Bizarre les chiffres en ce qui concerne la forme de gouvernement, on met toujours la minorité et on n'exprime pas la majorité. Si 48% préfèrent la démocratie c'est que 52% préfèrent un régime autoritaire. C'est cela qu'il fallait mettre en avant comme les 85% de mauvaise situation économique, dont 47% de très mauvaise.

En effet vous avez raison il fallait surtout indiquer 85% de "mauvaise" cela aurait été plus juste et plus significatif, ce qui impliquerait que 15% trouverait la situation bonne ou très bonne. Le titre de cet article est inapproprié, il a été mal choisi. (c'est un titre de journaliste et non de statisticien). Cdlt.

Ont-ils vraiment compris la question?
Non!
Pourquoi?
Parce qu'ils sont bouchés et portent des ouillères!
Donc, vous avez à quel parti politique rétrograde ils appartiennent!!

L'enquête a été faite sur des bases méthodologiques très rigoureuses, avec comparaisons sur différentes périodes après la révolution.

Principaux résultats sur les questions socioéconomiques :

- Pics de perception d'une mauvaise situation économique : janvier 2013 et fins d'années 2015 et 2016. Il semblerait que les gens aient placé beaucoup d'espoirs dans les élections et aient été déçus après.

- Page 6 : les courbes les plus intéressantes sont celle qui concerne plutôt la classe moyenne (bleue clair) et celle qui concerne les plus démunis (mauve). Pour la classe moyenne, le pouvoir d'achat est perçu comme assez stable jusqu'à octobre 2013, en amélioration première moitié de 2014 (visiblement en rapport avec les résultats des élections) et en nette et constante baisse depuis. Pour les plus démunis, il y a une moindre perception de la pauvreté après l'élection d'Ennahdha et jusqu'à la fin de son mandat, et un net recul de la perception de la pauvreté jusqu'à aujourd'hui. Ce qui va dans le sens des résultats de l'INS.

- Pour les anticipations toutes classes sociales confondues, les gens semblent plus optimistes fin 2016 par rapport à fin 2015.

- Pour les plus grands problèmes qu'affronte la Tunisie, les gens sont beaucoup plus rassurés fin 2016 (par rapport à fin 2015) quant au terrorisme et à leur sécurité, mais autrement plus alarmés par rapport au chômage (ils attendent essentiellement du gouvernement des solutions au chômage) et à la situation et problèmes économiques et financiers.

- Comme solutions, les gens attendent beaucoup du gouvernement qu'il réduise la corruption (qu'ils estiment à 78 pour cent plus importante qu'avant la révolution) et promeuve l'initiative privée. Ils attendent également beaucoup des élections régionales (quoi qu'il y ait un léger refroidissement entre fin 2015 et fin 2016). Ils voteraient désormais plus pour un parti que pour un candidat.

- Il semble y avoir un attrait plus important pour l'entrepreneuriat et moins pour l'emploi salarié dans le public (un changement attitudinal important sur une année).

- Ces résultats sont confirmés par ce que les répondants estiment être les meilleurs moyens d'améliorer l'économie : combattre la corruption, réformer la politique foncière, augmenter les investissements, améliorer l'infrastructure régionale et faciliter la création d'entreprises.

- Les gens continuent à miser sur Nida Tounes pour combattre la corruption et améliorer la situation économique, mais ils sont beaucoup plus nombreux à penser qu'aucun parti n'est capable de résoudre ces problèmes.

- Les gens sont de plus en plus sceptiques par rapport à la démocratie et cherchent plus clairement la prospérité (de fin 2015 à fin 2016).

- Sur la dernière année, il existe une très légère amélioration de la perception de la prestation du Gouvernement et des Ministères. Mais la prestation du gouvernement est surtout valorisée dans le combat du terrorisme.

En effet la taux de ceux qui disent que "J'ai du mal à me nourrir et à nourrir ma famille et a acheter même les choses les plus essentielles pour la survie" est tombé de 32% au mois de mars 2011 a 17% en décembre 2016. Il parait que l'institut de statistique a bien décrit la situation des plus pauvres qui s'est améliorée, la classe moyenne elle souffre plus, le taux de ceux qui disent "J'ai assez de moyens pour survivre, mais je n'ai pas assez d'argent pour des choses supplémentaires" a augmenté de 43% a 57%

où l'avènement de la «démocratie» a décuplé ou permis de décupler la corruption...

Cherchez l'erreur (et en l'occurrence LES erreurs et les sources de blocage) !

Liberté d'expression et de presse ? Législateurs ? Justice ? Organes de bonne gouvernance et de contrôle ? Gouvernants eux-mêmes corrompus et se rendant mutuellement service ?


Il y a vraiment lieu de questionner l'illusion de démocratie qui berne les citoyens en leur faisant croire que leur sur-paupérisation est un bon prix à payer pour gagner la liberté de vociférer en l'air...

je comprends où vs voulez en venir.
Mais il y a mauvais et très mauvais comme il y a bon et moins bon..etc.
Les stats sont ainsi faites et il est bon de savoir qui pense que c'est supportable et qui pense que c'est insupportable parce que si on n'évoque que le très mauvais, cela n'a plus de visibilité ou sens !
Cdt.

Il fallait dire pour être plus correct : Pour 85% des tunisiens la situation est mauvaise dont 47% très mauvaise, voilà ce qu'il fallait dire. Il ne faut pas dissocier le mauvais du très mauvais mais inclure le très mauvais dans le mauvais. Je ne sais pas si vous avez compris. Cordialement.

Les deggazas comptaient sur une certaine complicité du client et connaissaient les limites du mensonge pour se garder un minimum de crédibilité...

Des métiers et des compétences qui se perdent...

Vous risquez de vs ridiculiser.
85 pourcent dont 38 et 47.
Puisque 38 et 47 font 85.
Donc la manipulation est mal venue car mauvaise lecture du texte de votre part.
Cdt.