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Sami Tahri : le ministère de l'Education a ouvertement adressé un message à l'UGTT (vidéo)
10/12/2014 | 16:32
2 min
Sami Tahri : le ministère de l'Education a ouvertement adressé un message à l'UGTT (vidéo)
Revenant sur la grève des enseignants du secondaire, tenue en ce début de semaine, et qui a causé un retard dans le démarrage des examens, Sami Tahri, secrétaire général adjoint de l’UGTT, a déclaré que la décision d’interrompre les cours a été prise en réaction à un « message ouvertement adressé à la centrale syndicale par certaines parties du ministère de l’Education ».

Dans une interview accordée à Mosaïque Fm, aujourd’hui mardi 10 décembre 2014, Sami Tahri a affirmé qu’il était normal que la décision de grève soit unilatéralement prise par l’UGTT » : « nous n’avons pas à nous concerter avec le gouvernement ou l’opinion publique avant de décider une grève […] cette grève a été décidée vendredi et un communiqué a été publié samedi »a-t-il dit et de préciser que la décision de cette grève a été prise par la centrale syndicale « à la lumière d’une situation, de circonstances et de réactions ».

M. Tahri précise, en effet, que " le ministère de l’Education, à quelques jours de la tenue des examens, a décidé sans aucun préavis que les grévistes seront sanctionnés par le prélèvement de deux jours de leur salaire [suite à la grève des 26 et 27 novembre 2014] ». Un message qu’il estime « ouvertement dirigé contre l’UGTT, à travers ce secteur délicat et dans cette situation particulière ». La réaction du syndicat ne serait donc pas uniquement liée au prélèvement de salaire des grévistes mais aussi à « la politique d’atermoiement »pratiquée par le ministère que le syndicat accuse de « refuser certaines revendications et de revenir sur des accords, préalablement conclus ».
Par ailleurs, le SG adjoint de l’UGTT a précisé que des concertations se tiennent actuellement entre la partie syndicale et gouvernementale sur l’encadrement du droit à la grève concernant, notamment, les éventuels prélèvements sur salaires, les préavis de grève, etc.


S.T.

10/12/2014 | 16:32
2 min
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Commentaires (9) Commenter
CULTURE SYNDICALE à L'ENVERS
3ABROUD
| 11-12-2014 08:02
Il n'y a pas de plus enquiquinant que de lire de pareilles déclarations de la part d'un syndicaliste. Il encourage les salariés à être hors-la-loi : faire la grève tout en étant payés. Ainsi, il bafoue la loi (art. 41 du Code de la Comptabilité Publique, art. 13 du Code de la Fonction Publique), tout en étant persuadé qu'il aspire à la démocratie. Effectivement, ce n'est pas avec cet esprit d'arrogance ugttiste que le pays pourra attirer les IDE. Même le capital local ne prend pas le risque face à ses insurgés.
hors la loi
HSE1994
| 10-12-2014 21:23
Tahri est fier de revendiquer des actes contraire à la loi
Grève sans préavis pour réclamer d'être payer sans travailler
Quel arrogance
La pire des dictatures
Vraiment digne d'un prix Nobel
farhat hached
L.m
| 10-12-2014 20:30
Allah yarhmek ya farhat hached le vrai syndicaliste
A cause de l'UGTT, un pan entier de l'industrie va partir au Maroc
Fadda
| 10-12-2014 20:02
Une catastrophe va bientôt arriver en Tunisie, avec des milliers de chômeurs, à cause de la bêtise et l'irresponsabilité de l'UGTT. Après, les travailleurs vont se montrer à la Télé pour pleurnicher, alors qu'ils se sont laissés entrainés par des syndicalistes, qui eux pourront toujours se caser par a direction actuelle de l'UGTT. J'attends qu'un journaliste digne d ce nom aille sur le terrain pour nous montrer ce qu'on devenus les anciens ouvriers de JAL à Menzel Bourguiba, de la Fromagerie de Boussalem, et de l'usine des câbles Yazaki à Om Larrayes, après avoir été entraînés par l'UGTT vers la situation catastrophique de chômeurs, et que ce journaliste fasse son enquête pour nous écairer sur ce qu'ont devenus les syndicalistes meneurs de ces grèves catastrophiques. On verra bien qu'ils sont casé quelque part. Courageux Journalistes réveillez vous !
Arrogance et Egoisme
Hayy Ibn Yagdhan
| 10-12-2014 18:49
UGTT agit, la population subit et le gouvernement est dans l'obligation de payer les grevistes. Sami Tahri confirme que: « nous n'avons pas à nous concerter avec le gouvernement ou l'opinion publique ...» , bref on fait ce qu'on veut et on s'en fout de tout le monde, il n'y que les interests de l' UGTT qui comptent, le reste du monde doit obéir, sinon.

Encore un signe que cette organization devient trop dominante dans la scene politique, economique et publique tunisienne.
Trop c'est trop
hombre
| 10-12-2014 18:04
L'UGTT veut dominer le gouvernement par ses actions et réactions .
Nous, citoyens Tunisiens n'acceptons pour responsable de nos vies et de nos enfants que le gouvernement .
Il est conseillé aux parents d'élèves qui ont les moyens , d'envoyer leurs enfants dans les écoles privées .
A bas la dictature qu'elle soit politique ou syndicale !
Droit de grève oui, mais...!
Abou Walid
| 10-12-2014 18:03
N'empêche que certaines grèves ne doivent pas être prises à la la légère, d'autant plus que leur impact est pédagogique et concerne un million d'écoliers qui peuvent être déstabilisés dans leurs examens et qui ont des liens de parenté avec plus ou moins la moitié du peuple tunisien, qui plus est. L'année scolaire procure assez de plages pour ce genre de débrayages. D'ailleurs cette grève a été très mal perçue par les parents qui sont déjà usés par les obligations scolaires : fournitures scolaires, habits, transport, heures supplémentaires, et cetera.
Rectification
mahdi
| 10-12-2014 17:31
Le ministère en question est "le Ministère de l'éducation" et non de "l'enseignement".

BN: Merci d'avoir attiré notre attention.
objectivité
khNeji
| 10-12-2014 17:29
Mr tahri est loin d'être convainquant!