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L’intégration commerciale au cœur des débats des Banques centrales euro-méditerranéennes et maghrébines
16/11/2018 | 13:17
4 min
L’intégration commerciale au cœur des débats des Banques centrales euro-méditerranéennes et maghrébines

 

 

Une conférence de presse sous le thème « Politiques économiques, intégration du commerce et créations d’emplois durables : une vue des pays méditerranéens », a été organisée ce vendredi 16 novembre 2018, à Tunis rassemblant les Banques centrales de 8 pays de la Méditerranée occidentale.

Les gouverneurs des Banques centrales de Tunisie, d’Espagne, du Maroc, d’Algérie et de Libye, ainsi que des représentants de haut niveau des Banques centrales de France, d’Italie, de Malte et de la Banque centrale européenne (BCE).

 

 

 

L’événement organisé par la Banque centrale de Tunisie (BCT)qui fête cette année son 60ème anniversaire, la Banco de España et l’Institut européen de la Méditerranée (IEMed-Barcelone) a vu la présence de Marouane Abassi, gouverneur de la BCT, de Pablo Hernández de Cos, gouverneur de la Banco de España (Espagne), de Senén Florensa, président du comité exécutif de l’IEMed, de Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al Maghrib (Maroc), de Mohamed Loukal, gouverneur de la Banque d'Algérie et de Sadiq Al Kabir, gouverneur de la Banque Centrale de Libye.

 

Présents aussi à l’événement, Luigi Federico Signorini, vice-gouverneur de la Banca d’Italia,Marc-Olivier Strauss-Kahn, directeur général et conseiller spécial auprès du gouverneur de la Banque de France, Philomena Meli, membre du conseil d'administration de la Banque Centrale de Malte et Livio Stracca, directeur général adjoint des Relations internationales et européennes à la BCE.

La conférence a également vu l’assistance de plusieurs ambassadeurs européens en Tunisie, de Taïeb Baccouche, secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA), de Samir Majoul, président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), et de Mustapha Kamel Nabli, ancien gouverneur de la BCT ainsi que de nombreux experts d’organisations internationales universitaires.

 

 

 

Les questions débattues portaient essentiellement sur le rôle des banques centrales de la région méditerranéenne dans la stabilité macroéconomique et financière ainsi que la croissance économique, sur les moyens d'améliorer la création d'emplois durables et sur la manière dont les politiques macroéconomiques et microéconomiques pourraient favoriser les chaînes de valeur nationales entre les entreprises internationales et les PME.

Il a été également question d’aborder la nécessité d’instaurerdes réformes structurelles profondes capables de maintenir un système financier stable, renforcer le développement du secteur privé et favoriser une croissance économique plus dynamique, compétitive et inclusive afin de créer des emplois durables.

 

 

Lors de son intervention, M. Abassi a indiqué que malgré quelques défis, de nouvelles spécialisations sectorielles sont apparues, permettant à certaines économies du Sud et de l’Est de la Méditerranée de monter en gamme grâce à des politiques d’intégration dans les chaînes de valeurs mondiales notamment au niveau des technologies et de la coopération financière consistant à l’Accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca).

La digitalisation de la finance constitue, en outre, un vecteur d’inclusion financière facilitant la création d’emplois. La promulgation de la loi 2018-20 sur les startups et l’adoption récente de son décret d’application constituent une véritable opportunité en matière d’innovation technologique à haute valeur ajoutée et de promotion du développement durable.

« Malgré un volume des exportations au sein de la région qui a doublé entre 2001 et 2016, leur poids relatif dans le total des exportations, n’a pas progressé mais il a reculé. Ainsi, les économies méditerranéennes sont moins bien intégrées entre elles qu’il y a 15 ans.Parallèlement, le volume de mesures protectionnistes comme les barrières tarifaires ou de mesures non-tarifaires (réglementations, normes) a augmenté, au sud et surtout au nord de la méditerranée, avec 190 nouvelles protections mises en place par l’UE entre 2012 et 2018. Notre économie est étroitement liée à l’économie euro-méditerranéenne et c’est pour cela que nous devons collaborer rigoureusement avec les différentes Banques centrales, qui coordonnent la politique monétaire des pays, afin de faciliter les échanges bancaires et financiers entre les pays euro-méditerranéens et notamment les pays maghrébins», précise Marouen Abassi, gouverneur de la BCT dans une déclaration accordée à Business News à la marge de cette conférence.

 

B.L

 

 

 

 

 

 

16/11/2018 | 13:17
4 min
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Commentaires (1)

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Skywalker
| 16-11-2018 13:59
Revoyez le code de Change il date de 1976 !!
Levez la main sur les banques et devenez un Gendarme de la Finance. Une libéralisation du secteur bancaire doit être au c'?ur de vos réflexions aujourd'hui.
On ne peut pas faire du neuf avec du vieux...