Lotfi Zitoun, dirigeant à Ennahdha, était l’invité de Midi Show du 1er février 2016, sur Mosaïque Fm. Il a répondu aux questions de Boubaker Akecha sur les propos tenus par BCE lors de son dernier voyage à Bahreïn.
Le chef de l’Etat a déclaré que le gouvernement actuel avait hérité une situation des plus difficiles et que la Troïka, présidé par les « Islamistes » n’a pas été efficace dans la gestion des affaires du pays.
Commentant ces propos, Lotfi Zitoun a indiqué que le président de la République pensait toujours à l’intérêt national, et ce aussi bien dans ses déclarations que dans ses actions, ajoutant, par la même, que « l’alliance ou le rapprochement » entre Ennahdha et Nidaa Tounes, tolère une certaine souplesse et qu’il n’est pas fragile au point qu’une déclaration impacterait la relation entre les deux partis.
L’invité a rappelé, dans le même contexte, que ces critiques ne datent pas d’aujourd’hui et qu’elles remontent à la période pré-électorale. D’autant plus, poursuit-il, BCE n’a pas fait ces déclarations en France ou en Grande-Bretagne, mais dans un pays arabe où l’islam politique n’est pas intrus à cette région du monde.
Lotfi Zitoun considère le président de la République comme un ami d’Ennahdha, reprenant une interview donnée par BCE au journal La Presse dans laquelle celui-ci disait qu’il voulait aider le parti islamiste à intégrer le paysage tunisien. Le leader à Ennahdha a indiqué qu’il respectait le statut du chef de l’Etat et que de ce fait il ne pouvait se permettre de manquer de courtoisie à son égard. « Je n’ai pas changé. C’était aussi mon attitude sous Moncef Marzouki », a-t-il précisé.
E.Z.
