«la Tunisie fait aujourd'hui partie des pays les moins sûrs en matière de sécurité ferroviaière,
La SNCFT est responsable de cette situation ,..délabrement des trains (portes qui ne ferment pas, absence de climatisation, surcharge') et sur la vétusté des voies ferroviaires (affaissements fréquents').
, ce délabrement se justifie par l'absence, au sein de la SNCFT, d'une stratégie de maintenance et d'une autre pour le renouvellement du matériel,..Il faut reconnaître que l'absence de maintenance des voies et des trains est une chose déplorable à tous les points de vue.....
La SNCFT, une entreprise publique gangrenée par la corruption
Des accidents ferroviaires douloureux ont lieu régulièrement en Tunisie et viennent sanctionner tous les dérapages et dysfonctionnements qui prévalent au sein des entreprises publiques sans distinction aucune.
Ces accidents dont on a pris l'habitude de ne voir que dans des pays sous-développés comme le Népal, la Somalie', vient nous apprendre par le choc que nous sommes, nous aussi, encore un pays sous-développés et arriéré. Les signes véhiculés par ces accidents en sont: un chauffard génétiquement anti-règlement, un conducteur de train peu respectueux des centaines de vies humaines qu'il transporte et une SNCFT corrompue dont les cadres s'étaient employés, depuis l'indépendance, à se servir et non pas à servir.
Par-delà ce fait divers, la Tunisie est un pays sous-développé

"...Notre société de transport à acheté des vielles carcasse de bus bientôt on aura aussi des vielles rames des trains..."

Même remarque que pour DHEJ, "si t'en veux pas j'la remets dans ma culotte"
Et puis, si vous n'aviez pas chassé les "colonialistes" vous auriez un réseau de chemin de fer en état, et même un réseau routier en état.
"Il faut vivre ce que l'on aime et payer le prix qui convient".
Vous êtes une Nation indépendante(?)il faut en assumer les contraintes, c'est dur la liberté, très dur.

Le développement d'un secteur comme les chemins de fer ne peut pas être traité au jour le jour et nécessite une vision claire du modèle de pays que veulent les Tunisiens .Malheureusement notre pays a négligé ce secteur et il suffit pour cela de regarder la carte du réseau à l'indépendance et aujourd'hui avec les lignes désaffectées et les gares abandonnées ainsi que l'etat du matériel roulant. Il n'est jamais trop tard et un plan directeur à long terme approuvé à l'échelle nationale,avec des orientations et des objectifs clairs, et surtout indépendant des gouvernements qui vont se succéder et loin des querelles et des surenchères politiques est le seul moyen de développer ce secteur. Car il ne faut rien attendre de la classe politique actuelle qui passe son temps à courir derrière les postes.Le citoyen devra quant à éliminer la mentalité du "rizk el bilik" par la prise de conscience et la dissuasion pour certains.

...vous avez raison, la France doit construire une ligne de TGV de Ben Guerdene à Bizerte, ainsi les terroristes seront à Bizerte en moins de 2h !

La France avait construit des centaines de kilomètres de chemin de fer.On pouvait aller en train de Bizerte jusqu'a Tozeur.La France avait construit les chemins de fer Sfax-Gafsa.Aujourdhui ne subsiste que la moitié de ce chemin de fer

1) les Chinois sont moins cons que les Européens, ils "colonisent où il y a quelque chose à gratter, ce n'est pas le cas en Tunisie du moins actuellement
2) si vous ne voulez pas de coopération, comme dis l'autre" on va se la remettre dans la culotte".

Au moins Khalifa reconnait-il (elle) que c'est durant la "colonisation" que le réseau ferré tunisien a été construit.
Il faudrait d'ailleurs en déduire le prix de ce "qu'on vous a volé".

Notre société de transport à acheté des vielles carcasse de bus bientôt on aura aussi des vielles rames des trains qui ont été remplacé pas des TGV en France.
Si la France veut bien nous aidé qu'elle nous construise un réseau ferroviaire d'une ligne TGV Bizerte Ben Guedene comme l'a fait au Maroc , là la vraie coopération.

Les fassidines rongeurs et gerboises
Ont détruit 50% du réseau chemin de fer
Tunisien,que la France a construit en
80 ans de présence en Tunisie.
Des gares somptueuses saccagées,du matériel précieux,volés, vendus,jetés
Cassés, des milliers de kilomètres
De rail déboulonnés,des lignes supprimées
QUE RESTE T IL DES BELLES REALISATIONS
DU RESEAU VANDALISÉ PAR LES IGNORANTS
DURANT 60ANS,COMME ON A DÉTRUIT LES
FERMES DES COLONS,AUSSI LE TRAMWAY DE
TUNIS,DE SOUSSE,L'ATELIER DE SIDI FATHALLAH QUI ETAIT UN FLEURON DE LA
MECANIQUE,REPARATION ET FABRICATION DU
MATERIEL DE CHEMIN DE FER,DES ACCESSOIRES
DES TRAINS.
quelle mentalité on casse tout et après
On crie oh les gars on a plus rien et
Rien ne fonctionne tout est a plat.
Allez voir ailleurs,l'entretien,le sérieux
Et savoir préserver l'acquis et l'ancien.
Le transamericain roule toujours.
Le feniculaire de Paris marche.
Le transsibérien en bon état.
On voyage partout en Europe ,en Inde,
En Amérique,en Chine,par le train et
Toutes les villes sont reliées.
IL Y AVAIT EN TUNISIE UNE USINE DE
MOBYLETTE:DISPARUE,UNE USINE DE VELOS
:DISPARUE,UNE USINE DE VOITURE:STIA
DISPARUE,UNE USINE DE BUS :DISPARUE.
on coule a présent car on est des
Vautours pour déchiqueter tout ce qui
Se présente et on veut embaucher et créer
De l'emploi et avec quoi.

Q-1 : Vous êtes le premier au monde à avoir dénoncé BCE comme étant le traitre le plus dangereux pour la Nation Tunisienne. L'affaire de la statue de Bourguiba confirme-t-elle vos suspicions ?
JW : L'affaire de la statue de Bourguiba a autant de puissance en ses symboles que l'attaque de Ben Guérdane. Elle est un véritable tournant dans l'histoire de la Tunisie. Il s'agit d'un chef d'état élu par le peuple parce qu'il avait promis de distancer le destin de la Tunisie de celui des islamistes, mais qui a cédé sous les pressions de ces mêmes islamistes Tunisiens et de leur sponsors Américains dans une affaire qui n'est autre qu'une falsification de l'histoire. Déplacer la statue de Bourguiba a Skånes équivaut à tenter de minimiser l'impact que Bourguiba a eu sur le destin de la Tunisie et de son peuple. Il s'agit aussi d'un message très fort des Américains et de leurs alliés les islamistes qui dit : « la Tunisie ne reviendra jamais à un régime autoritaire » que vous le vouliez ou non et que la Tunisie sombre dans la guerre civile et dans la destruction ou non.

Q-2 : Qu'ont évoqué pour vous les images montrant la statue déplacée de nuit par un camion et une grue ?
JW : Ces images sont pénibles pour un homme qui a considéré Bourguiba comme étant son Père pendant toute sa vie. Ce que les Tunisiens ont oublié est que des hommes comme moi ont survécu leur misère d'étudiant à Paris ayant le statut d'indigène grâce à l'espoir que Bourguiba a apporté en nos esprits quotidiennement. Un homme comme moi vivait pour des journaux comme « Libération » et leurs nouvelles quotidiennes quant aux négociations qui mèneraient la Tunisie a son indépendance. Je suis en vie aujourd'hui et ait survécu des étapes douloureuses comme la mort de mon Père que je n'ai pas pu enterrer, grâce a Bourguiba. Car cet homme était devenu au fil des années mon véritable Père. Un homme qui milite et qui se bat pour que son peuple ait un jour une identité et un pays, devient le Père de ce même peuple. Mais l'affaire de la statue de Bourguiba a transmis un message encore plus fort au peuple Tunisien et au monde.

Q-3 : Quel est ce message ?
JW : Ce message est historique. Déplacer la statue de Bourguiba équivaut a déporter Bourguiba une nouvelle fois à Borj Le B'uf ou à la Galite. La Tunisie et les Tunisiens ont trahi Bourguiba et poignardé cet homme dans le dos. Bourguiba a beaucoup fait pour son peuple et ne demandait que de la gratitude. Accepter que cette statue soit déportée vers une ville quasi isolée revient à persécuter Bourguiba une nouvelle fois. Bourguiba a passé 18 ans dans les geôles Françaises. Aujourd'hui cet homme va passer le reste de sa vie à l'exil dans une petite ville du Sahel. Il s'agit d'une nouvelle preuve que les Tunisiens sont à la fois ignares et ingrats. Déposer cette statue au centre-ville de Tunis aurait été la moindre des choses d'un peuple qui sans des hommes comme Bourguiba aujourd'hui ne possède plus de pays propre et a même faim.

Q-4 : Mais qu'ont a voir les Américains dans cette triste affaire ?
JW : Les images de la statue déboulonnée et déplacée de nuit sont équivalentes aux images de la statue de Saddam Hussein détruite par les Chiites Irakiens sous la protection des GI Américains. Les puissances colonialistes, sionistes, et impérialistes s'attaquent toujours aux symboles et aux héros des peuples qu'ils colonisent. L'Amérique est la plus grande puissance sioniste avant la France et Israël. Ce sont les héros et les symboles du nationalisme Arabe qui ont fait trembler Israël. Des hommes comme Nasser donnaient à Golda Mayer des insomnies. Cette femme qui était surnommée la Mère d'Israël avait fait de Nasser une véritable obsession et l'avait diabolisé. Les héros Nationalistes Arabes deviennent les ennemis des puissances colonialistes car ils mobilisent les peuples vers le modernisme et les unissent, contrairement à l'Islam qui plonge les peuples dans la violence sectaire et intertribale et qui crée la désunion. L'ennemi du monde sioniste après Nasser était devenu depuis longtemps le colonel Kadhafi que les Américains avaient dans leur collimateur et que BCE a offert à l'OTAN sur un plateau. L'affaire de la statue de Bourguiba est une affaire sioniste et islamiste.

Q-5 : En conclusion ?
JW : Je demande à ce grand intellectuel qu'est le Professeur Mezri Haddad de condamner directement l'impact que BCE a eu sur le destin de la Tunisie et sa souveraineté et non pas de condamner le parti Nidaa Tounes qui a toujours été un folklore et une mascarade islamiste. Mezri Haddad qui est un Nationaliste courageux et intègre, doit émettre un communiqué octroyant à BCE le statut d'ennemi de la Nation Tunisienne. BCE a trahi Bourguiba comme il a trahi la Nation Tunisienne. Mais comme je l'ai dit souvent depuis le coup d'état de la CIA du 14 Janvier 2011, je laisse à l'histoire le soin de venger la Nation Tunisienne et ses héros.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki.
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.