J'avais dit "restons en là" mais je ne peux pas résister au plaisir de converser avec toi, plutôt que d'éructer avec d'autres.

J'peux te tutoyer, juste cette fois...merci.

".Et qu'on ne vienne pas nous chanter que l'armée "apprend le respect", ou même un métier..."

Personnellement, c'est dans l'Armée Française que j'ai appris à piloter des hélicoptères grâce à quoi j'ai passé le brevet de pilote de ligne hélicoptère civil avec lequel j'ai fait une carrière somme toute honorable.
J'ai aussi passé mon brevet de pilote de planeur et le permis de conduire poids lourds qui ne m'ont servi à rien, mais j'ai eu la possibilité et je l'ai saisie.
J'ai eu l'occasion de m'initier à la "voile" (pas à la vapeur) et ça , ça m'a servi pour mon plaisir.
Cela m'a pris cinq ans,( je signale la durée de l'engagement pour éviter que des abrutis ne viennent contester la possibilité) mais si on rentre dans l'armée dans le but d'apprendre,qu'on ne s'assoit pas au bord de l'oued en attendant le cadavre de l'ennemi, tout ça est possible, en tous cas en France.
C'est d'ailleurs vrai dans le civil aussi.

Salut

"...Il ne faut pas s'étonner du niveau misérable des jeunes diplômés qui n'ont de diplôme que le nom !..."
Ah ben faudrait savoir. D'après certains intervenants le monde entier s'arrache vos diplômés et implore leur invasion parce que ce sont les meilleurs, les plus beaux, les plus forts, les plus grands...(parodie de Cassius Clay), comme votre huile d'olive, vos dattes, vos moutons et peut être même votre sable.
Je blaaaaague, oooh.

De part la nature de mon travail, je suis en contact permanent avec beaucoup de fac en Tunisie (du nord au sud), et je peux vous confirmer une chose : Ce sont les étudiants qui sèchent les cours après les examens pour prendre des vacances car celle de décembre est considéré comme période de révision !! Il reviennent en Janvier passent les examens et ensuite c'est le vacances...

Le pire c'est que les responsables n'ont rien pour contrer cette vague d'absentéisme!!
Il ne faut pas s'étonner du niveau misérable des jeunes diplômés qui n'ont de diplôme que le nom !

Restons en là, nous sommes en plein malentendu, en pleine incompréhension. Je partage à presque 100% ce que vous dites (sur votre dernière intervention)mais je l'exprime différemment.
J'ironise, je sarcasme, je pousse "le bouchon".
Vous n'avez pas relevé la situation que j'évoquais en Tunisie entre un laïc (même Musulman s'il en existe) et un Nadhaoui pur et dur, dans un deuxieme tour de présidentielles.
Ce n'est que sur cette hypothèse que j'ai émis la mienne tout aussi absurde.
Quoi que....
Alez, c'est quand même (presque) un plaisir de dialoguer avec vous.

"...votre gouvernement, votre assemblée, vos ministres (...)c'est vous qui les avez "démocratiquement" mis en place" sic
Mais qui vous dit que je suis partie prenante de ce merdier, que j'ai élu ces bras cassés etc...? " Je vous confirme avec regret, que cette situation est le résultat de ce que vous, Tunisiens avez mis en place. " : la meilleure qualité des Français, c'est qu'ils sont les meilleurs donneurs de leçons au monde et ils méritent bien l'image du coq qui chante, les pieds enfoncés dans un tas de fumier qui leur colle à la peau...On peut toujours leur renvoyer l'éloge d'avoir élu un Sarkozy, ou un Hollande, ou des FN...Attribuer collectivement ce choix relève de la malhonnêteté intellectuelle. Quant à votre "rêve" d'un deuxième tour présidentiel entre Taubira et Le Pen, il dénote d'une vieille schizophrénie
bien française, qui oscille entre un racisme bien ancré et un antisémitisme séculaire...Faut-il en accabler tous les Français?- Nullement !
Et, cerise sur le gâteau, cette perle: " Il ne faut pas vous plaindre, vous êtes le seul pays qui n'a pas eu de "bain de sang".sic . ça ferait une belle jambe; ce genre de "réflexion" fait admirablement écho à celles, redondantes d'un Hollande, Obama, Merkel, et autres...un éloge malsain de ce qu'ils considèrent comme une "révolution réussie, pacifique et qui aurait réussi le tour de force de digérer avec panache l'islam politique..." Autrement dit: " Soyez heureux et contentez-vous de ce que vous avez réalisé depuis 2011, fût-il un vrai merdier, mais "démocratique" !...

Les étudiants ne constituent pas la principale cause des salles désertes.
Chaque matin, en allant au travail, je dépose mon fils à la faculté. Depuis maintenant trois semaines, pas d'emploi de temps, professeur absents, perte de temps et d'argents, etc. C'est assez frustrant pour les parents et les étudiants qui ne demandent qu'étudier.
Quelque soit la cause de cette situation, n'est il pas du rôle et de la la responsabilité de l'administration de la faculté d'y remédier???

Si elle est vraie, c'est terrible.
Mais oui, on se promène dans Tunis, Sousse ou ailleurs, on voit toute une population de jeunes errer dans les rues ou assis aux cafés pendant les heures de cours.
Tout ce monde devrait être en classe, que font-ils là?
A quoi cela sert-il d'aller en classe et d'apprendre?
A être moins bête, c'est déjà beaucoup.
J'ai toujours pensé que la première mesure à prendre pour baisser le chômage consisterait à fermer les cafés, ou au moins à refuser les jeunes en âge scolaire durant les heures de cours.
La deuxième serait d'obliger les bénéficiaires d'allocations diverses à ramasser les ordures, les trier. Tout à coup ils auront envie de formations!
Oui, je fais partie des fachos qui souhaitent qu'en France on ferme le robinet des aides aux familles qui n'obligent pas leurs ados à aller à l'école. Et si elles n'y arrivent pas, il reste un service militaire en effet...

Dans ce que vous dites, il y a du vrai, mais vu par le "petit bout de la lorgnette".
Une chose est sure, n'accusez pas votre état, votre gouvernement, votre assemblée, vos ministres d'incompétence, parce que c'est vous qui les avez "démocratiquement" mis en place.
Ils sont là grace à vous, par votre faute oserais-je dire.
Les médecins qui travaillent en France ont un salaire identique aux autres de leur catégorie, car heureusement même dans le merdier où nous vivons, il existe des lois égalitaires. Et puis, même si ce que vous dites est vrai, rien ne les oblige à s'expatrier, ils peuvent faire du bénévolat en Tunisie pour faire évoluer leur pays. Seulement, travailler à Lyon, Toulouse,Strasbourg ou même Aire sur Adour, c'est surement plus confortable que Tatahouine, et très certainement mieux payé... sinon ils seraient à Tatahouine.
Et pour la conscription obligatoire, si elle n'apprend ni la politesse ni un métier, elle devrait apprendre au moins le sens de l'effort, apprendre à se lever à l'heure et à agir ensemble.
Enfin je dis "elle devrait" parce qu'en Tunisie....
Je vous confirme avec regret, que cette situation est le résultat de ce que vous, Tunisiens avez mis en place.
Il ne faut pas vous plaindre, vous êtes le seul pays qui n'a pas eu de "bain de sang". Par contre vous êtes dans la m....e au dessus du cou.
D'après ce que vous dites, moi je ne fait que lire et interpréter vos interventions.

Pour parler d'autre chose, et pour mesurer la connerie "des gens", je rêve en France d'une élection présidentielle qui au second tour mettrait Taubira face à Le Pen. Ce serait réellement hilarant de voir le résultat. Après ce le serait surement moins.
A+

on passe trop de temps à faire passer des examens! il faut les alléger et supprimer les partiels! et puisque les étudiants veulent se reposer après les examens il faut les programmer avant les vacances et non après.

A l'université Tunisienne, les examens du premier semestre se tiennent toujours après les vacances d'hiver, les étudiants passent donc les 2 semaines de vacances à réviser, suivis de deux semaines d'examens ; Physiquement parlant, les étudiants sont incapables de reprendre les cours du second semestre après 4 semaines d'effort intense, pédagogiquement parlant, et avec un retard de deux semaines, les enseignants n'ont pas le temps de finir leurs programmes et recourent souvent aux polycopes qu'ils distribuent à la fin du semestre sans avoir le temps de bien traiter, c'est donc tout le système qui doit être repensé ; Consients de cette situation, certaines institutions universitaires ont posé le problème et réfléchissent actuellement sur des solutions et décisions à prendre et appliquer dès la prochaine rentrée universitaire.