Michaëlle Jean, candidate au poste de Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et ex gouverneure générale et commandante en chef du Canada, a profité de son passage en Tunisie, le 11 septembre 2014, pour mettre en valeur deux thèmes phares de l’espace francophone : l’économie et l’éducation.

Michaëlle Jean s’est d’abord entretenue avec le chef du gouvernement Mehdi Jomâa, pour discuter et partager avec ce dernier sa vision de la Francophonie.
«Le Premier ministre et moi avons discuté des thèmes soulevés plus tôt cette semaine dans le cadre de la conférence internationale Investir en Tunisie. Nous avons également abordé ensemble l’importance qu’une stratégie économique pour la francophonie soit axée sur des objectifs clairs et une obligation de les réaliser», a déclaré Michaëlle Jean.
Mme Jean a, également, rencontré le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, m Fayçal Gouiâa, ainsi que la secrétaire d'Etat pour la Femme et la Famille, Neila Chaâbane.
«Ces rencontres nous ont permis de discuter comment les excellents liens de coopération entre le Canada et la Tunisie dans plusieurs domaines peuvent servir d’exemple de ce qu'il est possible d’accomplir au sein de la Francophonie», a-t-elle affirmé.

Par ailleurs, à titre de chancelière de l’Université d’Ottawa, Michaëlle Jean a rencontré les présidents de plusieurs universités tunisiennes. En plus d’inaugurer le nouveau campus du Collège LaSalle Tunis en compagnie du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, et des Technologies de l’information et de la communication, Taoufik Jelassi, Mme Jean a signé avec ce dernier un protocole d’entente pour renforcer la coopération interuniversitaire.
«Ce partenariat favorisera la collaboration entre les universités tunisiennes et l’Université d’Ottawa dans des domaines d’intérêt commun comme le développement de stages ainsi que la mobilité d’étudiants, de professeurs et de chercheurs. Ce type de collaboration illustre qu’ensemble, au sein de la Francophonie, nous pouvons contribuer au renforcement des compétences, des capacités, des connaissances, des programmes d’enseignement supérieur, et de la formation professionnelle», a déclaré Mme Jean.