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Samir Abdelmoumen : Il faut élaborer une loi spéciale sur les violences dans les hopitaux !
03/10/2017 | 08:57
1 min
Samir Abdelmoumen : Il faut élaborer une loi spéciale sur les violences dans les hopitaux !

Invité de la matinale de Wassim Ben Larbi ce mardi 3 occtobre 2017 sur Express Fm, Samir Abdelmoumen, médecin principal, régulateur du SAMU 01 et membre de la cellule de crise mise en place par le ministre de la Santé s'est exprimé sur la recrudescence des violences commises en milieu hospitalier et les moyens mis en oeuvre pour y remédier.

 

" Il faut élaborer une loi spéciale sur la violence dans les hôpitaux et surtout dans les urgences et renforcer la sécurité" a déclaré le médecin tout en soulignant que ce sont les femmes qui sont majoritairement concernées par les violences verbales et physiques dans les hôpitaux.

Responsable des interventions d'urgence lors des attenats du Bardo et de Mohamed V, Samir Abdelmoumen a énuméré les chiffres suivants: "Sur 11 millions de Tunisiens, 6.5 millions passent aux urgences sur une année, c'est 3 fois plus que la moyenne mondiale. Il y a 188 services d'urgences, 600 médecins urgentistes et des milliers de paramédicaux et 850 ambulances". L'invité a également évoqué la création d'espaces, hormis les salles d'attente des hopitaux, pour acceuilir correctement les familles de patients. Par ailleurs, le personnel médical devra apprendre à parler aux citoyens et savoir comment les acceuilir.

 

Ces mesures en faveur d'une restructuration des urgences hospitalières exigent la mise en place d'une logistique entre les ministères de la Santé, des Finances et la présidence du gouvernement a ajouté M. Abdelmoumen. 

K.H


03/10/2017 | 08:57
1 min
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Commentaires (9)

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hadj
| 04-10-2017 14:10
chaque corps de métier veut sa propre législation pour protéger ses intérêts; un réflexe primaire qui met en évidence l'état d'esprit de certains tunisiens et leurs égoïsme .la loi est générale et impersonnelle et doit prendre en compte les intérêts de tous les tunisiens .ces demandes qui fusent de toute part sont simplement ridicules et l'arsenal juridique existant est à même de protéger tous les citoyens tout le problème est au niveau de l'application!!

Melas
| 04-10-2017 13:48
Il faut protéger le cadre hospitalier mais aussi protéger les malades.les malades subissent des lenteurs énormes pour leur prise en charge dus au favoritisme,aux opérations escargots de certains auxiliaires de santé et le laisser-aller total et l'absence des responsables

AMTIRO
| 04-10-2017 11:48
Attention !!! il ne faut pas croire que les lois protègent d'elles mêmes, encore faut il des gens qui les appliquent ; les lois existent en surnombre, ce qu'il faut c'est les appliquer et durement. Maintenant que le pays est au bord de l'anarchie, il faut appliquer les peines maximales et donner à l'institution de correction les moyens d'aller loin, très loin dans la dureté. Nos policiers craignent maintenant de voir les malfaiteurs sortir quatre jours après leur condamnation et venir les menacer ou recevoir eux même des corrections pour manque de mou avec les clochards.

Lamia Skh
| 04-10-2017 10:47
Ce type de discours corporatiste est totalement dépassé. J'ai souffert parce que j'ai amené ma fille âgée de 5 ans à l'hôpital Hamza à Bab Saadoun pour une température à 40. Une expérience horrible, un choc. La responsable du service et sa fille font la loi. J'ai donc suivi les interventions des médecins de Sousse et de Tunis. L'erreur est là. Je ne justifie pas la violence contre les médecins. Le ministre a besoin de beaucoup de courage car ces chefs sont protégés. Ces personnes prétendent être professeurs en voyage à l'étranger tout le temps sur le compte des laboratoires. Le discours corporatiste d'un certain Dr Hamoudda est inacceptable. J'ai par mes propres moyens fait ma petite enquête, ce type doit sa carrière au RCD, il n'a jamais eu le concours de spécialité, il a utilisé les voies parallèles toute sa carrière et il se trouve à la tête d'un grand hôpital. Il a été placé par une certaine N. Falfoul qui était sa patronne. Depuis qu'il est là, il ne vient jamais, il se promène tout le temps. Moi avec mes moyens modestes j'ai pu avoir ces informations, tous ses collaborateurs vous diront la même chose. Comment tout un ministère ne sait pas ça? Il est protégé par l'équipe du ministère?
Ce n'est pas un cas unique, à la Rabta ce n'est pas mieux, à Sfax pareil, à Montfleury Habib Thameur c'est pire, à la Marsa c'est risible. On nous explique qu'il y a 6 millions de personnes qui passent par les urgences c'est un aveu d'échec pour la santé pour moi. Si c'est une question de moyens, le premier doit être de choisir les bonnes personnes pour conduire la barque.

ourwa
| 03-10-2017 18:38
" une loi spéciale sur les violences dans les hôpitaux !" (sic). Seulement dans les hôpitaux? Pourquoi pas une loi spéciale sur les violences dans les établissements scolaires, aussi? Et pourquoi pas, aussi, une loi spéciale sur les violences dans les transports publics? dans les marchés aux poissons, dans les cafés?dans les mosquées? Ne vaut-il pas mieux, en plus, constituer d'abord un comité de réflexion, renforcé surtout par une commission d'enquête, laquelle trouverait ses sources dans un micro-trottoir de 10 mois etc... Ce qui est formidable en Tunisie, depuis 2011, c'est la multiplication inouïe d'"experts", de "spécialistes de la spécialité", d'"intellectuels éclairés, mais nullement intéressés", d'inventeurs géniaux de fusils à tirer dans les coins, de liseurs dans le marc de café et dans le goudron etc...! Il fallait bien ça, n'est-ce pas, si l'on veut "sauver la révolution", développer l'économie...et continuer à tirer des plans sur la comète...Bref, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
Sacré Wassim Ben Larbi, grand patriote et philosophe de la responsabilité à quatre sous! Ignore-t-il, d'ailleurs, qu'une simple loi sanctionnant la violece, existe bien d'ailleurs dans le code pénal, et ce depuis fort longtemps. Ignore-t-il aussi que la Justice en Tunisie est dévoyée, inefficace, corrompue? Ignore-t-il que l'Assemblée ignore son devoir premier, qui est celui d'élaborer des lois?
Allons, nous b'avos pas fini de rigoler, car des "spécialistes" en tous genres courent vraiment les rues, de l'économiste génial, au spécialiste génial des finances, au gourou éclairé du Droit...jusqu'aux noyeurs de poisson ne titre...Avec ça, qui ose dire que la Tunisie manque d'experts géniaux, de scientifiques de haut rang et de charlatans qui entendent dans le braiement de l'âne une musique céleste et voient dans les décharges publiques le plus merveilleux des jardins?...

amine
| 03-10-2017 14:37
Il faut des lois spéciales contre:
1 la violence dans les hôpitaux
2 la violence dans le métro
3 la violence dans la rue contre les femmes
4 la violence dans la rue contre ceux âgés plus de 42,5 ans
5 la violence dans les administrations
6 la violence dans les avions
7 la violence dans les bus
8 le ridicule qui tue
.......

MB
| 03-10-2017 13:52
Le multiple Haj veux rejouer la partition à la nouvelle équipe au ministère?
Depuis 20 ans lui et son copin Somrani, Chebbi ont réussi à faire reculer le système dans son ensemble. D'énormes moyens ont été dilapidés par ces pseudo experts paresseux. Tous les projets ont échoué car ils étaient mal étudiés, faits par eux des apprentis et qui ne travaillent pas en plus ils viennent souvent qu'un jour sur deux.
Des millions de dinars gaspillés, des voyages, des ambulances jetées.
Monsieur le Ministre on veut du sang neuf. S'il y a un échec ils en sont responsables. Ils se sont bien sucrés pendant 20 ans.
La bande Hamouda, Somrani ferait mieux de profiter du Haj qu'ils ont privatisé depuis 15 ans et arrêter de fair du mal aux urgences.

ENRICO
| 03-10-2017 10:25
Il faut faire une loi spéciale pour l'agression des chauffeurs de taxi, des policiers ect.Il faut faire une loi spéciale pour mettre les hôpitaux publics aux normes européennes.

DHEJ
| 03-10-2017 09:22
Mais quel niveau de CIVISME!