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Audition de Habib Essid à l'ARP- Bilan des 100 jours en promesses
05/06/2015 | 13:06
4 min
Audition de Habib Essid à l'ARP- Bilan des 100 jours en promesses

 

La séance plénière consacrée à l’audition de l’équipe Essid, autour des réalisations du gouvernement durant les 100 premiers jours, s’est déroulée vendredi 5 juin 2015, à l’Assemblée des représentants du peuple en présence du chef du gouvernement, des ministres et de 151 députés.

 

Lors de son allocution, Habib Essid a affirmé que son gouvernement s’est retrouvé dans beaucoup de situations délicates, qu’il est conscient du cumul des problèmes, qu’il assume ses responsabilités et est entrain de fournir tous les efforts possibles.

 

« Le gouvernement a, depuis le début, tout fait pour assurer la sécurité économique et politique du pays et notre situation difficile implique de grandes réformes. Parmi les plus grand défis auxquels nous avons fait face, le danger du terrorisme, qui menace constamment notre stabilité. L’économie parallèle représente aussi un grand danger, notamment pour les finances publiques et l’évasion fiscale est aujourd’hui un énorme problème dans le pays », a expliqué le chef du gouvernement.

 

Habib Essid évoque aussi la situation sociale difficile, évoquant les grèves qui se sont multipliées de manière aléatoire et non-encadrée, affirmant qu’il serait judicieux de se poser la question sur l’agenda des personnes qui organisent ces grèves entravant le travail et la production. Le chef du gouvernement renchérit qu’il est évident qu’il ne pourrait y avoir une démocratie effective ou du développement sans sécurité : « C’est la raison pour laquelle la lutte contre le terrorisme est notre priorité, actuellement. On a entrepris une nouvelle démarche mise en exergue par l’initiative du gouvernement à poursuivre les réseaux terroristes. Dans ce cadre, nos forces armées ont arrêté plusieurs éléments capitaux de ces réseaux. Mais le danger du terrorisme est encore imminent ».

 

D’autre part, le chef du gouvernement promet que son équipe poursuivra sa lutte contre l’évasion fiscale et la contrebande et son engagement à combattre toute forme de corruption : « Nous serons intransigeants », clame-t-il, et d’ajouter : « Nous ne permettrons aucune pratique portant atteinte à notre économie nationale ! ». M. Essid revient également sur la nécessité d’instaurer la paix sociale et un climat propice à l’investissement, rappelant la création d’une commission de dialogue entre le gouvernement et l’UGTT, pour pouvoir mieux gérer les problèmes sociaux, et les multiples initiatives pour diminuer la charge pesante des contribuables sur les personnes à faible revenu.

 

« Vu la situation critique des programmes de retraite, nous comptons trouver des solutions avec l'aide des organismes sociaux. Nous avons aussi lancé un appel d’offres pour créer des habitations à caractère social », affirme M. Essid, insistant également sur le fait que la Tunisie souffre d’une situation environnementale critique. Dans ce sens, il annonce que son équipe érigera des projets en faveur de la gestion des déchets, du traitement des eaux et un programme d’assainissement des quartiers populaires.

 

Par ailleurs, le chef du gouvernement souligne que le modèle de développement actuel a montré ses limites et son incapacité à répondre aux besoins de la Tunisie, proposant ainsi un modèle qui se concentre sur la complémentarité des secteurs public, privé et de la sécurité sociale. En ce qui concerne les réformes, il précise que le gouvernement est en train d’élaborer des plans de réformes pour les prochaines étapes, tout en signifiant qu’il ne faut pas adopter les réformes qui sont imposées de l’étranger.

 

 Parmi d’autres, ces réformes toucheront les marchés publics, le système fiscal, le système bancaire, le système éducatif, de la formation et des études supérieures, la simplification des procédures administratives et de celles en relation avec l’investissement en Tunisie. Le système de sécurité sociale sera également réformé ainsi que le secteur de la santé, alors qu’un programme a été mis en place pour améliorer les centres culturels et leur fournir les moyens matériels. On apprend ainsi la décision d’augmenter le budget du ministère de la Culture, partant de la conviction du rôle primordial de la culture.

 

Habib Essid déclare que le gouvernement veut garantir la discrimination positive entre les régions et garantir l’égalité des chances et la possibilité, pour tous, de gravir les échelons sociaux, annonçant que la femme aura dans son programme la place qu’elle mérite et qui lui est due. Pour conclure, le chef du gouvernement rappelle que la Tunisie souffre d’un manque de productivité et d’une négligence du travail et que c’est de la responsabilité de tous, de respecter les valeurs de l’Etat : « La stabilité de la Tunisie et l’unité de notre peuple est une ligne rouge à ne pas dépasser. Nul n’est supérieur à la loi et nous sommes tous dans le même bateau. Nous avons plusieurs défis et c’est notre rôle à tous de les surmonter. Les sacrifices son nécessaires », a-t-il dit en substance.

 

05/06/2015 | 13:06
4 min
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Commentaires (5) Commenter
dialogue de sourds
canalou
| 06-06-2015 17:38
j ai constate avec amertume le niveau tres bas de certains elus. On dirait une consultation de malades mentaux ou chacun parle sans ecouter les autres . Ca ressemble au delire chronique . Ils sont venus avec des listes longues de demandes et de revendications sans relation avec la realite et le budget . J aurais prefere que chaque elu choisisse une priorite vitale comme l eau potable ou les routes. A ma grande surprise ,j ai entendu benneni elu nakba qui était au pouvoir parler d hôpital de cuture ,de routes ,de je ne sais quoi au chaanbi et quoi encore ? Il demande a ce gouvernement de realiser tous les projets programmes par la troika sans se rendre compte qu ils ont laisse les caisses vides sans realiser aucun projet et en indemnisant ses partisants . A QUOI JOUENT CES TRAITRES ?
ILS N ONT RIEN DANS LA TETE.....ARP....
C EST QUOI LES CENTS JOURS ? ? ? ? ???????????????
| 06-06-2015 16:34
c est LE PARLEMENT, ce n est PAS un ARP....vous n etes RIEN DU TOUT...c est L ASEMBLEE DU PEUPLE...c est NOTRE PARLEMENT......vous etes nos employes...
CENT JOURS ????? ***.....DEGAGEZ ***.....
Pour pouvoir gouverner le Tunisien il faut analyser les gènes de ses ancêtres
Navigateur
| 06-06-2015 12:32
En suivant les interventions des députés et des députées de l'ARP sur la deuxième chaine de télévision après l'exposé prononcé par le chef du gouvernement concernant le bilan de ses cents premiers jours au pouvoir, j'ai conclu et compris que le Tunisien est ingouvernable par les théories modernes de gouvernance parce que son résonnement est absurde et il brasse de l'air pour vomir du Bla Bla sans tenir compte des données réelles des problèmes affrontés par le gouvernement.Il faut être un grand récepteur de conneries pour résister à la pollution sonore engendrée par la majorité des intervenants. Pourquoi ne pas exiger à ces personnes qui nagent dans l'irréalisable d'apporter des solutions concrètes et argumentées par des chiffres pour pallier aux critiques qu'ils exposent au cours des confrontations avec les membres du gouvernement au siège du parlement ou qu'ils s'abstiennent et ne rien dire. Il est illogique de reprocher à quelqu'un de ne pas avancer en fourrant son parcours d'obstacles de tout genre. Les plus virulentes reproches sont prononcées par les représentants d'un parti qui prône le blocage du rouage économique du pays et ça c'est une spécialité Tunisienne. Enfin je pense que le chef du gouvernement joue sa partie d'échec en fonction des réactions de ses adversaires qui sont nombreux et incompétents car une partie de ces gueulards étaient au pouvoir et ont accouché d'une sourie pour ne pas dire autre chose plus choquante tout en affichant ma neutralité politique.
@Habib Essid
Dr. Jamel Tazarki
| 06-06-2015 11:24
Je suppose que le marché interne tunisien est victime beaucoup plus de la corruption de l'économie officielle qui se sert des services et des méthodes de l'économie souterraine.

Hôtels, cafés, restaurants, mais aussi magasins d'alimentation, boutiques d'habillement, pharmacies, salons de coiffure, etc. Tous les types de petits commerçants sont concernés. Ils échappent tous à la TVA et à l'impôt sur les sociétés en dissimulant une grande partie de leurs recettes au fisc.

Ainsi pour réduire l'économie souterraine et récupérer le manque à gagner fiscal il faudrait contrôler beaucoup plus l'économie "officielle" pour qu'elle ne fasse pas recours aux services de l'économie souterraine. Il y a même ceux qui prétendent que le premier fournisseur de l'économie officielle et l'économie souterraine.

La fraude fiscale et douanière au sein de l'économie officielle est la principale cause de l'existence du manque à gagner fiscal c'est-à-dire de la différence entre le montant effectif des recettes fiscales perçues et le montant théoriquement dû (c'est-à-dire le montant qui devrait être perçu).

En Tunisie, l'économie officielle pratique de manière active la fraude fiscale et cause ainsi un manque à gagner fiscal semblable à celui causé par l'économie souterraine. La fraude fiscale consiste à soumettre une fausse déclaration d'impôts ou de cotisations sociales ou à ne pas en soumettre du tout ou encore à soumettre une fausse déclaration de dépenses pour les déduire du montant des revenus légalement déclarés auprès d'une administration fiscale.

J'insiste que la fraude fiscale est à l'origine du manque à gagner fiscal le plus important.

Dr. Jamel Tazarki

http://www.go4tunisia.de/PDF/Pronostics_excerpt.pdf

http://www.go4tunisia.de/PDF/intelligence_artificielle.pdf

https://www.youtube.com/watch?v=B8SVDn34vVQ


C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
Le bilan est simple
Salem
| 05-06-2015 18:29
L'audition n'a pas dû durer longtemps vu que lui et son gouvernement n'ont rien pendant les 100 jours, un gouvernement de nuls et de faibles qui sont juste bon à donner des déclarations à droite a gauche, on veut tu en voilà. Il n'y a pas de gouvernement, ni de président dans ce pays, personne ne dirige rien du tout, c'est le grand bordel, il n'y aucuns commandant et le bateau navigue à vue mais bientôt l'iceberg arrive en face.