueulasse au plus haut point.
Ne parlons même pas des enfants...tout est dégueulasse dans ces abandons de femmes avec enfant.
Dites moi que je me trompe (je n'ai pas écrit (Trump !)
Vous vous droitisez (genre de langage moi parlez la France et non le Français)?
Rassurez moi que vous êtes toujours ce spécialste qui défend la veuve et l'orphelin, car 10 années noires d'Islam noir nous ont transformés au gré des vents ....
Amitiés cher Ami
Très, très, Très bien et Nsibti laziza ne me fera pas mentir !
Je vous félicite pour votre article.
J'ai beaucoup aimé sa structuration et la réflexion profonde qui démontre l"évolution de la jeune journaliste du mois de Ramadan!!!!
Mais, juste 1 question: L'article dépend de la sensibilité des Huns & des Wisigoths qui n'ont pas "TOUS" les mêmes valeurs Morales, Intellectuelles, Philosophiques,Politiques et
surtout morales !!!
J'ai porte(rai) toujours les mêmes jugements sur mon peuple
à la seule condition que ce peuple de Bagla Liha mérite(rai)
le qualificatif "Peuple" ?J' douterai toujours jusqu'à la fin...
Merci pour cet article d'1 niveau Humain & Philosophique que beaucoup de Tunisiens ne comprendront jamais la signification et la portée sociale & humaine de l'article.
Merci de nous rappeler par vos écrits, qu'en Tunisie; nous avons des Kafaates meilleurs de ceux et celles qui pilulent dans les grandes "Démocraties"...
Amitiés
Mais il vota pour la loi, car partait du principe que ces enfants n'avaient pas demandé à venir au monde, et qu'ils ne devaient pas être punis, parce que leurs parents avaient enfreint une loi !!
Je découvre la situation de ces enfants. Qui de fait n'existent pas. Ils sont une poussière qu'on pousse sous le tapis. Il vaut mieux être un chat, qu'on va nourrir dans la rue, mais pas ces enfants, nés dans le pêcher !!
Honte à la Tunisie, qui a fait la meilleure constitution du monde !
Mon cul oui !!
Intégrité physique
Une notion chère aux droits de l'hommistes !