La cellule de crise chargée du suivi de la situation sécuritaire dans le pays, qui s’est réunie, samedi 2 août 2014, a été consacrée à la mise en application de mesures visant la sécurisation des frontières tuniso-libyenne et pallier à la menace terroriste.

La réunion a été présidée par le chef du gouvernement, Mehdi Jomâa ainsi qu’un bon nombre de son équipe, à l’instar des ministres de l’Intérieur, de la Défense nationale, des Affaires étrangères ou encore les ministres de la Justice, du Transport, des Affaires sociales et le ministre de la Santé publique.

En effet, afin de sécuriser les frontières entre la Tunisie et la Libye et pallier à la menace terroriste, il a été décidé de renforcer l’inspection des réfugiés passant par Ras Jedir ou Dhehiba, des bagages et des moyens de transport et d’intensifier la vérification des papiers. Les postes frontaliers, au niveau de la zone militaire tampon, se verront renforcés par les moyens matériels et humains nécessaires. Des mesures sanitaires et humaines seront également prises en compte, pour prodiguer les soins et mettre à la disposition des réfugiés les moyens de transports leur permettant de se déplacer. La cellule de crise a en outre souligné que l’installation de camps de réfugiés sur le sol tunisien n’était pas autorisée, allant plutôt vers la coopération avec les organisations internationales et la Libye.
D’un autre coté, la cellule a créé une unité spéciale regroupant les forces de l’ordre et l’Armée afin d’intervenir à tout moment pour intercepter les mouvements suspects et s’opposer aux attaques terroristes. Par ailleurs, le contrôle des frontières maritimes sera renforcé, en vue de surveiller et stopper les tentatives d’intrusion sur le territoire tunisien.