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Hatem El Euchi : La décision sur les terres collectives concerne uniquement Kasserine
28/01/2016 | 14:15
1 min
Hatem El Euchi : La décision sur les terres collectives concerne uniquement Kasserine

 

Invité, ce jeudi 28 janvier 2016, sur Shems FM, Hatem El Euchi, ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, est revenu en détail sur la question des terres collectives.

 

 Il a souligné qu’il fallait commencer par lever la confusion, chez beaucoup, entre les « terres collectives » et les « terres domaniales ». Les premières, explique-t-il, sont des copropriétés privées, appartenant à un groupe de personnes, généralement à des familles, tandis que les deuxièmes sont la propriété de l’Etat. Le ministre ajoute que la dernière décision gouvernementale prise au sujet des « terres collectives » concerne uniquement le gouvernorat de Kasserine, et ce parce que personne dans cette région ne possède un titre foncier attestant qu’il est propriétaire de ces terrains dits collectifs.

 

Un décret gouvernemental sera émis, à cet effet, avant le 31 mars prochain pour changer la vocation de ces derniers en terrains privés. Cette mesure, précise-t-il, permettra, par la suite, de saisir le tribunal foncier en vue d’obtenir un titre de propriété. Pour les autres gouvernorats, poursuit-il, le gouvernement s’est fixé un délai de cinq ans pour résoudre le problème des terres collectives.

 

E.Z.

28/01/2016 | 14:15
1 min
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Commentaires (22)

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Dr.Ben Slama
| 29-01-2016 10:18
Distribuez les terres domaniales aux agriculteurs et ingenieurs agronomes seraient une bonne action,mais avec des conditions strictes de non reventes ou locations et avec un cahier des charges stricte et controle.L Etat doit s occuper des infrasstructures,des ecoles,des iniversites,des hopitaux,de la securite
police et militaires...etc.Mais jamais jouer le role des agriculteurs ou des pecheurs,elle doit plutot leur apporter les aides et les encouragements pour mieux produire et exporter.

Dr. Ben Slama
| 29-01-2016 10:11
Bel expose qui necessite une attention particuliere des agents de l INRAT,mais un cote important de la recuperation des eaux de pluie n a pas ete traite.Comme vous vivez en Allemagne,vous savez certainement que les eaux de pluie ne sont pas evacuees dans les memes canalisations que les eaux usees.Il existe dans plusieurs pays 2 systemes d evacuation,l un recupere les eaux de pluie et les evacue vers des surfaces de reinfiltration pour realimenter la nappe phreatique,les eaux usees sont dirigees vers des stations d epurations.
Dans les nouvelles aglomerations,il n existe que le systeme d evacuation des eaux usees,les eaux de pluie sont recuperes et rassemblees dans un systeme de rigoles souterraines pour infiltration vers la nappe phreatique,en Allemand (Muldenrigolensystem)et cela fonctionne tres bien,et s est developpe en Europe.
Un autre avantage economique de ce Muldenrigolensystem c est qu il permet de garder les principales canalisations existantes et qu il n est plus indispensables de les agrandir pour pouvoir absorber le debit des nouvelles contructions qui fait sauter les couvercles des egouts et inonder les rues.
En Tunisie malheureusement tout est evacue
vers les stations d epurations Eau de pluie et eau usee,ce qui augmente le volume a traiter,perte d energie et d eau
succeptible d alimenter les nappes phreatiques......etc.le cout de ce systeme
de recuperation est moindre que les grands travaux d agrandissement des canalisations dans les petites villes et villages.Dans le sud Tunisie la nature du sol sabloneux se prete avantageusement a ce systeme de recuperation des eaux de pluie provenent des toits des constructions et des partis exterieures de ruissellement.....Si Jamel a vous de developper ce theme.

Falleh
| 29-01-2016 08:57
le secteur agricole englobe aussi la peche
faudra aussi encorager ce secteur
et ca passe toujours par la preservation de nos richesses maritimes

les constructions de ports, les dechets industrielles qui polluent et detruisent notre phone et flaure maritime est une aberration
l'etat doit etre sans pitie avec tout abus, doit revoir les contrats avec ces entreprises et sois disant investisseurs etrangers qui polluent et nous detruisent nos vrais sources de richesses nos garantie d'autosuffisance

c'est tout un esprit a revoir pour la politique a adopter dans ce pays

Terra Nova
| 29-01-2016 08:45
pourtant il parait que l'Afrique a la plus vaste et riche nappe d'eau au monde sauf qu'elle est difficilement exploitable il faudra des moyens developpes pour y acceder

l'agriculture a donc de l'avenir en Arique
il faudra juste preserver les nappes d'eau que nous avons de la pollution(forages pour chercher le gaz de shist....)
polution environnementale
terrains de golfs

preserver notre nappe d'eau notre environnement et reconcevoir le secteur agricole d'une nouvelle maniere sont les clefs de sauvetage de la Tunisie et meme de l'Afrique
vient apres le secteurs de service et de la technologie et de la recherche
pour laisser le secteur du tourisme en dernier lieux afin de limiter la dependance de l'etranger

corruption
| 29-01-2016 08:28
que l'etat mette au point un bon systeme de gestion afin de mettre ses terre au service du peuple avec des retombees psitives pour la nation
que le systeme de cntrole anticorruption soity prevu egalement
et qu'il prevoie un systeme de relais afin que tout le mond en profite
a suivre
mais a generaliser sur toutes les regions

Briso
| 28-01-2016 23:20
il existe des plantes qui peuvent être plantées sans avoir besoin de trop d'eau et ont l'avantage d'être une nourriture pour l'humain et l'animal, d'aimer être coupées afin d'augmenter sa rentabilité. Cette plante pourrait parfaitement nourrir les brebis et moutons et ainsi éviter, ce qui se passe acturellement, la perte du troupeau par manque de nutriments. Le souci est le manque de connaissances des paysans, agriculteurs. Vous les avez, d'autres faisant les commentaires certainement aussi. Pourquoi ne pas aller sur le terrain et aider les gens du pays? Attendre que les gouvernements se bougent pour le bien du pays et des peuples?.... bonne et longue attente

Dr. Jamel Tazarki
| 28-01-2016 19:28
1ère partie:
On ne peut plus se permettre de gaspiller la moindre goutte d'eau. La gestion de cette ressource est aussi l'un des enjeux du renouveau démocratique. Nous devons prendre des mesures rapides et efficaces, si nous voulons éviter de graves pénuries d'eau. Dans certaines régions de la Tunisie les habitants doivent déjà vivre aujourd'hui avec moins de 100 mètres cubes d'eau par an et par personne, alors que l'on a besoin en moyenne de 1500 mètres cubes par personne et par an (entre autres pour la production des biens et des services). L'heure est grave mais les problèmes ne sont pas insolubles. Il faut mettre une série de mesures de nature technique en oeuvre qui permettront une utilisation rationnelle des ressources hydrauliques.

Il faut admettre aujourd'hui que la Tunisie ne peut plus se permettre une agriculture avec les méthodes des années 60 car nous avons épuisé une grande partie de nos réserves souterraines d'eau. Il nous est impossible de gaspiller des millions de mètres cubes d'eau afin de satisfaire la grande soif de nos champs de tomates, de pastèques, etc. Il faut comprendre enfin que nos nappes souterraines se sont dégradées (durant une période de 50 ans) en raison des activités agricoles avec des méthodes classiques nécessitant une surexploitation des eaux souterraines. Nous avons entre temps une invasion d'eau salée des nappes souterraines.

Puis le soleil et la chaleur excessive ne sont malheureusement pas considérés comme les amis de beaucoup de légume. Si les températures sont trop élevées, cela favorise la croissance sans laisser aux fleurs le temps de pousser, ce qui rend difficile la pollinisation de la plante.


Il n'y a pas de solutions évidentes ni de formule magique afin de développer les régions très pauvres de la Tunisie. De même, on n'a pas assez de moyens financiers afin de subventionner la vie des populations des régions les plus démunies de notre pays. La seule chose que l'on peut faire est de stimuler le développement économique des régions les plus peuplées et les plus pauvres du pays en associant tous les concernés à la croissance des secteurs régionaux. L'objectif principal sera d'augmenter la productivité agricole et d'assurer l'autosuffisance alimentaire des populations rurales toute en limitant les naissances (La Tunisie ne peut plus se permettre des couples qui ont même jusqu'à 13 enfants). La solution consiste à former les populations aux techniques de l'agriculture sans terre dans les régions ou les terres cultivables (fertiles) sont très rares et les étés sont trop chaud (50°C à l'ombre mais on ne trouve plus d'ombre car rien ne pousse). Il est temps de renforcer les services de formation et d'introduire le crédit agricole pour l'agriculteur sans terre qui est la culture hydroponique (du grec « eau » et « travail ») remplaçant la terre par une solution nutritive.


Jamel

https://www.youtube.com/watch?v=_B2Sdler8Q8

Dr. Jamel Tazarki
| 28-01-2016 19:26
2ème partie:
Nos agriculteurs sont à 90% ignorants et routiniers et ne font qu'un très petit profit (ou même pas). Nous consacrons un espace énorme et un travail considérable dans tous les domaines économiques mais la rentabilité est minimale, de tel façon qu'il n y a pas assez pour tous les tunisiens. Le problème principal est que nous ne ressentons pas la nécessité d'améliorer nos méthodes de production. Il faut que l'on sorte de cette routine. Nos agriculteurs et une grande partie de nos industriels manquent de stimulation et ils restent dans leur ignorance et routine. La perte de rentabilité causée par une faible production porte tout le peuple tunisien. Nous avons baissé les bras et on s'est résigné à suivre les mêmes routes tracées depuis des décénies. Nous restons ainsi aussi pauvres qu'auparavant parce que nos frais de productions absorbent tous. Qu'est-ce qui nous empêche d'aller plus loin ? Qu'est-ce qui nous frêne? La grande problématique des tunisiens c'est bien cette difficulté à mener une activité à son terme. Il semble que tout nous fasse envie mais nous ne menons jamais les choses jusqu'à leur optimum (rien n'est réellement fini). Et c'est ici où nous avons besoin de nos académiciens et de leur capacité scientifique et analytique. Nous avons besoin de tous ceux qui ont fait des études universitaires et qui sont doués d'un esprit supérieur . La Tunisie a besoin de diplômés qui s'investissent à fond dans les projets même s'ils n'ont rien à voir avec ce qu'ils ont appris auparavant. Nous voulons augmenter notre productivité dans tous les domaines économiques. Il faut permettre au peuple de manger, de s'habiller et d'habiter à bon prix. Il faut augmenter la productivité et diminuer le prix de revient et celui de vente.

Jamel

Dr. Jamel Tazarki
| 28-01-2016 19:25
3ème partie:
L'hydro-culture est une agriculture sans sol. Ceci veut dire que les plantes sont cultivées dans du substrat inorganique non-décomposable comme les billes d'argile expansé (que l'on peut fabriquer facilement en Tunisie). Le substrat n'a plus alors de valeurs nutritives: il est absolument non-décomposable et en conséquence hostile à la croissance des micro-organismes du sol. Il contribue seulement à maintenir les racines et à transporter (laisser passer) les nutriments, qui sont inclus dans l'eau d'arrosage.

Cette technique consiste à profiter du pouvoir absorbant que possède le substrat inorganique des billes d'argile pour alimenter la plante. Le fond du pot baigne en continuité dans une solution diluée d'engrais qui monte lentement par capillarité grâce aux billes d'argile. De ce fait, la plante est nourrie constamment en eau et en engrais. Si vous ne trouvez pas des billes d'argile en Tunisie, vous pouvez prendre même de la brique ou tuile en argile concassée. Ça fonctionne aussi. L'essentiel, est que l'eau puisse monter par capillarité.

Le substrat étant non-décomposable et très oxygéné, il reste de cette façon constamment mouillé. Le vide entre les billes d'argiles assure une oxygénation idéale des racines de la plante. Toute l'eau en excès est au fond du pot et remonte par capillarité à la demande de la plante même. Les racines ont ainsi un accès incessant à l'eau, à l'air et à l'engrais ce qui garantit un développement parfait des plantes. Finalement, plus de difficultés d'arrosage journalier: la plante a son approvisionnement d'eau qui peut lui suffire pour plusieurs jours. Les plantes élevées de cette façon sont en bien meilleure santé que celle jardinées dans du sol. Les racines sont dans des circonstances idéales et le pourrissement est quasi impossible.

Il faut se libérer de cette idée que les plantes ont besoin de la terre. Eh bien non, les plantes n'ont pas nécessairement besoin de terre et du sol. Il faut comprendre que toute plante se nourrit essentiellement et en grande quantité de trois éléments: le phosphore, la potasse et l'azote. En quantités moindres mais encore importantes la plante a besoin aussi de huit autres ingrédients: zinc, manganèse, cuivre, bore, fer, molibdène, chlore, cobalt. Une terre qui contiendrait chacun de ces éléments serait apte à toutes les cultures. La difficulté est qu'une telle terre n'existe pas en Tunisie. Que faire alors afin de produire nos melons, nos pastèques, nos piments, nos concombres, nos laitues, nos tomates, etc. à bon prix? La culture hydroponique est la seule solution à tous nos problèmes concernant l'autosuffisance alimentaire et le chômage dans les régions relativement sous-développées de la Tunisie. Elle est la seule qui peut procurer une activité économique alternative aux régions rurales où il n'y a pas d'infrastructure. La culture hydroponique a remporté beaucoup de succès au Chili, au Venezuela, en Colombie, en Nicaragua et aujourd'hui il est temps qu'elle fasse le bonheur des sans terres en Tunisie. La culture hydroponique a besoin de très peu d'infrastructures que l'on obtient le plus souvent à partir de vieux matériaux. En plus chaque mètre carré de jardin hydroponique nécessite au maximum 4 litres d'eau chaque jour pour fournir la meilleure productivité. Quantité bien inférieure à celle dont on aurait besoin pour toute autre procédé. La culture hydroponique économise aussi du temps de travail (on travaille beaucoup moins et on produit beaucoup plus tout en protégeant l'environnement). Les plantes ne sont plus en concurrence avec les micro-organismes qui se développent dans le sol et dont on n'a pas souvent connaissance. Elles peuvent ainsi mieux se développer et pousser beaucoup plus vite.


La question est comment assurer l'autosuffisance et la stabilité des prix dans un temps record. Pour cela, il suffit de transformer notre agriculture traditionnelle, en la dotant d'équipements et de techniques d'avant-garde. L'agriculture moderne nécessite des techniques avancées, des équipements de haute performance et des agriculteurs qualifiés. Il nous faut un haut rendement, une excellente qualité, une grande rentabilité et un bon écosystème. Le développement de la productivité agricole est un but primordial de la construction de la nouvelle Tunisie. Le mode de production agricole caractérisé par les systèmes d'irrigation classique et de labour traditionnel n'est plus suffisant afin de nourrir 13 Millions de Tunisien. Afin de développer une agriculture moderne, il est important de la transformer et la doter des techniques modernes de l'hydro-culture. Puis, il faut augmenter les investissements dans les régions rurales, soutenir financièrement les agriculteurs.

Jamel

Dr. Jamel Tazarki
| 28-01-2016 19:24
4ème partie:
Il n'est pas normal, par exemple, que les Pays-Bas produisent 460 tonnes de tomates par hectare alors que la Tunisie ne dépasse pas les 20 tonnes par hectare en moyenne. Il n'y a pas de secret afin de produire autant que les hollandais, tout est sur internet. En Tunisie, il nous manque en particulier un "chef d'orchestre" capable de motiver tout un peuple.

Il faut faire participer tout le peuple à l'amélioration de sa propre situation sociale et économique. Je propose les petits projets suivants qui ne coûtent presque rien du tout et que chaque tunisien pourrait réaliser afin de satisfaire ses besoins de tous les jours :
- encourager le compostage qui rend très utile les déchets ménagers comme fertilisant ou fourrage pour nos animaux.
- populariser l'agriculture urbaine afin de combattre la malnutrition.
- populariser la production du poisson industriel est la rendre accessible à la masse
- populariser L'hydro-culture
- populariser la production de biogaz obtenu à partir d'excréments d'animaux ou de déchets.

Il est temps de sensibiliser le Tunisien par des émissions-TV afin de lui montrer comment fonctionne L'hydro-culture, la production intensive du poisson industriel, le compostage, l'agriculture urbaine et le biogaz. Tout est sur Internet, il suffit de savoir lire, il n'y a pas de secret. Il faut se libérer de cet esprit de passivité et de cette idée absurde d'argent facile: Le peuple attend l'aide du gouvernement et notre gouvernement attend l'aide financière étrangère, quelle belle mentalité !

Jamel