Invité de la matinale de Wassim Ben Larbi ce mardi 3 occtobre 2017 sur Express Fm, Samir Abdelmoumen, médecin principal, régulateur du SAMU 01 et membre de la cellule de crise mise en place par le ministre de la Santé s'est exprimé sur la recrudescence des violences commises en milieu hospitalier et les moyens mis en oeuvre pour y remédier.
" Il faut élaborer une loi spéciale sur la violence dans les hôpitaux et surtout dans les urgences et renforcer la sécurité" a déclaré le médecin tout en soulignant que ce sont les femmes qui sont majoritairement concernées par les violences verbales et physiques dans les hôpitaux.
Responsable des interventions d'urgence lors des attenats du Bardo et de Mohamed V, Samir Abdelmoumen a énuméré les chiffres suivants: "Sur 11 millions de Tunisiens, 6.5 millions passent aux urgences sur une année, c'est 3 fois plus que la moyenne mondiale. Il y a 188 services d'urgences, 600 médecins urgentistes et des milliers de paramédicaux et 850 ambulances". L'invité a également évoqué la création d'espaces, hormis les salles d'attente des hopitaux, pour acceuilir correctement les familles de patients. Par ailleurs, le personnel médical devra apprendre à parler aux citoyens et savoir comment les acceuilir.
Ces mesures en faveur d'une restructuration des urgences hospitalières exigent la mise en place d'une logistique entre les ministères de la Santé, des Finances et la présidence du gouvernement a ajouté M. Abdelmoumen.
K.H
Commentaires (9)
Commentermorcellement de l'état
Les violences dans les hôpitaux.pourquoi?
Appliquer les lois existantes est très suffisant !!!
Commencer par la tête
Ce n'est pas un cas unique, à la Rabta ce n'est pas mieux, à Sfax pareil, à Montfleury Habib Thameur c'est pire, à la Marsa c'est risible. On nous explique qu'il y a 6 millions de personnes qui passent par les urgences c'est un aveu d'échec pour la santé pour moi. Si c'est une question de moyens, le premier doit être de choisir les bonnes personnes pour conduire la barque.
Encore un spécialiste de la spécialité!
Sacré Wassim Ben Larbi, grand patriote et philosophe de la responsabilité à quatre sous! Ignore-t-il, d'ailleurs, qu'une simple loi sanctionnant la violece, existe bien d'ailleurs dans le code pénal, et ce depuis fort longtemps. Ignore-t-il aussi que la Justice en Tunisie est dévoyée, inefficace, corrompue? Ignore-t-il que l'Assemblée ignore son devoir premier, qui est celui d'élaborer des lois?
Allons, nous b'avos pas fini de rigoler, car des "spécialistes" en tous genres courent vraiment les rues, de l'économiste génial, au spécialiste génial des finances, au gourou éclairé du Droit...jusqu'aux noyeurs de poisson ne titre...Avec ça, qui ose dire que la Tunisie manque d'experts géniaux, de scientifiques de haut rang et de charlatans qui entendent dans le braiement de l'âne une musique céleste et voient dans les décharges publiques le plus merveilleux des jardins?...
Seul les lois spéciales peuvent apporter des solutions
1 la violence dans les hôpitaux
2 la violence dans le métro
3 la violence dans la rue contre les femmes
4 la violence dans la rue contre ceux âgés plus de 42,5 ans
5 la violence dans les administrations
6 la violence dans les avions
7 la violence dans les bus
8 le ridicule qui tue
.......
Monsieur le Ministre on veut du sang neuf
Depuis 20 ans lui et son copin Somrani, Chebbi ont réussi à faire reculer le système dans son ensemble. D'énormes moyens ont été dilapidés par ces pseudo experts paresseux. Tous les projets ont échoué car ils étaient mal étudiés, faits par eux des apprentis et qui ne travaillent pas en plus ils viennent souvent qu'un jour sur deux.
Des millions de dinars gaspillés, des voyages, des ambulances jetées.
Monsieur le Ministre on veut du sang neuf. S'il y a un échec ils en sont responsables. Ils se sont bien sucrés pendant 20 ans.
La bande Hamouda, Somrani ferait mieux de profiter du Haj qu'ils ont privatisé depuis 15 ans et arrêter de fair du mal aux urgences.