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En pleine année scolaire, une école privée renvoie un élève à cause d'un différend avec le père
13/01/2017 | 13:38
4 min
En pleine année scolaire, une école privée renvoie un élève à cause d'un différend avec le père

 Une école primaire privée du Grand Tunis, dispensant un enseignement homologué conforme aux programmes français en Tunisie, a décidé l’exclusion définitive d’un élève de CM1 âgé de 8 ans alors qu’il était en pleine année scolaire.

 

Concernant les faits, une lettre recommandée datant du 30 novembre 2016 a été envoyée au père de l’enfant pour lui notifier la rupture du contrat de scolarisation de son fils. Le courrier a expliqué que la décision de renvoi a été motivée par la « rupture définitive de communication entre l’école et le père de l’élève » et que l’établissement était dans « l’incapacité de poursuivre le contrat éducatif le liant à l’élève ». La lettre a également indiqué que l’établissement n’était plus en mesure « d’accueillir sereinement l’enfant» car le père serait « violemment hostile à l’école ».

 

L’école a par ailleurs argué, dans cette même correspondance, que 5 éléments justifient le renvoi de l’élève « Le harcèlement et l’agression verbale de l’enseignant de l’enfant, la tentative d’intrusion par la force et l’intrusion sans autorisation à 3 reprises dans les différents établissements de l’école, le climat de tension intolérable suite aux agressions verbales, injures et insultes du père envers les cadres de la direction, le harcèlement et les diffamations du père vis-à-vis de l’école sur les réseaux sociaux et le fait qu’un action en justice est en cours ». La décision de renvoi qui est entrée en vigueur le 1er décembre dernier s’est propagée comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux.

 

Suite à cette information et pour avoir de plus amples détails, Business News a contacté le directeur administratif de l’école et signataire du document de renvoi de l'élève. Refusant de nous prendre au téléphone, il a répondu via sa secrétaire en indiquant que l’établissement refusait toute déclaration aux médias et qu’il fallait plutôt s’orienter vers le ministère de l’Education.

 

Contacté par Business News, le parent de deux élèves inscrits dans cette école nous a informé que suite à cette information, il a voulu en savoir plus sur l’affaire et a obtenu des détails par le biais du directeur pédagogique de l’établissement. Il a indiqué que l’ambassade de France en Tunisie, l’Institut Français de Tunisie et le ministère de l’Education sont au courant de l’affaire et qu’un procès a été intenté par le père de l’élève à l’encontre de l’école en question. D'après ce témoin, il aurait été débouté. 

 

Concernant la rupture profonde de communication entre l’établissement et le père de l’élève renvoyé, notre interlocuteur a expliqué : « La classe à laquelle appartient le jeune enfant est une classe numérique et, lors de l’inscription des élèves, l’établissement a demandé aux parents s’ils étaient d’accord pour qu’une telle initiative ai lieu. Le père n’aurait pas formé de refus mais a décidé, courant de l’année scolaire, de mettre son fils dans une autre classe ce qui n’était plus réalisable pour l’école ». Il a ajouté que l’enfant a pour unique tuteur légal son père et que sa mère se trouvait en Suisse pays dont elle est originaire.

 

Vu la dégradation des relations entre l’établissement et le père qui a nécessité le secours de la police lors d’une des altercations, l’administration aurait demandé à avoir pour autre interlocuteur les grands parents de l’enfant, proposition que le père aurait radicalement rejetée toujours selon la même source.

 

Ce vendredi 13 janvier 2017, le père de Zakaria s’est exprimé sur les ondes de Mosaïque FM pour indiquer que, dans cette affaire, c’est son fils qui est victime. Au micro de Jihène Miled, il a expliqué que l’école a créé une classe pilote numérique sans autorisation des parents et a précisé « L’administration a mis mon fils à la porte, ils m’ont poussé et les sécuritaires m’ont demandé de quitter les lieux. J’ai porté plainte auprès du ministère de l’Education qui m’a donné raison. La directrice mène l’école d’une main de fer et m’a notifié que je devais trouver un autre tuteur légal pour Zakaria si je voulais que mon fils reste dans cette école. Je ne comprends pas que l’on puisse me demander une telle chose ! Mon fils est aujourd’hui à la maison depuis 1 mois et demi, il est traumatisé et attend de reprendre les cours dans cette école ou une autre ».

 

K.H

13/01/2017 | 13:38
4 min
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Commentaires (14)

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Pascal Fleury
| 10-02-2017 12:27
Bonjour, j'ai lu attentitvement votre artrticle, il a le mérite d'être clair, mais il donne une vision négative du père qui ne fait que défendre ses droits, lorsque je paye des sommes astronomiques pour l'édication de mon enfant, je dois avoir le droit de contester l'énseignement qu'on lui donne, même si j'ai accepté qu'il soit dans une classe pilote. Les arguments donnés par l'école ne tiennent pas debout. Je suis atterré lorsque une personne parle de "récidiviste" c'est une accusation grave. La finalité de cette histoire est qu'une directrice d'école, sans attendre une décision de justice a de plein droit avec l'assentiment de son directeur pédagogique, mis un gamin de 9 ans à la rue avec le concours des forces de l'ordre!!!! Que lorsqu'il a été question de défendre les droits de l'enfant, l'institut français et l'AEFE ont botté en touche et qu'il a fallu attendre plus de 60 jours pour que l'enfant ingègre non pas une école homologuée mais une école tunisienne. Pour moi, il y a d'importantes réparations à obtenir et l'Ambassadeur de France et le Quai d'Orsay doivent être informés de cette affaire

tarak
| 09-02-2017 13:37
Je comprends la situation et je propose au père de faire marche arrière et d accepter un second tuteur. Je suis sur qu il est fautif

houda
| 14-01-2017 13:55
il joue avec l avenir de son enfant il n est pas permis de demander a un etablissement educatif de changer son programme parceque un seul parent n est pas d accord la logique dit que l eleve change d etalissement il va vers yaakoubi

Adnène
| 14-01-2017 11:59
Les responsables de l'établissement ont agi sur la base de faits établis avec témoignages etc....le père cherche un affrontement avec une structure parfaitement organisée à laquelle il a adhéré et qu'il dénonce après coup pour des raisons vagues .....dont le renvois n'est qu'une conséquence. Je ne crois pas qu'il y ait des gens qui entrerait dans sa logique.

Karim
| 14-01-2017 09:25
Le père de cet enfant est un récidiviste en la matière !
C est la deuxième fois q la justice tunisienne le condamné pour les meme faits !!!
Il'provoque les ruptures scolaires et Apres il'va jouer les victimes !!
Pauvre enfant qui subit ça !!!!!
Ds quel métier on accepterai d être insulté sur son lieu de travail chaque jour ??????
On confie ce qu on a de plus cher c qu on a confiance non????
Sinon on quitte l'école !!!
La direction a eu raison , l'école est un sanctuaire, la violence n est pas la règle ! Ce père doit l'apprendre et apprendre à vivre en société !
Il n a aucune confiance et se bat pour réintégrer une école qu il insulte chaque jour ??????

Wiss
| 14-01-2017 09:17
Le Papa tient à ajouter et à rectifier qq infos de la source qui lui est méconnu.La lettre d'exclusion recommandée n'a jamais été envoyé par recommandé jusqu'à ce jour.L'Etablissememt voulait la lui remettre le matin du 1er décembre à 8h( heure d'entrèe des elèves )en compagnie de la police,au moment òu les responsables administratifs,pedagogiques repoussaient le petit zakaria en larme sous les yeux du papa qui a su se controler face à cette provocation,face à cette intimidation.Sous les yeux aussi de sa nouvelle maitrésse non prévenu la veille de son exclusion et qui a essayé en vain de le tirer par la main pour le faire entrer mais cela lui a valu une remise à l'ordre de la part de ses superieurs hiérarchiques détachés de l' AEFE en lui rappelant ses droits de reserves et sous les yeux des élèves de sa classe.Le papa s'est vu refuser la feuille au moment des faits jusqu'à son passage au rectorat de l'Ariana qui lui ont demandé de constituer une plainte administratif sur la base de cette feuille d'exclusion.Il y retourna à midi pour la prendre au poste de main en main par la voix de M.Zied ghorbal en signant une décharge au poste de police à midi.Il tient aussi à preciser que les parents n'ont pas étè prévenu de cette classe pilote d'un projet numerique mais que les enfants allaient juste travailler sur un projet à distance qqfois avec une autre école en communicant par internet.La malhonneté de l'instituteur en question ne s'est pas vu qu' en nous présentant la classe de cet angle mais aussi en refusant catégoriquement de discuter avec les qq parents désirant eclaircir qq irrégularitées et qq incomprehension sur le déroulement de sa classe lors du rdv fixé et signé de sa main.Un projet qui apparement est sollicité par l'Ecole,l'AEFE,l'Education Nationale,et l'Ambassade mettant ainsi qq enfants comme des cobayes aux yeux de leur parents impuissants face à une experience nouvelle et sans le consentement de ces derniers..Certains se sont vu quitter leur enfants de l'Etablissement,d'autres n'ayant le choix que de condamner leur enfant à cette experience nouvelle en complement des cours particulier donné à la maison.Et Zakaria s'est vu exclure illégalememt de son établissement avec un papa servant de bouc emissaire afin d'intimider tout parent voulant reclamer ses droits sur l'avenir de son enfant.

Wiss sid
| 14-01-2017 06:33
D'aprés votre source il y a qq élèments à réctifier et à ajouter.Mon enfant n'est jamais passé devant le conseil de discipline avant son exclusion.Je tiens aussi à preciser que la léttre d'exclusion m'a jamais été envoyé par recommandée jusqu' à ce jour.Elle a été donné en main propre le matin du 1er décembre.Dans un premier tenps,il voulait me la donné à 8h ,heure d'entrée des élèves et ce en compagnie de la police, repoussant l'enfant en larme sous les yeux de sa maitresse en larme,sous les yeux des enfants de sa classe en larmes,voyant cela j'ai refusé de prendre la feuille.C'est apres mon passage au ministere de l'éducation qui m'ont demandé de deposer ma plainte qui devait être basé sur les élèments de l'exclusion,que j'ai pris à midi au poste de police en signant une décharge chez les autorités.Je tiens a preciser que l'établissement est rempli de caméra mais ils ont prefèré se baser sur des faux temoignage faisant parti du personnel.Nous parents d'eléves de la classe numerique n'avons jamais été d'accord ni même etaient mis au courant de ce projet dont nos enfants seraient cobayes.D'ailleur qquns se sont vu faire quitter leur enfant de l'etablissement,d'autre se sont vu continuer à vouloir changer jusqu'à ce jour leur enfant et moi c mon enfant qui subit les consequences d'une désclolarisation illégale de la part d'une ecole et de l'Agence de l'enseignement Français à l'Etranger puisque l'exclusion a été aussi signé par le directeur pédagogique.Merci de votre soutien à pouvoir reintegrer Zakaria dans le reseau AEFE.

Cathy
| 14-01-2017 05:01
1/Ce père a déjà été condamné dans une autre école pour les mêmes faits 2 ans auparavant.
2/la justice tunisienne a statué en faveur de l'école.
3/Les instances du réseau français soutiennent l'établissement .
4/Le père est actuellement poursuivit pour plusieurs plaintes y compris d'autres parents et de l'administration.Il est déjà interdit d'approcher de l'enceinte de l'établissement.
5/Le père a lui même mis en ligne des vidéos de son fils lui demandant de jouer un rôle et l'instrumentalisant dans une situation où c'est lui-même qui tire toutes les ficelles.
6/Les services sociaux tunisiens devraient vérifier le bien-fondé de laisser à ce père violent et manipulateur la garde de Zakaria.

Lincoln
| 13-01-2017 18:10
Cher monsieur j'ai des enfants il son dans un école chrétien et renseigner vous sur ces écoles en France ci mois qui j'ai choisie ça pour mes anfant

MZ
| 13-01-2017 17:09
mais vraiment quel niveau de la part des commentateurs de cet articles.....j'espere que vous n'avez pas encore d'enfants à éduquer sinon c'est la cata....Je voudrais savoir qu'est ce que vous allez faire si l'administration de l'ecole de l'un de vos enfants deciderait de renvoyer l'enfant à cause de vous ??? est ce que vous allez ecrire la meme chose ??? Est ce que le ptit Zakaria est responsable de la relation de l'ecole avec son pere ? Est ce que son ecole l'a informé avant de le renvoyer ??? il est où le droit de l'enfant dans cette histoire ??? Ecole Publique ou Privée c'est la meme chose : le droit de cet enfant a été baffoué et cette ecole se doit de rendre des comptes devant l'opinion publique et meme devant les instances internationales de droits de l'enfant