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Imed Ben Hlima : Les ingérences dans la Justice sont les mêmes que sous Ben Ali, la finesse en moins
10/07/2015 | 22:11
1 min
Imed Ben Hlima : Les ingérences dans la Justice sont les mêmes que sous Ben Ali, la finesse en moins

Dans son passage à l’émission de Midi Show sur Mosaïque Fm, aujourd’hui vendredi 10 juillet 2015, l’avocat Imed Ben Hlima a traité des deux affaires soulevées contre, d’un côté, Noureddine M’barki, directeur du journal en ligne, « Akher khabar », et de l’autre, Sofiène Ben Hamida, Hamza Belloumi, Noureddine Ben Ticha et Insaf Boughdiri.

 

Me Ben Hlima a relevé un ensemble de points qu’il considère comme étant des anomalies entachant l’instruction dans les deux dossiers, et impute cela à une campagne orchestrée et menée par certaines ailes des partis perdants aux élections du 26 octobre 2014, en l’occurrence, le CPR, Ennahdha et Al Jabha, et ce pour avoir joué un rôle dans leur défaite.

 

L’avocat estime que « certains juges sont en train de rendre la monnaie aux partis ayant soutenu l’Association des magistrats tunisiens (AMT) lors du bras de fer concernant le projet de loi sur le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) ». En plus, il y a « la main de Chafik Jarraya qui, jouant l’agenda qatari, et qui règle ses comptes avec les journalistes qu’il qualifie de mercenaires au service des intérêts émiratis », selon ses propres termes.

 

D’ailleurs ce même juge d’instruction chargé de l’affaire en question, ajoute t-il, avait dit qu’il allait convoquer toute personne qui s’attaquera à Marzouki. Et de conclure qu’avant, « sous le régime de Ben Ali, on assistait aux mêmes manigances, mais c’était avec finesse, maintenant, on a recours aux mêmes pratiques d’une manière brutale ».

 

S.H

 

10/07/2015 | 22:11
1 min
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Commentaires (6)

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serssabe
| 11-07-2015 21:36
Je cite : Et de conclure qu'avant, « sous le régime de Ben Ali, on assistait aux mêmes manigances, mais c'était avec finesse, maintenant, on a recours aux mêmes pratiques d'une manière brutale ».
l'avocat Imed Ben Hlima je vous prierai d'utiliser un peu de la raison d'après vous Le Président Ben Ali se trouvait partout dans toutes les administrations c'est anormale les juges durant la règne de Ben Ali étaient libre il fessaient leur devoir sans pression de quiconque si vous avez constaté des failles c'est les Juge à l'époque qui sont responsables de leur jugements et non pas Le président Ben Ali
qui avait les autres préoccupations que la justice des grandes dossiers diplomatiques sécuritaires pour une prendre en charge des touristes sont risques qui sont à l'origine de l'enrichement du pays plus loin de toute manigance.

BRAVO LA JUSTICE PATRIOTIQUE...
| 11-07-2015 15:45
RKHIS RESTE RKHIS......pour deux sous on vend sa patrie au diable....
LA JUSTICE....pilier du systeme gouvernant le pays est POURRIE......par des deshonoeres.....

Mansour Lahyani
| 11-07-2015 12:17
Ce Me Ben Halima - qui ressemble décidément à s'y méprende à Me Ali Becheur, et pas du tout à son illustre homnyme - trouve donc que sous Ben Ali la "finesse" était de mise ? Ca fera plaisir à l'intéressé, et encore plus à son fiston, élevé jusqu'ici dans le déni de toute finesse à son paternel !

E.Chourabi
| 11-07-2015 09:32
Il n y a pas lieu d'être juriste, petit ou grand, pour conclure à la clochardisation de la justice, depuis le 14/01/2011, du fait de décisions populistes, de contrats de claques et de mises en scènes de bas étage organisées par des pseudos révolutionnaires en quête de revanche contre une justice sur laquelle ils n'avaient jamais pu prendre le dessus, une justice qui faisait, tant bien que mal, son travail en toute neutralité loin des sphères politiques et médiatiques.
La justice a fait l'objet, depuis la révolte des gueux, à une action de destruction systématique débouchant sur l'effritement de l'appareil judiciaire et la mise à la retraite des hauts magistrats, ceux-là même qui auraient pu tenir l'organe judiciaire loin des querelles et des influences politiques.
Les artisans de cette débâcle sont bien connus des gens de justice, toutes professions confondues, avec à leur tête les anciens membres du bureau exécutif de l'association des magistrats, l'ancien bâtonnier des avocats, certains droits de l'Hommiste, se révélant être à la solde de chancelleries étrangères et bien évidemment Mohamed Ghanouchi qui, pour sauver sa tête, était prêt à donner tout le monde.
À suivre la situation, il semble qu'elle illustre bien l'état de la justice tunisienne, jamais aussi mise à mal par ses propres enfants en quête de positionnement pour des postes de fonction et de privilèges plutôt que pour redorer le blason d'une justice qui était bien plus au service du citoyen et de la préservation des intérêts de l'État, du temps de Bourguiba et de Ben Ali, quels que soient les griefs qu'on lui attribue, que cette justice délirante en quête de l'installation d'un « Gouvernement des juges », comme si les magistrats étaient les meilleurs hommes à nous gouverner.
Le ministre actuel de la justice, avec ses grands airs de révolutionnaire, sera bientôt réduit à un simple « Racham » dans un jeu de cartes, et la « Chkouba » de Rahmouni &Co ne tardera pas à le heurter de plein fouet si jamais l'État ne se ressaisit pas en consacrant le principe de neutralité des magistrats, notion plus large que l'indépendance de la justice seule à même de consacrer cette indépendance souhaitée tout en cantonnant les magistrats dans leur rôle initial à savoir celui de dire le droit dans les litiges dont il est en charge loin des sphères politiques et médiatiques.

aldo
| 11-07-2015 09:21
est indispensable pour le retour de la paix en TUNISIE . (( UN DEGAGE COMME JAMAIS SANS PRECEDENT )) .

Jilani
| 11-07-2015 00:14
Tous les tunisiens sont au courant de ça et le gvt est incapable de prendre des décisions envers un vendeur de bananes corrompu déteste par ses concitoyens et un ancien président reconnu comme traître de la nation. Comment peut on ainsi vaincre le terrorisme devant cet immobilisme.