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Tunisie - Clash entre Zbidi et El Wafi autour de la nouvelle émission d'Ettounsia (Vidéo)
13/01/2014 | 1
min
Tunisie - Clash entre Zbidi et El Wafi autour de la nouvelle émission d'Ettounsia (Vidéo)
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L’ancien ministre de la Défense nationale, Abdelkrim Zbidi, a très mal pris certaines révélations faites dans le premier numéro de l’émission de Samir El Wafi sur Ettounsia TV «A celui qui ose», dimanche 12 janvier 2014. Il a été, surtout, vexé par les questions de l’animateur qui lui ont fortement déplu.

Ainsi, M. Zbidi est intervenu, ce lundi 13 janvier 2014, au Midi Show sur Mosaïque, qui a été consacré à l’émission «A celui qui ose» et aux pannes techniques ayant marqué sa diffusion, pour exprimer son mécontentement.
«J’ai voulu intervenir en tant que concerné en deux points et en tant que témoin», a-t-il affirmé, «des points bizarres et provocants !». Il a rappelé que lui et les militaires de carrières sont tenus, même après leur retour à la vie civile, à un devoir de réserve.

L’ancien ministre de la Défense nationale a souligné que l’ancien commandant des trois armées le général Rachid Ammar n’intervient pas dans la mise à la retraite ou le prolongement des fonctions des officiers, soulignant qu’il a pris la décision avec l’ancien président de la République Foued Mbazaâ et l’ancien premier ministre Béji Caïd Essebsi de ne plus prolonger les dates de départ à la retraite sauf pour besoin.
Concernant la mise à la retraite de l’ancien directeur général de la sécurité militaire et du renseignement, le général Ahmed Chabir, M. Zbidi a martelé qu’il n’est pas sorti par la petite porte, notant que le directeur général de la sécurité militaire et du renseignement est nommé et relevé de ses fonctions uniquement par décret émanant du ministre de la Défense nationale en personne.

Autre point révélé, Abdelkrim Zbidi a souligné qu’à aucun moment aucun de ses responsables à l’armée n’a pensé à prendre le pouvoir. En outre, il a exprimé son mécontentement par rapport à ce qu’il croit être une campagne visant le général Rachid Ammar et qui met en doute son rôle, son nationalisme, et son allégeance.
«Demandez ce qu’a dit le général Ammar le 12 ou le 13 janvier 2011 lors d’un haut conseil des armées et ce qu’ont répondu les dirigeants de l’armée lorsqu’on a tenté de faire intervenir l’armée pour contenir les protestataires et les manifestants !» a-t-il déclaré sans vouloir préciser.
Pour lui, M. El Wafi a porté atteinte à l‘institution militaire, soulignant que «le mal est déjà fait».

Pour sa part, Samir El Wafi a souligné que le ministre a oublié les déclarations de son invité pour s’attaquer uniquement à lui et à son travail : «je suis libre de poser les questions que je veux, comme je l’entends ! Moi, je n’ai fait que rapporter les interrogations du peuple. En outre, le général Ahmed Chabir n’a pas été remercié avec les honneur qui lui sont dus : il est sorti de l’armée d’une manière humiliante, il a voulu être diplomate dans sa réponse puis il a admis, suite à l’insistance, ces faits précisant que son départ, fait suite à une volonté politique».

M. El Wafi a ajouté : « aucune personne ne peut intervenir dans mes questions, je n’annonce pas des faits mais j’attends des vérités en réponse et cela revient au général Chabir ». Par ailleurs, El Wafi a démenti toute tentative de nuire au général Ammar : «Nous avons concentré l’émission sur quelques personnes (Seriati, Grira, Ammar, Chabir), qui détenaient des postes-clés pendant la révolution, et qui ont pu agir sur les faits.
Concernant l’accusation d’avoir porté atteinte à l‘institution militaire, M. El Wafi a répondu à M. Zbidi que lui en tant qu’ancien ministre il peut être en cause plus que lui : «quand vous étiez ministre vous avez dit au média que l’armée été faible et manqué d’armement, chose qui a été sévèrement critiqué par les médias à l’époque, hier je n’ai fait que défendre l’armée qui a dans ses rangs aussi des corrompus». «On ne défend pas des personnes, mais une institution», a-t-il conclu.

En conclusion, Abdelkrim Zbidi a souligné que ni lui, ni le général Rachid Ammar ne sont sortis par la petite porte. «Je ne suis pas un tartour», a-t-il affirmé, ajoutant «nous avons fait notre devoir, nous n’attendons ni remerciements ni récompenses».
«Nous nous sommes retirés, avec un peu d’amertume car nous sommes sortis avec le sens du devoir non accompli car ils n’ont pas voulu entendre nos conseils et annoncer le 25 juillet 2012 la 2ème République : les divergences politiques ont empêché d’avoir une décision unique, et toutes les parties y sont responsables», a expliqué M. Zbidi.

Pour sa part, Samir Elwafi a démenti une partie des propos Abdelkrim Zbidi : «vous n’êtes pas partis par la grande porte, il y a des choses qui se sont produites dans les coulisses avec le président de la République». Chose qui n’a pas été démentie par M. Zbidi qui explique que c’est un autre sujet qui n’a aucun intérêt pour l’opinion publique, en rappelant son devoir de réserve. Il a surtout souligné l’importance d’éloigner, les institutions militaire et sécuritaire des divergences politiques, en concluant, «Je n’ai rien contre vous M. El Wafi, mais il y a une contradiction dans nos métiers respectifs».

13/01/2014 | 1
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