Samir Taïeb, secrétaire général du parti Al Massar s’est exprimé ce jeudi 4 août 2016 au micro de Shems FM après son entrevue avec le nouveau chef du gouvernement, Youssef Chahed à Dar Dhiafa.
Il a indiqué que son parti ne participera pas au gouvernement d’union nationale mais qu’il espère sa réussite. Il a ajouté que : « Vu la nature politique du parti Al Massar, qui est un parti démocratique et patriotique, ses membres ne peuvent qu’espérer la réussite de ce futur gouvernement ».
M. Taïeb a ajouté « toutes les manœuvres politiques allant dans le sens de l’application des réformes contenues dans l’accord de Carthage seront saluées par le parti et tout ce qui sera fait dans le sens contraire de la lutte contre le terrorisme, la corruption et d’une justice effective sera, au contraire, dénoncé ». Il a, par ailleurs, fait état de la lucidité de Youssef Chahed sur l’importance de ces sujets.
Le secrétaire général a également souhaité la réussite de Youssef Chahed dans l’étape décisive du choix des membres de la future équipe gouvernementale, précisant que cette étape sera difficile. A ce sujet, il a indiqué que Youssef Chahed a proposé au parti Al Massar de suggérer des noms de personnes ayant l’expérience nécessaire pour faire partie du futur gouvernement. Il s’est exprimé en ces termes : « C’est un sujet que nous avons abordé et si nous pouvons aider nous aiderons, il est facile pour les partis, s’ils font trop pression sur ce futur gouvernement, de tomber dans le favoritisme politique, nous ne le voulons pas ».
A propos de l’appartenance de Youssef Chahed au parti Nidaa Tounes, Samir Taïeb a indiqué : « Lorsque nous attendions, après les élections, que le chef du gouvernement soit membre du parti vainqueur, cela n’a pas été fait. Si cette situation avait été une réussite nous ne serions pas allés dans le sens de la formation d’un gouvernement d’union nationale. Il s’agit donc d’une situation exceptionnelle qui aurait nécessité une personnalité non partisane ». Enfin, Samir Taieb a indiqué que ce gouvernement d’union nationale ne doit pas être un élargissement de la coalition quadripartite au pouvoir. Il a exprimé son regret en déclarant que : « Ils étaient 4, ils sont désormais 5. C’est ce que nous ne voulions pas ».
K.H
